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Les astronomes tentent, par l’observation de lointaine d’exoplanètes, de déterminer si la vie y serait présente. Ils peuvent spéculer de ce qu’elle serait ailleurs et des traces qu’elle laisserait et que nous pourrions détecter à de telle distance. Toutes les phases de notre évolution (et même au-delà) sont mises à contribution, ainsi, par l’analyse de la lumière émise par un autre monde ou son atmosphère rétro-éclairer par son étoile ils peuvent ou pourront en fonction des technologies qui rentreront en fonction dans le futur, détecter, par exemple : des biomarqueurs comme le méthane rejeté par les microbes; les bactéries, comme les bactéries phototrophes sulfo-oxydantes qui ont une couleur pourpre distinctive et visible de loin; des plantes qui absorberaient une partie du spectre de la lumière émise par leur étoile, l’éclairage urbain qui pourrait révéler la présence d’une civilisation extraterrestre ainsi que leur technologie, comme les hypothétiques sphères de Dyson. Certains iront jusqu’à extrapoler, surtout le premier avril, sur les dégagements gazeux d’une civilisation en proie au “zombiisme”…

Aujourd’hui, des astrophysiciens évoquent l’idée de les détecter par le biais de leur pollution industrielle… Et pourquoi nous serions les seuls à polluer notre planète ??

Pour rappel, les chlorofluorocarbures (CFC) sont des polluants de la couche d’ozone presque entièrement produit par l’homme et ils agissent pendant des dizaines de milliers d’années. Pour les astrophysiciens à Harvard, cela signifie que, s’il y a une civilisation extraterrestre semblable à la nôtre, les CFC pourraient être la clé pour trouver ces étrangers.

Pour ce faire, ils comptent sur la future mise en service d’une nouvelle technologie. Dans quelques années, la NASA lancera son nouveau télescope spatial James Webb, qui captera la lumière des étoiles filtrée par les atmosphères des exoplanètes. En comparant le spectre de la lumière avant et après son passage à travers une atmosphère, les astrophysiciens peuvent déterminer les gaz qui la composent.

Transit-Spectrscopie

Habituellement, quand les scientifiques recherchent des signes de vie, ils tentent de détecter l’oxygène, une molécule très réactive qui n’existe que dans l’atmosphère de la Terre parce que la photosynthèse des plantes et des bactéries l’alimentent constamment. Mais si nous voulons nous concentrer sur la vie intelligente et pas seulement les plantes et les bactéries, peut-être que nous devrions chercher la pollution industrielle.

Le trio d’astrophysiciens à Harvard a calculé que le JWST pourrait en effet détecter les CFC sur une planète en orbite autour d’une naine blanche. Les gaz comme le méthane et l’oxyde nitreux, qui sont également le signe d’une vie (telle que nous la connaissons) et l’activité humaine et peut-être extraterrestre, seraient également détectables.

Cela suppose que ces E.T soient aussi destructeurs envers leur planète, que nous le sommes.

Ironiquement, l’un des plus grands désavantages des CFC, leur durée de vie qui peut aller jusqu’à 100 000 ans, nous permettrait de détecter des civilisations extraterrestres et leur héritage polluant même bien longtemps après leur disparition.

L’étude publiée sur ArXiv : Detecting industrial pollution in the atmospheres of earth-like exoplanets.

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