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Pourquoi le Grand collisionneur de hadrons ne croit pas aux fantômes ?

25 Fév 2017 | 17 commentaires

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Selon les derniers sondages 54 % des Français, 42 % des Américains et 52 % des personnes vivants au Royaume-Uni croient aux fantômes, ce qui est plutôt énorme quand vous considérez que personne n’a jamais trouvé une preuve irréfutable qu’ils existent.

La physique tend à approuver qu’ils n’existent pas car, comme l’a souligné le physicien théoricien britannique Brian Cox de l’Université de Manchester, il n’y a pas de place dans le modèle standard de la physique pour une substance ou un milieu qui puissent transmettre notre information après la mort et qui reste indétectable du grand collisionneur de hadrons (LHC).

Lors d’un épisode de l’émission radiophonique The Infinite Monkey Cage diffusée sur la BBC, Cox a expliqué que :

Si nous voulons une sorte de modèle qui porte des informations qui persistent concernant nos cellules vivantes, alors nous devons précisément spécifier quel milieu soutient ce modèle, et comment il interagit avec les particules de matière à partir desquelles nos corps sont faits.

En d’autres termes, nous devons inventer une extension du modèle standard de la physique des particules qui a échappé à la détection du grand collisionneur de hadrons, ce qui est presque inconcevable aux échelles d’énergie typiques des interactions de particules dans notre corps.

L’astrophysicien Neil deGrasse Tyson, qui participait également à l’émission, a demandé :

Si je comprends ce que vous venez de déclarer, vous venez d’affirmer que le CERN, le Centre européen pour la recherche nucléaire, a réfuté l’existence des fantômes.

Cox de répondre :

– Oui !

Il est devenu évident que le modèle standard de la physique est une théorie incomplète, avec plusieurs trous béants que les physiciens ont essayé de boucher pendant des décennies, mais Cox précise que l’existence des fantômes ne relève pas des “inconnues connues” du modèle standard. Pour le physicien, l’idée contredit directement l’une des lois les plus rigoureusement testées et fondamentales de l’Univers dont nous disposons, la deuxième loi de la thermodynamique.

Ce principe affirme que l’entropie totale d’un système isolé augmente toujours avec le temps. L’entropie est une mesure de l’aléatoire ou du désordre au sein d’un système fermé ou isolé et la deuxième loi de la thermodynamique affirme que lorsque l’énergie utilisable est perdue, le chaos augmente et sans une énergie supplémentaire placée dans un système, cette progression vers le désordre ne peut jamais être inversé. En d’autres termes, l’énergie est toujours perdue en chaleur dans n’importe quel système, que ce soit une machine à laver ou l’Univers, et vous ne pourrez jamais récupérer toute l’énergie que vous y mettez. Le principe peut être utilisé pour expliquer pourquoi le temps va toujours de l’avant, pourquoi il y a un passé, un avenir et un présent et pourquoi vous ne pouvez pas “dé-brouiller” un œuf, parce que cela abaisserait l’entropie de l’Univers.

Comment cela s’applique-t-il aux fantômes ?

Comme nous ne pouvons pas les toucher et interagir avec eux, les fantômes ne peuvent pas être faits de matière, mais d’énergie. Et si l’énergie est forcément perdue dans tout système, en particulier si ceux-ci font quoi que ce soit qui nécessite d’en utiliser plus, comme le déplacement, d’émettre de la lumière, ou d’émettre des bruits effrayants, ils leur seraient impossible de maintenir leur existence pendant une période significative de temps.

Le deuxième coup de grâce provient du Grand collisionneur de hadrons, bien qu’il y ait des choses sur l’Univers que nous ne pouvons toujours pas expliquer en utilisant ce grand accélérateur de particules, ce qu’il nous permet de bien détecter c’est l’énergie et la façon avec laquelle elle entraine l’information de nos cellules.

Si nous supposons que l’énergie qui alimente les fantômes n’est pas une substance ou un support entièrement nouveau, mais qu’elle perdure à partir de notre entrée dans la vie, cette mystérieuse force contrôlant les particules qui composent nos cellules aurait été détectée par le Grand collisionneur de hadrons.

Selon Cox :

Je dirais que s’il y a une sorte de substance qui gouverne nos corps, qui fait bouger nos bras et nos jambes, elle doit interagir avec les particules sur lesquelles sont fabriqués nos corps.

Et comme nous avons fait des mesures de haute précision des interactions entre les particules, mon affirmation est qu’il ne peut y avoir une telle source d’énergie qui entraine nos corps.

DeGrasse Tyson ajoute à cela en disant que, comme beaucoup de gens, il a connu d’étranges expériences dans le passé, mais il attend encore de vraiment trouver un phénomène qui défie sa connaissance complète de la physique, des mathématiques et de l’astrophysique.

Mais cela ne signifie pas qu’il n’a pas l’envie très humaine de vouloir y croire :

En ce moment, il y a un mystère, et c’est un peu amusant. Cela me permet de comprendre, et même d’embrasser, l’envie que les gens doivent vouloir qu’il y ait ce profond mystère, tel que les fantômes d’ancêtres. J’ai un faible pour ce qu’est cet état psychologique, parce que je l’ai ressenti par intermittence, sauf que je continuais à explorer et à obtenir une réponse.

L’épisode concerné de The Infinite Monkey Cage.

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