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Apparemment cela ne vous rendra pas personnellement plus heureux mais les plus brillantes nations obtiennent de très bon score concernant les estimations sur le bien être de leur population, comparé aux pays avec un classement au niveau intellectuel plus bas.

C’est ce qui ressort d’une étude menée par Ruut Veenhoven de l’Université d’Erasmus, Rotterdam (Pays-Bas) et Yowon Choi qui appartient au très bien nommé Center for Happiness Studies (Centre pour les Études sur le bonheur) à l’Université nationale de Séoul en Corée du Sud.

L’éducation à, dans un sens, pour but de développer l’intelligence, mais cela a t’il aussi un impact sur le bonheur, s’est demandée Veenhoven et Choi ? Les plus brillants étudiants font-ils les plus heureux citoyens ? Les chercheurs ont exploré le rapport entre l’intelligence et le bonheur sur deux niveaux, au micro-niveau de l’individu et au macro-niveau des nations. Sur ce dernier, ils ont analysé les données de 23 études et n’ont trouvé aucune corrélation entre le Q.I. enregistré et les mesures de bonheur chez les individus. Pourtant, au macro-niveau, ils ont trouvé un fort rapport positif, au sein de 143 nations, entre une moyenne plus élevée du Q.I. à travers un pays et une plus haute moyenne de bonheur comparé aux pays avec un Q.I. moyen plus faible.

On notera que les tests du Q.I ont été récemment sérieusement remis en cause et que d’autres recherches trouvent que la simplicité de la vie moderne tendrait à nous rendre plus bête

Cela suggère, selon les scientifiques, que la présence d’un nombre important de personnes intelligentes promeut la moyenne du bonheur dans le pays, bien qu’elles même, ces personnes ne soient pas nécessairement plus heureuses.

Pourquoi cela ? Les auteurs suggèrent que l’intelligence ajoute au bonheur seulement de manière indirecte, à travers ses effets sur la société. Les gens sont plus heureux dans les pays développées que dans ceux en développement et le fonctionnement d’une société développée exige une population intelligente.

Pourquoi alors, les personnes intelligentes ne sont, elles-mêmes, pas plus heureuses que leurs compatriotes moins intelligents ? Les auteurs déduisent, avec certaine curiosité, que le développement de l’intelligence à un prix, comme les nombreuses années passées sur les bancs scolaires et à ce qu’ils se réfèrent comme un développement unilatéral associé. Ils demandent l’attention du secteur de l’éducation pour ce mal caché.

L’étude au format PDF ici : Does  intelligence boost happiness ? Smartness of all pays more that being smarter than others.

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