Ce n’est pas aujourd’hui que nous atteindrons les 530 kilomètres par seconde pour quitter la Voie lactée
En observant des étoiles se déplacer rapidement dans notre galaxie, des scientifiques ont déterminé que, si nous voulions quitter la Voie lactée, notre vaisseau spatial devrait atteindre la vitesse de 537 kilomètres par seconde (soit 0,2% de la vitesse de la lumière), ce qui est très loin d’être possible actuellement.
Tilmann Piffl, de l’Institut Leibniz d’astrophysique de Potsdam, en Allemagne, et ses collègues ont utilisé les plus récentes données des relevés du Radial Velocity Experiment (RAVE). L’enquête utilise le télescope Schmidt (chambre de Schmidt) de 1,2 m de l’ Observatoire anglo-australien, en Australie, pour mesurer les distances d’étoiles et la vitesse à laquelle elles s’éloignent ou se rapprochent de nous, ainsi que d’autres propriétés. Le dernier relevé a étudié environ 426 000 étoiles. L’équipe en a sélectionné 90, des étoiles au déplacement rapide, dont la vitesse et la position ont été déterminées beaucoup plus précisément. Certaines d’entre elles se déplacent à plus de 300 kilomètres par seconde.
L’équipe a ensuite étudié différents modèles de galaxies spirales, de la taille de la Voie lactée, pour déterminer celles qui correspondaient le mieux aux étoiles observées et à leurs vitesses. Les galaxies simulées, les plus appropriées, avaient une masse solaire d’environ 1,6 billion (1600 000 000 000).
Avec la masse probable de la galaxie, l’équipe a ainsi calculé la vitesse de libération des objets dans le voisinage de notre système solaire. Pour échapper aux griffes de la gravitation de notre galaxie, un vaisseau spatial devra atteindre les 537 kilomètres par seconde. Pour la comparaison, une fusée a besoin d’atteindre les 11,2 kilomètres par seconde pour échapper à la gravité de la Terre.
Les moteurs de fusée conventionnels ne le peuvent actuellement pas. Cela exigerait trop de carburant et même les récents moteurs ioniques, qui sont assez efficaces pour les longs voyages à travers le système solaire, atteindraient, au maximum, 15 kilomètres par seconde environ.
Mais les scientifiques spéculent qu’un système de propulsion alimenté par de l’énergie libérée par la combinaison de la matière avec l’antimatière pourrait faire l’affaire. Le défi, bien sûr, serait de trouver les moyens de créer et de confiner de grandes quantités d’antimatière, ce qui reste, pour l’instant, inconcevable.
L’étude publiée sur ArXiv : The RAVE survey: the Galactic escape speed and the mass of the Milky Way.
Allons déjà jusqu’à Proxima Centuri, on verra après !
Penser à sortir de notre galaxie alors que ce n’est qu’après plus de 30 ans qu’un engin humain est sorti du système solaire …
Mais au moins, cela fait une motivation pour nos scientifiques pour faire fonctionner leur méninges ^_^
Et si on utilisait les attractions planétaires pour prendre de la vitesse, on en aurait peut-être assez ???
Non, la catapulte gravitationnelle permets (si je ne dis pas de connerie) d’utiliser le mouvement d’une planète pour accélérer ce qui fait qu’il faudrait arriver sur la planète de bas en haut (par rapport au soleil) et faire un virage de 90 degrés grâce à la planète et on ne récupérerait que très peu d’énergie et on ne peut pas faire ça des centaines de fois à raison d’une fois par année à une vitesse orbitale autour du soleil ça prendrait beaucoup trop de temps et à mon avis ça ne marcherait pas si le vaisseau va déjà super vite
Ce n’est pas du tout mon domaine (je ne suis qu’un simple biologiste)
Mais je crois bien que c’est déjà le cas. En ce qui concerne les sondes voyagers, elles ont justement utilisé les forces gravitationnelles des planètes pour se « catapulter » en dehors de notre système.
Utiliser la force des planètes ou mieux d’une étoile permet je crois d’obtenir une énergie (et donc une vitesse) 10 fois plus importante qu’avec une propulsion motorisée seule.
Peu importe les progrès que nous ferons, nous continueront toujours d’utiliser cet effet pour gagner du temps.
Si des extra-terrestres venaient à envoyer des sondes, ils utiliseraient certainement eux aussi ces effets
Mais où sont les sondes autoréplicatives des extraterrestres ?
C’est parfaitement faisable, et avec des fusées chimiques en plus! suffit de faire le plein de carburant une fois dans la ceinture d’astéroïdes, puis sur chaque astéroïde qu’on croisera entre le système solaire et l’extérieur de la voie lactée.
Le principal problème c’est qu’on a pas le droit à une fusée à plusieurs étages (au delà de mars, on va bien en avoir besoin pour le premier trajet) parce qu’il faudra partir avec une fusée entière à chaque étape de plus si on utilise de l’eau comme carburant il va être très difficile de le séparer en hydrogène et en oxygène une fois dehors du système solaire (faudra beaucoup de panneaux solaires ou un moteur nucléaire)