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Il y a plein d’eau sur la planète naine Cérès !

17 Déc 2016 | 0 commentaires

La planète naine Cérès est pleine de surprises. Elle héberge, par exemple, un volcan de glace de 4 km de haut et présente des taches salées lumineuses et brillantes qui ont laissé perplexes les chercheurs pendant quelques mois. Selon une nouvelle étude, Cérès a un autre point d’intérêt : beaucoup d’eau. Sa découverte a été faite par le vaisseau spatial Dawn de la NASA et des chercheurs ont découvert qu’une grande partie de celle-ci se trouve dans les cratères les plus sombres de la planète naine et dans les régions du nord.

Les taches lumineuses de Cérès ont fait marcher notre imagination depuis plus d’un an, depuis que le satellite Dawn de la NASA a commencé à s’approcher de la planète naine au printemps 2015.

Les premières images, en 2015, des mystérieuses (à l’époque) tâches lumineuses dans le cratère Occator de Cérès. (NASA/JPL-Caltech/UCLA/MPS/DLR/IDA)

Les scientifiques ont d’abord estimé que les points lumineux étaient constitués de glace, mais les premières données spectrales de Dawn ont révélé autre chose. Ces taches  sont en fait de gros tas de sel, brisant nos espoirs (par l’absence d’eau) que Cérès pourrait un jour servir de station-service interplanétaire.

Mais dernièrement, des preuves sont apparues que de la glace d’eau pourrait être assez répandue sur sa surface. Elle est simplement cachée, selon Norbert Schorghofer, de l’université d’Hawaï, qui a présenté ses recherches sur les “régions à l’ombre persistante” de Cérès lors d’une conférence à l’American Geophysical Union cette semaine.

Selon  Schorghofer « Il y a plus de 600 régions à l’ombre persistante sur Cérès », en notant qu’elles sont principalement associées à des cratères près des pôles de la planète naine.

Une carte présentant des régions en permanence à l’ombre (les taches noires) autour du pôle nord de Cérès. (Platz et Col./ Nature 2016)

Céres cratères ombre

Parce que ces régions perpétuellement à l’ombre ne reçoivent, par définition, pas de lumière du soleil, elles sont considérées comme des “pièges froids” (cold traps), ce qui signifie qu’elles capturent et gardent la glace et la vapeur d’eau. C’est exactement ce qui s’est passé dans au moins un des cratères sombres près du pôle nord de Cérès.

Au cours de survols de cette région, la Framing Camera de la sonde Dawn a été capable de capturer la lumière diffusée par le cratère désigné PSR2, pour « voir » à l’intérieur de celui-ci. C’est ainsi qu’ils y ont découvert une grande couche de glace d’eau.

Timelapse d’un cratère à ”l’ombre persistante” sur Cérès. (NASA / JPL-Caltech / UCLA / MPS / DLR / IDA)
Cérès cratère pénhombre

Jusqu’à présent, PSR2 est la seule tache sombre qui a pu être examinée, mais il pourrait y en avoir d’autres et selon M. Schorghofer :

Nous supposons que d’autres dépôts lumineux dans les régions ombrées sont également de la glace d’eau.

D’autres planètes, comme Mercure par exemple, comportent de la glace d’eau dans pratiquement tous les pièges froids sur leur surface. D’où vient celle de Cérès est encore sujet à débat, bien que les taches sombres pourraient avoir un lien avec les points lumineux. Les scientifiques soupçonnent que les tas de sel trouvés dans des cratères comme celui d’Occator (présentée dans la nouvelle vidéo ci-dessous) est à l’origine une couche de saumure souterraine exposés à la surface après d’anciens impacts d’astéroïdes.

Cette nouvelle vidéo, produite par le Centre aérospatial allemand (DLR) à Berlin, simule un survol du cratère Occator et explore sa topographie. Sa région centrale et lumineuse, qui comprend un dôme avec des fractures, a récemment été nommée Cerealia Facula. Le groupe de points moins réfléchissants à l’est du centre est appelé Vinalia Faculae. (NASA/JPL-Caltech/UCLA/MPS/DLR/IDA)

Ces impacts auraient également amené un mélange d’eau et de glace à la surface. Il est possible qu’avec le temps l’eau ait échappé aux taches lumineuses pour rebondir autour de la planète pour finalement être aspirée dans les pièges froids de Cérès.

Ce graphique présente le trajet théorique d’une molécule d’eau sur Cérès. Certaines tombent dans des cratères froids et sombres à des latitudes élevées appelées “pièges froids”, où très peu de glace se transforme en vapeur, même au cours d’un milliard d’années. Les autres molécules d’eau qui n’ont pas été piégées se perdent dans l’espace lorsqu’elles sautillent autour de la planète naine. (NASA/JPL-Caltech/UCLA/MPS/DLR/IDA)
Céres cratères ombre2

Cérès était déjà très intéressante par ces particularités de surface, elle représente maintenant une nouvelle source d’eau, la plus précieuse ressource du système solaire, dès que les humains s’aventureront au-delà de l’orbite de la Terre…

L’étude publiée dans Nature Astronomy : Surface water-ice deposits in the northern shadowed regions of Ceres et présentée sur le site du JPL de la NASA : Where is the Ice on Ceres? New NASA Dawn Findings.

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