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De plus en plus d’eau de fonte engendre lacs, rivières et cascades en Antarctique

22 Avr 2017 | 1 commentaire

rivière-Glace

Les plateformes de glaces flottantes qui renforcent l’Antarctique sont moins glacées que ce que l’on pensait. Elles sont remplies d’eau courante. Une nouvelle recherche révèle le réseau étendu d’eau de fonte des couches de glace de l’Antarctique et a constaté que, contrairement à ce que l’on estimait, des lacs et des rivières et même des chutes d’eau, créés par la fonte sont courantes depuis au moins sept décennies.

Image d’entête (clic pour agrandir) : une grande cascade à la plate-forme de glace Nansen où des canaux d’eau de fonte d’été se jettent dans l’océan, un processus qui protège apparemment la plateforme de glace de l’effondrement. (Jonathan Kingslake et Col./ université Columbia/ Nature)

Deux nouvelles études analysent l’imagerie satellitaire obtenue de l’Antarctique datant de 1973 et les photographies aériennes datant de 1947. Les océans qui se réchauffent font fondre les couches de glace de bas en haut, tandis que le réchauffement des températures de l’air les fait fond du haut vers le bas, créant des bassins et des rivières d’eau liquide sur la surface du continent.

Les chercheurs ont constaté qu’au cours des 70 dernières années, un système de drainage de l’eau de fonte l’a transporté sur le continent de l’Antarctique à travers les glaces flottantes qui l’entourent, parcourant jusqu’à 120 km et créant des étangs pouvant atteindre les 80 km de long.

Infographie tirée de l’étude (clic pour agrandir) : eaux de fonte de surface s’écoulant autour de l’Antarctique cartographié dans cette étude (les croix rouges dans la carte au centre). Les images a et l montrent des exemples de systèmes de drainage en surface consistant en ruisseaux et étangs (1947-2015). Les lignes noires de démarcations représentent la frontière entre la glace reposant sur une surface et la glace flottante. (Jonathan Kingslake et Col./ université Columbia/ Nature)

Eau courante-fonte-antarctique

Ce n’est pas une excellente nouvelle pour la stabilité de la plate-forme de glace. L’eau est lourde et le poids peut provoquer la fissuration de la glace sous ces lacs. Selon la glaciologue Alison Banwell dans une analyse distincte des études dans la revue scientifique Nature :

Si un lac s’écoule soudainement à travers une crevasse vers l’océan en dessous, le déficit de charge de la surface de la plate-forme de glace peut induire plus de crevasses, provoquant potentiellement une réaction en chaîne de lacs drainant. Ce processus aurait pu être responsable en 2002 de la dissolution à grande échelle de la barrière de glace Larsen B en Antarctique, lorsque plus de 2000 lacs se sont vidés en quelques jours.

Tout cette eau finit dans l’océan, contribuant à l’élévation du niveau de la mer. Comme le soulignent les chercheurs :

Les barrières de glace sont très importantes. Ce sont d’une certaine manière les portes et les gardiens de l’Antarctique.

Le National Environmental Satellite, Data, and Information Service américain estime que si la plate-forme de glace de l’Antarctique, qui couvre 98% du continent, fond le niveau de la mer augmenterait jusqu’à 60 m.

Tout cette eau de fonte inquiète les scientifiques du climat, mais il y a néanmoins un point positif, du moins selon l’une des études.

Un réseau fluvial que les chercheurs ont étudié se termine en une cascade de 130 m de large (image d’entête) qui peut évacuer toute la quantité d’eau de fonte produite par la plate-forme de glace chaque année en seulement sept jours. Cela pourrait stabiliser la plateforme de glace, puisque l’eau de fonte se retrouve immédiatement dans l’océan au lieu de s’accumuler sur le plateau de glace et de fendre la glace en dessous.

Selon les chercheurs :

L’évacuation de l’eau de fonte par les rivières de surface peut amortir l’impact de l’augmentation des températures.

Au moins en cas de rupture des couches de glace. Malheureusement, ces systèmes de drainage sont encore très efficaces pour évacuer l’eau dans l’océan, ce qui affectera encore l’élévation du niveau de la mer.

Les deux étude réalisées par les chercheurs de l’université Columbia (New York, États-Unis) :

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