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Les énormes dinosaures avaient aussi d’énormes puces.

6 Mai 2012 | 0 commentaires

Pseudopulex jurassicus

Les parasites du jurassique, environ 10 fois plus grand que les puces d’aujourd’hui, se seraient faufilés sur un dinosaure énorme, rampant sur son ventre mou et le piquant, sans doute douloureusement, affirment des chercheurs qui ont découvert récemment les fossiles des organismes ressemblant aux puces.

La seule bouée de sauvetage possible pour les dinosaures était que ces sangsues ne pouvaient pas sauter comme les puces modernes (il aura d’ailleurs fallu 40 ans pour résoudre le mystère du saut de la puce). Même si des recherches précédentes suggèrent que les dinosaures étaient également les premiers animaux tourmentés par les poux.

Les fossiles des deux nouvelles espèces de puce identifiés s’appellent Pseudopulex jurassicus et Pseudopulex magnus, et ont été découverts en Mongolie intérieure. Ces “fossiles de compression”, plutôt que d’impressions, sont de réels insectes fossilisés qui se sont très bien conservés pendant des millions d’années selon Chungkun Shih, professeur invité à travailler avec le coauteur Dong Ren de l’Université normale de la Capitale de Pékin.

Ci-dessous : fossile et représentation de la Pseudopulex jurassicus.

Pseudopulex jurassicus

Pseudopulex jurassicus2

Les insectes auraient eu des corps plats comme les punaises ou les tiques, et les griffes assez longues pour atteindre les écailles couvrant un dinosaure afin qu’ils puissent se tenir tout en suçant son sang. Les puces modernes sont plus comprimées latéralement et ont de plus courtes antennes, des caractéristiques qui leur permettent de se déplacer rapidement à travers la fourrure ou les plumes de leurs hôtes.

La plus petite des nouvelles espèces, vivant il y a quelque 165 millions d’années, P. jurassicus mesurait environ 17 millimètres de longueur, sans les antennes, avec des pièces buccales s’étendant certaine jusqu’a 3,4 mm, soit plus du double de la longueur de la tête.

Sa monstrueuse homologue, la Pseudopulex magnus, qui a vécu il y a environ 125 millions d’années, était encore plus grande, avec une taille de 22,8 mm et des pièces buccales qui atteignent près de 5,2 mm en longueur.

Ci-dessous : fossile et représentation de la Pseudopulex magnus.

p-magnusp-magnus2

Cette grande taille ainsi que les longues pièces buccales dentelées, pour percer la peau dure et épaisse de leurs hôtes, laissent à penser que ces ectoparasites primitifs auraient vécu sur et sucé le sang de créatures relativement importantes, telles que les dinosaures à plumes et / ou les ptérosaures ou les mammifères de taille moyenne, qui se trouvaient dans le Crétacé inférieur, mais pas durant le Jurassique moyen selon les chercheurs.

Pour savoir quels dinosaures pourraient avoir eu besoin de colliers antipuce, l’équipe à consulter les informations concernant la coexistence des animaux qui vivaient à l’époque et au même endroit que ces insectes. Pendant le Jurassique moyen, s’étaient les dinosaures à plumes comme le Pedopenna daohugouensis et le Epidexipteryx hui. Durant le Crétacé inférieur, lorsque vivait la P. magnus , le Sinosauropteryx prima et le Microraptor gui pourraient avoir servi d’hôtes.

Les deux insectes fossiles paraissent ressembler à des « puces » de dinosaures, mais sans images à haute résolution et de la microscopie, ainsi qu’une comparaison des fossiles actuels, toutefois, ils ne peuvent pas dire s’ils appartiennent à la même espèce.

Elles n’ont pas de pattes de derrière faites pour le saut; à un certain moment dans l’évolution de la puce, elle a acquis la capacité de se catapulter de 50 à 100 fois la longueur du corps. Même si, les puces d’aujourd’hui semblent fuir les plus grands animaux, avec 94 % des 2300 espèces connues qui attaquent les mammifères, la plupart restent sur les oiseaux.

L’étude publiée sur Current Biology : The 165-Million-Year Itch. Images de Taiping Gao et Chungkun Shih de l’université normale de Pékin, Chine.

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