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Le Guru vous a présenté un béluga qui tentait d’imiter la voix humaine et un chien qui comprend le vocabulaire d’un enfant de 3 ans. Un éléphant qui parle n’était en réalité qu’une question de temps…

Dans cette vidéo, vous allez faire la connaissance de  Koshik, un éléphant qui parle coréen. Capturé par Angela Stoeger-Horwath de l’Université de Vienne en Autriche, spécialiste de la communication chez les gros mammifères, les images montrent l’animal répondre "choah" à son soigneur, le mot coréen pour “bon” et “annyong”, qui signifie “bonjour”. Son discours est un peu étouffé dans la vidéo mais il est plus nette dans un clip audio juste en-dessous.

Selon Stoeger-Horwath, qui étudie les aptitudes verbales de Koshik depuis qu’elle l’a repéré dans une vidéo YouTube diffusée en 2006 (ci-dessous), son discours est apparu parce qu’il avait besoin de liens sociaux.

Tout comme Noc le béluga, Koshik a grandi en captivité, sans autres éléphants autour, alors il se lia d’amitié avec les humains en imitant ce qu’ils disaient. Son vocabulaire, qui se compose de cinq mots, inclut des commandes qui lui sont données par son soigneur comme “se coucher”. Bien qu’il répond à ces ordres, il ne s’attend pas à ceux qui les écoutent fassent la même chose, ce qui suggère qu’il ne comprend pas ce qu’il dit.

Comme les éléphants n’ont pas de lèvres, Koshik produit ses vocalisations en mettant sa trompe dans sa bouche. Toutefois, les chercheurs ne savent pas exactement comment il la déplace pour parler. "Notre recherche suggère que Koshik déplace en quelque sorte son conduit vocal pour imiter les caractéristiques de la parole humaine”, selon Stoeger Horwath.

De gauche à droite, l’éléphant Koshik, Angela Stoeger-Horwath et un de ses collègues de l’université de Vienne

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Ces derniers temps, Koshik ne parle plus aussi souvent coréen. Il a récemment acquis une petite amie qui ne comprends pas cette langue (…), elle est donc courtisée avec des sons d’éléphants, le naturel revenant toujours au galop.

En attendant la publication de sa recherche dans un journal peer-reviewed, le site du Mammal Communication Lab de l’université de Vienne où exerce Angela Stoeger-Horwath.

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