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Les plus anciens fossiles découverts pourraient faire reculer l’apparition de la vie de plusieurs centaines de millions d’années

3 Sep 2016 | 0 commentaires

Goeenland-glacier

Les plus anciens fossiles jamais découverts ont été trouvés au Groenland et ils semblent avoir conservé les premiers signes de la vie de la Terre.

Datant d’il y a environ 3,7 milliards d’années, ils contiennent des traces de stromatolites, des couches de sédiments empilées par d’anciennes colonies bactériennes aquatiques et ils pourraient repousser les origines de la vie, dans les archives fossiles, de 220 millions d’années.

Avant la découverte de ce fossile, la plus ancienne preuve connue de vie était des  stromatolites fossiles de 3 480 000 000 d’années trouvés dans la région de Pilbara, en Australie-Occidentale.

Selon le chercheur principal Allen Nutman de l’université de Wollongong en Australie :

L’importance de stromatolites est que non seulement ils fournissent une preuve évidente d’une ancienne vie qui est visible à l’oeil nu, mais également qu’ils sont des écosystèmes complexes.

Cela indique qu’il y a 3,7 milliards d’années, la vie microbienne était déjà diversifiée. Cette diversité montre que la vie est apparue dans les premières centaines de millions des quelques années d’existence de la Terre, ce qui est conforme aux calculs des biologistes montrant la grande antiquité du code génétique de la vie.

Les fossiles ont été découverts dans les plus anciennes roches sédimentaires connues dans le monde, enfermés dans la ceinture de roches vertes Isua, qui longe le bord de la calotte glaciaire du Groenland.

Bien que ces roches aient été étudiés depuis des décennies, les fossiles étaient cachés par les chutes de neige constante, mais Nutman et son équipe sont arrivés au bon moment, quand la neige et la glace commençaient à fondre.

Les fossiles, prélevés de l’éperon rocheux et qui sont maintenant en cours d’analyse en Australie, contiennent de minuscules cônes de seulement 1 à 4 centimètres de hauteur. Les chercheurs affirment que leurs structures et leurs couches internes ressemblent exactement aux stromatolites anciennes et modernes.

La roche de 3,7 milliards d’années présentant des traces de vie microbiennes. (Nutman et col.)
Isua-fossile

Selon  Alexandra Witze :

La texture des roches environnantes suggère qu’elles ont été fixées au fond d’une mer peu profonde, comme les stromatolites qui se trouvent aujourd’hui dans des endroits tels que les Bahamas et l’Australie-Occidentale.

Et les roches contiennent des minéraux carbonates tels que la dolomite, qui sont également fréquente chez les stromatolites.

Si l’équipe peut confirmer que ce sont vraiment les anciennes marques d’organismes de 3,7 milliards d’années, cela rendra la vie difficile à ceux qui sont chargés d’expliquer comment l’évolution a pu produire ces organismes relativement complexes, si tôt dans l’histoire de la Terre.

Nutman et son équipe suggèrent que la vie sur Terre serait probablement apparu au cours de la phase de l’Hadéen, l’éon géologique qui va de la formation de la Terre, il y a environ 4,65 milliards d’années lorsque des débris en orbite autour du Soleil se sont accumulés dans notre planète, à 4 milliards d’années environ.

Mais il n’y avait rien de plaisant sur Terre pendant cette période, appelée le grand bombardement tardif. Notre planète aurait été constamment bombardée par des astéroïdes si destructeurs qu’ils auraient soustraient des morceaux de la Terre pour former notre Lune.

Les chercheurs ont débattu pendant des années sur la durée de ces douches implacables d’astéroïdes et Nutman fait valoir qu’elles auraient probablement ralenti au fil du temps, ce qui aurait permis à la vie d’évoluer.

Selon les chercheurs :

Même lorsque l’Hadéen s’est terminé, une pluie finale de grands astéroïdes est descendue sur Terre au début de l’Archéen qui a suivi, peut-être lâché lorsque les planètes géantes Saturne, Uranus et Neptune ont dérivé vers la ceinture d’astéroïdes de Kuiper.

Ce cataclysme, connu comme le bombardement tardif, a frappé la Terre il y a entre 3,9 et 3,8 milliards d’années.

Alors, comment la vie a-t-elle évolué à travers ce chaos ? L’équipe devra maintenant trouver des preuves soutenant que leurs fossiles contiennent des signes d’une ancienne vie afin de convaincre les scientifiques dubitatifs face à leur trouvaille.

L’équipe prévoit de retourner sur le site pour voir s’il y a davantage de signes de vie dans la zone entourant les fossiles et ils espèrent trouver des dépôts de matières organiques qui ont accompagné les bactéries ainsi que leurs formations en stromatolites.

A suivre…

L’étude publiée dans Nature : Rapid emergence of life shown by discovery of 3,700-million-year-old microbial structures.

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Selon Claire Nichols, du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et chercheuse principale :

Il s’agit d’une avancée très importante, car nous essayons de déterminer le rôle de l’ancien champ magnétique lorsque la vie sur Terre est apparue.

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