Cette irrésistible envie de le serrer si fort… de le croquer ou de le manger tout cru est normale !
Il est vraiment à croquer !
Le fait de regarder des photos d’animaux mignons au travail peut aider à augmenter la productivité, mais une nouvelle étude constate que ces adorables images peuvent aussi révéler un comportement agressif.
Nous avons tous ressenti cette envie de serrer très très fort quelque chose qui est vraiment, vraiment mignon. Du lapereau, au caneton, aux joues dodues d’un bébé. Aux Philippines, ils ont même un mot pour cela : gigil, l’envie de pincer ou de serrer quelque chose qui est insupportablement mignon.
Deux étudiants diplômés en psychologie à l’Université de Yale, quant à eux, dénommèrent cette impulsion : “cute aggression” ou agressivité face au mignon. les chercheurs précisent quand même que, quand il parle d’agression, celle-ci n’est pas réelle et aucun préjudice physique n’est porté à l’objet mignon.
Les chercheurs ont ensuite converti cette impulsion en science mesurable, dont les résultats ont été présentés vendredi dernier à la réunion annuelle de la Society for Personality and Social Psychology à la Nouvelle-Orléans. Leur méthodologie est assez créative et avant de vous la décrire, une petite page de publicité :
Humm, la “terrinette de lapineau”…
Les chercheurs ont commencé par montrer des images d’animaux considérés soit comme mignons, drôles ou neutres à 109 participants en ligne. Ce caractère mignon était fondé sur un consensus général d’études précédentes qui inclue des qualités telles que des traits arrondis, de grands yeux écartés et un grand ratio de taille tête au corps. Les participants ont reçu des phrases comme « C’est mignon ! », « Je ne peux pas résister ! » et « Je veux serrer quelque chose ! » Et il leur a été demandé d’évaluer la pertinence de ces réactions selon la leur (sur une échelle de 1 à 100). Les résultats sont clairs : plus l’animal est mignon, plus la réponse est d’une “mignonne agressivité”.
Mais exprimer une agression ou une perte de contrôle est très différent de la mettre en acte. Ainsi, les chercheurs ont élargi l’étude pour inclure une deuxième phase. Et ils n’ont probablement pas eu trop de mal à trouver des participants.
Pour la deuxième partie, les chercheurs ont amené 90 participants dans un laboratoire, leur ont fourni de l’emballage à bulles d’air et leur ont montré des photos d’animaux mignons, drôles ou neutres. l’unité de mesure, dans cette partie, est le nombre de bulles éclatées pendant le visionnage. Les téléspectateurs des drôles d’animaux ont percé une moyenne de 80 bulles lors d’une séance et les membres du groupe neutre en ont éclaté environ 100 chacun. Mais les personnes qui ont vu les animaux mignons ont percé 120 bulles d’air !
Ainsi, les chercheurs ont vérifié que l’agressivité face au mignon existe, mais ils ignorent encore pourquoi nous le faisons. Ils suggèrent que cela pourrait être le résultat d’un désir inassouvi de prendre soin des animaux mignons, puisqu’ils ne sont que des images. Ou c’est peut-être une expression négative pour une émotion positive. Ou peut-être que nos cerveaux sont juste ironique.
Ainsi, la douce brute Lennie Small, du roman de Steinbeck : “Des souris et des hommes”, n’est pas seul dans son amour trop étouffant des lapereaux, mais heureusement, la plupart d’entre nous sommes capable de résister à l’envie de nous faire une bonne “terrinette de chaton”… ou du moins de nous contenter d’éclater les bulles d’air d’un papier d’emballage.
L’étude a été présentée à la conférence annuelle de la Society for Personality and Social Psychology à La Nouvelle-Orléans et est en cour de validation pour une publication dans un journal peer-reviewed. Elle a été décrite dans une interview réalisée par LiveScience : ‘I Wanna Eat You Up!’ Why We Go Crazy for Cute.
Je pense que l’explication se situe plus probablement du côté du sadisme. Quelque chose de mignon est par définition faible et sans défense, donc facile à détruire. L’annihilation totale d’une bestiole mignonne (de façon virtuelle ou imaginaire, bien sûr…) nous permet donc d’assouvir notre appétit de destruction et nous confère un sentiment de toute puissance.
Lut ! 🙂 Je pense que Seb n’a pas tort. Nous avons tous un instinct de prédateur bien caché au fond de nous même et il peut s’exprimer de différentes manières…. Une proie facile qu’on aimerait protéger mais qu’on peut tout aussi facilement détruire…
C’est peut-etre un sentiment de defense du plus faible….. Comme entendre un parent engueuler son rejeton dans la rue va (probablement) vous faire reagir voir penser a intervenir….. Ou encore la chienne du voisin qui va vous sauter dessus parceque elle a mis bas et vous voit comme une menace!
Bref, avant de parler de desir de destructon du monde, j’obterai pour l’agacement d’etre face a un etre sana defense
Kawaii ! 🙂
Et merci pour ce moment de nostalgie avec le père Ducrasse, c’est un de mes grand fou-rires 😀
Voir aussi la gerboulade et les vômiettes de veau ^^
et si …. cette irresistible envie de meurtre etait generée par l’adrenaline, faisant monter notre agressivité, donc notre capacité a defendre becs et ongles cette petite chose faible envers et contre tous ?
ainsi les bébés animaux aux traits arrondis, de grands yeux écartés et un grand ratio de taille tête au corps, pourraient dechainer(ou augmenter) les capacitésde defense des d’adultes vis à vis de predateurs. ???
je suis dégoûter car la 1er image est paisible est vraiment adorable mais si ont descends un petit peu et ont ont lit en dessous de la vidéo et bien on voit que les personne n ont aucune
pitié contre certain animaux qui normalement ne devrait être manger