Sélectionner une page

Où pourrait être idéalement placé un extraterrestre qui tenterait de détecter la Terre en utilisant notre niveau de technologie

9 Sep 2017 | 0 commentaires

Comme à chaque rentrée, le Guru est débordé, il a donc du retard et il espère que vous lui pardonnerez de la forme plus ou moins condensée de ses derniers articles…

L‘astronome Robert Wells de L’université Queen’s de Belfast et ses collègues ont inversé les rôles dans la traque aux planètes à l’extérieur de notre système solaire (exoplanètes), dans une nouvelle étude qui se met à la place d’un observateur extrasolaire qui pourrait détecter la Terre en utilisant notre niveau de technologie actuel. Au moins neuf exoplanètes, selon l’équipe, sont idéalement placées pour observer les transits de la Terre.

Wells et ses collègues d’Allemagne et du Royaume-Uni ont identifié des parties du ciel lointain à partir desquelles les planètes de notre système solaire pourraient être vu passé devant le Soleil, les soi-disant « zones de transit », concluant que les planètes terrestres (Mercure, Vénus, Terre et Mars) sont beaucoup plus susceptibles d’être repérés que les planètes géantes les plus éloignées (Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune).

Représentation de la détection d’une planète (exoplanète) par la méthode du transit. (Les astronomes ne profitent pas d’une belle image, mais juste de la courbe de luminosité…)

Selon Wells :

Les plus grandes planètes bloqueraient naturellement davantage de lumière lorsqu’elles passent devant leur étoile. Cependant, le facteur le plus important est en fait la proximité de la planète avec son étoile mère, puisque les planètes terrestres sont beaucoup plus proches du Soleil que les géantes gazeuses, elles seront plus susceptibles d’être vues en transit.

Pour chercher des mondes où des civilisations auraient la meilleure chance de repérer notre système solaire, les astronomes ont cherché des parties du ciel à partir desquelles plus d’une planète pouvait être vue traversant la face du Soleil.

Ils ont constaté que trois planètes au maximum pourraient être observées de n’importe où en dehors du système solaire.

Image montrant où les transits des planètes du système solaire peuvent être observés. Chaque ligne représente l’endroit où une des planètes pourrait être détectée en transit, avec la ligne bleue représentant celle de la Terre. (2MASS / A. Mellinger / R. Wells)

Selon le coauteur de l’étude, Katja Poppenhaeger, également de l’université Queen’s de Belfast :

Nous estimons qu’un observateur positionné au hasard aurait environ 1 chance sur 40 d’observer au moins une planète. La probabilité de détecter au moins deux planètes serait environ 10 fois plus faible, et d’en détecter trois serait 10 fois plus faible que cela.

Parmi les milliers de mondes connus en dehors de notre système solaire, l’équipe a identifié 68 exoplanètes à partir desquelles d’hypothétiques observateurs verraient une ou plusieurs des planètes de notre système solaire transiter le soleil.

Neuf de ces planètes, HATS-11b, 1RXS 1609b, LKCA 15b, WASP-47b, c, d, e, WASP-68b et WD 1145 + 017b, sont idéalement placés pour observer les transits de la Terre, bien qu’aucun monde de ces mondes n’est estimé être habitable.

L’étude publiée dans The Monthly Notices of the Royal Astronomical Society : Transit Visibility Zones of the Solar System Planets et présentée sur le site de l’université Queen’s de Belfast : Queen’s research shows how an alien observer might detect Earth.

Faire un Don !

Pourquoi ?

Parce qu’il n'y a aucune publicité ici et que le Guru compte sur la générosité de ses lecteurs(trices) pour continuer à faire vivre GuruMeditation (...et son créateur par la même occasion). D'autres méthodes vous seront proposées en plus de PayPal.

“Saumon-mouth” : ce saumon préhistorique géant avait des dents semblables à des défenses

Comme tout droit sorti du film RRRrrrr!!!, ,avec son bestiaire à défenses de poulemouth, chevalmouth, chienmouth… voici un saumon préhistorique arborant des défenses.

Les plus anciens fossiles d’Oncorhynchus rastrosus datent d’environ 12 millions d’années, le long de la côte californienne. Ce saumon vivait le long des côtes pacifiques de l’Amérique du Nord et du Japon, atteignant une taille de 2,4 mètres et pesant 200 kg. De précédentes études des fossiles ont montré que le saumon du Pacifique…

Des cellules synthétiques capables de se former d’elles-mêmes agissent comme des cellules vivantes avec des capacités supplémentaires

À l’aide d’ADN et de protéines, des scientifiques ont créé de nouvelles cellules synthétiques qui agissent comme des cellules vivantes. En brouillant la frontière entre les matériaux artificiels et vivants, ces cellules peuvent être reprogrammées pour remplir de multiples fonctions, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles technologies de biologie synthétique censées dépasser les capacités de la nature.

Les cellules tirent leur structure et leur stabilité de leur cytosquelette, une structure de protéines qui enferme et protège d’autres composants…

Des scientifiques clonent deux furets en voie de disparition à partir de cellules congelées en 1988

Actuellement, il n’y a que 370 furets à pieds noirs vivants et tous descendent des sept mêmes furets élevés dans le cadre d’un programme de restauration dans les années 1980. Cela signifie que leur population présente une faible diversité génétique, ce qui ajoute encore plus de problèmes à une espèce déjà en difficulté.

Selon l’US Fish and Wildlife Service (USFWS), le département de l’Intérieur des États-Unis qui s’occupe de la gestion et la préservation de…

Des chercheurs découvrent la plus ancienne preuve irréfutable de l’existence du champ magnétique terrestre

Des chercheurs ont retrouvé au Groenland un témoignage du champ magnétique terrestre vieux de 3,7 milliards d’années, fournissant ainsi la plus ancienne estimation de son intensité à partir d’échantillons de roches entières.

