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Les résultats d’une récente étude sur le "Syndrome de la tête qui explose"

3 Avr 2015 | 14 commentaires

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De nouveaux résultats indiquent que près d’un étudiant (d’âge universitaire) sur cinq a été réveillé par un bruit brutal qui n’existe pas réellement. Connu comme le « Syndrome de la tête qui explose, » ce problème semble être plus fréquent et perturbateur qu’on ne le pensait.

Vous connaissez peut-être déjà ce syndrome, il est caractérisé par un bruit exceptionnellement fort dans la tête (parfois décrit comme « une explosion »), généralement pendant les transitions éveil-sommeil ou sommeil-éveil. Bien que bénigne, l’expérience peut être extrêmement stressante.

Selon le psychologue Brian Sharpless de l’université de l’état de Washington State , un expert des troubles du sommeil et auteur principal d’une récente étude étude sur la prévalence du STE parmi les étudiants, ils peuvent engendrer certains problèmes sur un nombre relativement restreint de personnes, si les épisodes se produisent trop fréquemment, perturbant régulièrement le sommeil, ou devenant vraiment anxiogène avant le coucher ou, face à la méconnaissance du syndrome, craignant que cela cache quelque chose de plus grave.

En effet, l’effet ne dure qu’un bref moment, mais chez certaine personne cela peut leur laisser à penser à une attaque ou à une hémorragie cérébrale, ou qu’ils deviennent fous. Craignant la stigmatisation, certaines personnes refusent d’en parler à leur conjoint ou à un médecin, ce qui peut expliquer pourquoi il est rarement abordé dans la littérature scientifique. Les théories du complot sont parfois utilisées pour expliquer ce qui se passe, comme l’utilisation d’une sorte d’arme à énergie dirigée.

Il y a peu de choses de connues sur les causes du STE ou sa prévalence. Selon les données cliniques, elle n’arrive qu’aux personnes de la cinquantaine et plus. Des études antérieures ont suggéré qu’elle se manifeste surtout chez les femmes, ou parmi ceux qui souffrent de paralysie du sommeil isolée, un trouble du sommeil dans lequel une personne ne peut effectuer de mouvements musculaires volontaires ou parler lors du réveil . Avec son équipe de l’Université de l’État de Washington, Sharpless a mené une enquête afin d’approfondir le sujet.

Il a utilisé un diagnostic clinique pour évaluer 211 étudiants sur le STE et la paralysie du sommeil isolée. La taille de l’échantillon peut sembler un peu petite et démographiquement limitée, mais elle est considérée comme la plus grande enquête sur le STE à ce jour.

Les résultats ont montré que 18% des étudiants ont expérimenté des STE au moins une fois dans leur vie et que c’est un trouble récurrent pour au moins 16% d’entre eux. Les chercheurs ont appris que la prévalence du STE est à peu près égale entre les sexes, mais qu’il a été ressenti par près de 37% de ceux déjà diagnostiqués avec une paralysie du sommeil isolée. Selon Sharpless, la relation entre STE et la paralysie du sommeil isolée pourrait être liée à un processus physique ou psychologique sous-jacent commun, ou le fait que les étudiants souffrent davantage de troubles du sommeil et d’insomnie. L’étude a également montré qu’un petit pourcentage d’élèves qui subisse le STE à un point tel que cela devient un vrai problème dans leur vie.

Comme le syndrome apparait lorsqu’une personne est sur le point de s’endormir, les scientifiques théorisent que cela est lié à des problèmes avec la séquence d’arrêt entreprise par le cerveau. Ils l’assimilent à un ordinateur qui s’arrête dans des phases distinctes, en commençant par la motricité, l’audition, et les neurones visuels. En utilisant cette analogie, les chercheurs ont émis l’hypothèse que les neurones auditifs d’une personne lors du STE s’activent toute à la fois, au lieu de s’éteindre correctement.

Selon  Sharpless :

C’est pourquoi vous obtenez ces bruits fous-fort que vous ne pouvez pas expliquer, et ils ne sont pas de réels bruits dans votre environnement.
La même partie du cerveau, la formation réticulée du tronc cérébral, semble être impliqué dans les paralysies du sommeil isolées, ce qui peut expliquer pourquoi certaines personnes souffrent des deux conditions.

Le chercheur espère que les cliniciens considèreront ce problème plus sérieusement, à la lumière des résultats de son équipe.

Le laboratoire de Sharpless s’efforce maintenant de déterminer qu’elles sont les facteurs psychologiques et comportementaux, qui pourraient rendre le STE plus susceptibles de se produire.

L’étude publiée dans The Journal of Sleep Research: Exploding head syndrome is common in college students et décrite sur le site de l’université de l’état de Washington : ‘Exploding head syndrome’ affects more young than thought.

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