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Menstruations dans l’espace : comment ça se passe ?

26 Avr 2016 | 4 commentaires

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Depuis nos premiers pas dans l’espace, les menstruations humaines, plus communément appelées règles, dans cet environnement sans gravité, représentèrent une problématique bien étrange et mystérieuse pour les ingénieurs. D’innombrables choses rentrent en ligne de compte dans la planification d’un lancement et avant que Sally Ride (en image d’entête) devienne la première femme américaine à aller dans l’espace, en 1983, les tampons et les serviettes hygiéniques n’ont jamais fait partie de ce processus.

Les ingénieurs de la NASA prévoyaient même d’envoyer 100 tampons pour la première mission de Ride, qui devait durer une semaine. Il était clair qu’ils ne maitrisaient pas le sujet. Et ils ne sont pas les seuls. Le personnel médical de la NASA n’est pas sûr de savoir quelle incidence aura la microgravité sur les règles. Est-ce que le sang coulera comme il se doit, ou sera-t-il reflué dans l’utérus pour finalement causer des problèmes de santé ?

Il se trouve que les menstruations dans l’espace ne sont pas très différentes de celles sur Terre. Des femmes ont vécu et travaillé dans l’espace depuis des décennies et sans aucun souci. Mais le problème est que toutes les données disponibles sur les règles dans l’espace se rapportent à des missions de courte durée.

Les chercheurs se demandent maintenant ce qui se passera quand les astronautes effectueront des missions plus longues, comme vers Mars et au-delà. Les systèmes d’élimination des déchets à bord de la Station Spatiale Internationale (ISS) ne sont pas conçus pour traiter le sang menstruel, le système sanitaire est relié à un système de récupération d’eau qui recycle l’urine en eau potable. L’hygiène personnelle est loin d’être idéale dans l’espace en raison de l’approvisionnement en eau limité.

En conséquence, selon une nouvelle étude (lien plus bas) du Centre pour la Médecine Spatiale au Baylor College of Medicine (Etats-Unis), les astronautes se tournent de plus en plus vers des contraceptifs oraux pour ne pas avoir de règles pendant le vol spatial et la formation. La forme la plus courante de suppression est la “commune” pilule de progestérone par voie orale.

La deuxième option la plus populaire est un dispositif intra-utérin (DIU), comme le stérilet qui est inséré dans l’utérus par un médecin et qui peut durer de trois à cinq ans. Mais la capacité de supprimer les menstruations d’une femme dépend en grande partie du type de DIU utilisé. Il en existe deux types : cuivre et hormonal, ce dernier étant le plus efficace. Les implants sous-cutanés représentent une autre option et sont sûrs pour trois ans au maximum.

il y a également les injections de Depo-Provera (acétate de médroxyprogestérone) une hormone semblable à la progestérone. Elle doit être administrée une fois toutes les 12 semaines et peut être utilisée en toute sécurité pendant deux à trois ans. Par contre, il y a peut-être un risque (en cours d’étude) de perte de masse osseuse avec cette méthode, ce qui est déjà un problème pour tout humain se retrouvant en apesanteur pendant une longue période.

Mais les meilleures méthodes de suppression des règles restent la pilule ou le stérilet. Il est important de noter qu’aucune de ces méthodes ne garantit la suppression complète des  menstruations. Chaque femme est différente, mais certaines méthodes sont plus fiables que d’autres. Aucune étude récente ne montre un quelconque danger à totalement “sauter” les menstruations.

Selon Varsha Jain du King College de Londres et son équipe qui ont réalisé cette nouvelle étude, il y a une autre préoccupation : le poids des pilules. Transporter un approvisionnement de trois ans de pilules de contrôle des naissances dans l’espace n’est pas très pratique/ économique.

Selon Jain :

Une mission d’exploration de trois ans exige environ 1 100 pilules, dont l’emballage ajouterait à la masse et aux déchets pour le vol.

Ainsi opter pour un DIU ou un implant pourrait être le meilleur choix d’une astronaute. Il supprimerait le problème de surpoids, pourrait être implanté avant la mission et ne serait remplacé qu’une fois l’astronaute revenue sur Terre.

Des études supplémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre les effets des hormones et la perte osseuse en microgravité. Mais une chose est sûre, nous ferions mieux de le découvrir avant de coloniser une nouvelle planète.

L’étude publiée dans Nature : Medically induced amenorrhea in female astronauts.

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