Maj 07.03.2011,  Au final un communiqué de la NASA nous apprend que, je cite :

«La NASA est un organisme scientifique et technique engagé à une culture d’ouverture avec les médias et le public. Bien que nous apprécions le libre échange des idées, des données et informations dans le cadre de la recherche scientifique et technique, la NASA ne peut pas se tenir derrière ou de soutenir une prétention scientifique à moins qu’elle n’ait été évaluées par des pairs ou un examen approfondi par d’autres experts qualifiés. Ce document a été soumis en 2007 à l’International Journal of Astrobiology. Toutefois, le processus d’examen par les pairs n’a pas été rempli pour cette soumission. La NASA, aussi, n’était pas au courant de la présentation récente du document du Journal de la cosmologie ou de la publication ultérieure du journal. D’autres questions doivent être adressées à l’auteur du papier. « – Dr Paul Hertz, scientifique en chef de la direction de la NASA Science mission à Washington.

l’annonce ici : NASA Statement on Astrobiology Paper by Richard Hoover

Et l’article originel (2005) de la NASA ici : www.nasa.gov – NASA Finds Life at ‘Extremes’

Encore toute mes confuses… GuruMed

 

MAJ 21:15 : Cette information est à prendre avec des pincettes ! L’origine de l’étude qui est assez bien fournie en détails (lien plus bas) et largement diffusée, reste à vérifier.  Selon certaine source  : Did scientists discover bacteria in meteorites? elle est infondée, alors que d’autres, habituellement rigoureuses, l’évoque sérieusement : NASA scientist finds ‘alien life’ fossils, ou le DayliMail : I s this what an alien looks like? Nasa scientist claims to have found out-of-this-world bacteria in meteorite. Je confirmerais …

 

Nous ne serions pas seuls dans l’univers et les formes de vie extraterrestres auraient beaucoup en commun avec ce que nous connaissons de la vie sur Terre, sont les très récentes conclusions d’un scientifique de la NASA.

Dans une étude parue en fin de semaine dans la revu The journal of cosmology, l’astrobiologiste reconnu, le Dr Richard Hoover décrit les derniers résultats de son étude d’une classe très rare de météorites, appelé CI1 chondrites carbonées.

Dans des  fragments appartenant à la même météorite,  des scientifiques y découvraient cette semaine aussi, des traces d’ammoniaques permettant de rajouter des indices à l’apparition de la vie sur Terre (mon article : Origine de la vie : un caillou de l’espace prétend que nous sommes tous des extras terrestres, encore !).

Sa recherche a été effectuée dans une salle stérile, en utilisant la technologie la plus avancée de micro-analyse : un microscope électronique à balayage et un Microscope électronique à balayage à émission de champ de haute résolution, qui ont permis au Dr Hoover de rechercher la surface de météorite pour des preuves de restes de vie fossilisée. Après avoir fracturé des tranches de l’intérieur de ces météorites, il a découvert les restes de plusieurs espèces de cyanobactéries qui ont une qualité unique : elles peuvent se développer dans les pires des conditions.

Selon le Dr Hoover, la possibilité d’une contamination a été complètement écartée. Bien que de nombreuses bactéries se ressemblent et peuvent être associées aux espèces génériques de la Terre, il y en a d’autres qui y sont totalement étrangères. Ni lui, ni d’autres experts, qui ont vu les résultats de l’observation, n’ont une idée de ce que ces créatures peuvent être.

À gauche, des restes fossilisés, morphotype de la cyanobactérie Calothrix trouvé sur la météorite en comparaison de celle vivant sur Terre (à droite) avec un diamètre de 0,8 μ :

Le Dr Carl Gibson du Centre d’astrophysique et des sciences spatiales au Scripps Institute et à l’Université de Californie à San Diego a déclaré : « M. Hover a fourni au monde des preuves extraordinaires pour soutenir des affirmations extraordinaires, cette découverte modifie complètement notre point de vue de la nature de la vie et notre place dans l’Univers, Le monde ne sera plus jamais le même. « 

Le Dr David Marais, un astrobiologiste du Centre de recherche Ames de la NASA, se dit très prudent. Des revendications similaires ont été faites avant et se sont révélées être fausses. «C’est une affirmation extraordinaire et donc je vais avoir besoin de preuves extraordinaires», a déclaré Marais.

Sachant que l’étude sera controversée, la revue a invité les membres de la communauté scientifique à analyser les résultats et à écrire des commentaires critiques à l’avance. Bien qu’aucun ne soit encore en ligne, les commentaires seront affichés près de l’article, a déclaré le Dr Rudy Schild, un scientifique avec le centre Harvard-Smithsonian pour l’Astrophysique et le rédacteur en chef du Journal de la cosmologie. «Étant donné la nature controversée de sa découverte, nous avons invité 100 experts et avons émis un appel général à plus de 5.000 scientifiques de la communauté scientifique afin d’examiner les documents et proposer une analyse critique», Schild rajoute dans la note de l’éditeur, ainsi que dans l’article : « Aucun autre journal dans l’histoire de la science n’a subi un tel contrôle et jamais dans l’histoire de la science, la communauté scientifique eu la possibilité d’analyser de façon critique, un article si important de recherche, avant qu’il ne soit publié. »

Si les découvertes du Dr Hoover peuvent être vérifiées de façon indépendante, selon Marais, les résultats devraient être considérés comme “une signature potentielle de la vie. »

Le Dr Hoover, quant à lui, n’est pas inquiet au sujet du processus et est ouvert à toute autre explication.  À suivre …

La longue étude du Dr Richard Hoover à découvrir ici : Fossils of Cyanobacteria in CI1 Carbonaceous Meteorites: Implications to Life on Comets, Europa, and Enceladus.

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