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Comment un voyage à la vitesse de la lumière vous tuerait presque instantanément.

6 Nov 2012 | 22 commentaires

Warp-Speed

Votre Guru a déjà évoqué les problèmes liés à un voyage à la vitesse de la lumière, tant au niveau technique, qu’au niveau physiologique et même si la NASA essaie de développer son propre moteur à distorsion, les voyages ultrarapides dans l’espace restent fatals.

Une étude (lien plus bas) vient donc préciser, notamment, ses effets sur le corps humain et ainsi assombrir un peu plus l’univers des fans de Star Trek.

Afin de parcourir des distances astronomiques en un rien de temps, les humains ont besoin de voyager à des vitesses proches de celle de la lumière. Ce faisant, les voyageurs couvriraient de très grandes distances très rapidement et, grâce aux excentricités de la relativité, ils percevraient le périple comme n’ayant pris que quelques minutes en raison d’un effet connu sous le terme de dilatation du temps, qui comprime le temps perçu.

Le problème, c’est que voyager à des vitesses proches de la lumière provoque également d’autres effets. William A. Edelstein et Arthur D. Edelstein, des physiciens américains à l’Université Jhon Hopkins, soulignent que l’hydrogène, dans n’importe qu’elle vaisseau capable de voyager à la vitesse de la lumière, l’empêcherait aussi de se déplacer à cette même vitesse.

Ils expliquent :

Malheureusement, alors que la vitesse du vaisseau approcherait celle de la lumière, l’hydrogène interstellaire H, bien que seulement présent à une densité d’environ 1,8 atomes/cm3, se transformerait en un rayonnement intense qui tueraient rapidement les passagers et détruirait l’instrumentation électronique. En outre, la perte d’énergie du rayonnement ionisant traversant la coque du navire représente une charge thermique qui augmenterait et qui nécessiterait donc beaucoup d’énergie afin de refroidir le vaisseau.

En d’autres termes, voyager à une vitesse proche de la lumière vous bombardera tellement de radiations que vous serez littéralement vaporisé. Donc, même s’il était possible de créer un engin capable de se déplacer à la vitesse de la lumière, il ne serait pas en mesure de transporter des passagers.

Au lieu de cela, il y a une limite de vitesse naturelle imposée par les niveaux sûr de radiations due à l’hydrogène, signifiant que l’homme ne peut pas aller plus vite que la moitié de la vitesse de la lumière à moins qu’ils soient prêts à mourir presque instantanément. Tristesse et désespoir… Mais la science n’a pas dit son dernier mot.

L’étude publiée sur Natural Science : Speed kills: Highly relativistic spaceflight would be fatal for passengers and instruments.

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