Selon Claire Nichols, du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et chercheuse principale :

Il s’agit d’une avancée très importante, car nous essayons de déterminer le rôle de l’ancien champ magnétique lorsque la vie sur Terre est apparue.

L’analyse estime que le champ magnétique de la planète à l’époque semble avoir été remarquablement similaire à…

Une vaste étude génétique reconstitue l’arbre phylogénétique des plantes à fleurs

Au moyen de données génomiques provenant de plus de 9500 espèces, des botanistes ont dressé la carte des relations évolutives entre les plantes à fleurs. Ce nouvel arbre phylogénétique aidera les scientifiques à reconstituer les origines des plantes à fleurs et à orienter les futurs efforts de conservation.

Les plantes à fleurs et à fruits, appelées angiospermes, représentent environ 90 % des plantes terrestres. Elles sont essentielles au maintien des écosystèmes de la Terre…

D’étranges îles découvertes par la NASA sur un lac de lave de la lune de Jupiter, Io

La NASA a découvert une merveille géologique sur Io, la lune ardente de Jupiter, le monde le plus volcanique du système solaire. Les survols effectués par la sonde Juno ont révélé des montagnes inhabituellement escarpées et jusqu’alors inconnues, ainsi que de surprenantes îles dans un lac de lave.

En utilisant les données de Juno, les chercheurs ont créé des animations qui mettent en valeur ces lacs volcaniques et ces imposantes montagnes…

L’affaissement des villes chinoises est le signe d’un problème beaucoup plus global

Des dizaines de scientifiques chinois ont tiré la sonnette d’alarme en s’appuyant sur une analyse détaillée des données satellitaires pour déterminer les mouvements des sols à travers la Chine, en écrivant qu’un tiers des citadins du pays pourraient se retrouver dans une « ville en train de s’affaisser ».

Dirigée par Zurui Ao, Xiaomei Hu et Xie Hu de l’Université normale de Chine du Sud et de l’Université de Pékin, la recherche publiée cette semaine…

La voile solaire avancée de la NASA s’est déployée sans encombre dans l’espace

La NASA a lancé son système de voile solaire composite avancé (Advanced Solar Sail) à bord d’une fusée Electron de RocketLab, déployant ainsi une voile de 9 mètres en orbite terrestre basse…

Des millions de joueurs du jeu vidéo Borderlands 3 font avancer la recherche biomédicale

Plus de 4 millions de joueurs jouant à un mini-jeu de science citoyenne dans le jeu vidéo Borderlands 3 ont aidé à reconstituer l’histoire de l’évolution microbienne des bactéries de l’intestin humain…

La vieille sonde Voyager 1 de la NASA rétablit la transmission de ses données après 5 mois de charabia

La sonde Voyager 1 a renvoyé des données exploitables pour la première fois depuis plus de 5 mois, ce qui laisse espérer que la mission, vieille de 46 ans, pourra enfin reprendre ses activités normales.

La sonde interstellaire préférée de la NASA a transmis samedi au centre de contrôle de la mission des données sur la santé et l’état de ses systèmes embarqués…

Photos : Lorsque deux satellites dans des directions opposées se croisent dans l’espace à 10 000 km/h

La sonde Lunar Reconnaissance Orbiter (LRO) de la NASA a pris une photo parfaitement synchronisée lorsqu’elle a croisé le chemin d’un autre engin spatial en orbite autour de la lune.

La sonde LRO, qui est en orbite autour de la lune depuis 15 ans, a pris plusieurs images de l’orbiteur lunaire Danuri de l’Institut de recherche aérospatiale de Corée, alors que les deux engins spatiaux, voyageant sur des orbites presque parallèles, se sont croisés dans des directions opposées au cours de trois orbites entre le 5 et le 6 mars…

Le professeur physicien Peter Higgs, célèbre pour avoir prédit l’existence du boson de Higgs, meurt à l’âge de 94 ans

Le professeur Peter Higgs, lauréat du prix Nobel, physicien théoricien britannique célèbre pour avoir prédit l’existence d’une nouvelle particule, le boson de Higgs, est décédé lundi 8 avril. L’université d’Édimbourg, où Higgs était professeur émérite, a annoncé mardi qu’il était « décédé paisiblement chez lui … à la suite d’une courte maladie ».

Les bosons de Higgs sont l’excitation quantique du champ de Higgs, un champ qui remplit tout l’univers et qui interagit avec les particules…

Voyager 1 : Les ingénieurs de la NASA ont repéré la puce défectueuse qui pourrait permettre de réparer l’ordinateur de la plus vieille sonde spatiale

L’une des plus anciennes (47 ans) et des plus lointaines sondes envoyées dans l’espace par l’humain, la sonde Voyager 1 souffre d’une importante défaillance qui l’empêche de transmettre des données scientifiques ou techniques vers la Terre. Les ingénieurs de la NASA ont réduit le problème de la sonde Voyager 1 à une seule puce défectueuse. Il pourrait désormais être possible de contourner la mémoire corrompue et de remettre la sonde interstellaire en état de marche…

Les astronautes sont conscients de la distance à laquelle ils "volent" dans l’espace en dépit de la microgravité

Des scientifiques étudiant les astronautes à bord de la Station spatiale internationale ont déterminé que les humains sont étonnamment doués pour s’orienter et évaluer la distance qu’ils ont parcourue en microgravité.

Selon Laurence Harris, spécialiste de la vision et de la perception du mouvement à l’université York au Canada, auteur principal de la nouvelle étude…

Pin It on Pinterest

Share This