Sélectionner une page

Femme_astronauteAstronautes Dr. N. Jan Davis (gauche) and Dr. Mae C. Jemison (droite) à l’intérieur de la navette spatiale Endeavor.

Un véritable voyage vers Mars est encore un projet lointain, mais cela n’a pas empêché les scientifiques de la NASA et beaucoup de commentateurs moins qualifiés, de spéculé sur la question délicate de savoir comment, nos intrépides pionniers,  perpétueront la race humaine au-delà des confins de la Terre. Même si vous pouvez trouver dans l’espace un partenaire sexuel, il n’y aura pas que l’absence de gravité à combattre.

Vous avez peut être entendu parler de cette mission, Mars 500, de l’ESA (Agence spatiale Européenne)  et du  roscosmos (l’Agence spatiale fédérale russe) qui tente de faire vivre artificiellement à un équipage, un voyage avec atterrissage sur Mars. J’ai suivi sa mise en place qui a débuté le 3 juin 2010, mais ne l’ai jamais évoqué sur ce site, manque de temps et d’intérêt de ma part, très certainement. La surface rouge sur laquelle deux hommes en combinaison ont récemment posé le pied était en faite un hangar à Moscou, de la taille d’un terrain de tennis.

Les scientifiques de l’ESA tentent ainsi d’apprendre comment les voyageurs de l‘espace se comporteraient si ils étaient enfermés 520 jours dans un vaisseau spatial en direction de Mars avec la même, continuelle compagnie de 5 personnes des 6 qui composent l’équipage. Dans cette expérience, la partie sexualité n’a pas été évoquée…

Par pudeur ?! les études concernant la sexualité dans l’espace surgissent à l’improviste parfois plusieurs mois après les premiers travaux de recherches. J’avais déjà écrit sur ce sujet, mais basé sur l’observation de fétus de poissons (Sexe et voyage spatial ne font pas bon ménage) et les résultats étaient mauvais.

Pour le long voyage vers Mars une recherche de Tore Straume, responsable scientifique au centre de de la NASA Ames Research en Californie montre les effets des rayonnements cosmiques sur notre cerveau, notre corps et sur une grossesse. Sans la protection du champ magnétique de la Terre, les voyageurs vers Mars seraient baignés dans un rayonnement de haute intensité, un voyage qui devrait prendre huit mois avec la technologie actuelle. Cette même technologie qui ne peut faire décoller une fusée ornementée d’un lourd blindage qui permettrait de protéger l’équipage des rayonnements . Donc, il est fortement déconseillé et même interdit aux cosmonautes, d’exposer un fœtus à des rayonnements causant des dommages à son ADN, accroissant le taux de cancer ainsi que des modifications génétiques pouvant rendre le futur enfant, infertiles et faire s’envoler les rêves de colonisation.

Il y a quand même une solution, mais elle ne pourra être réalisé qu’une fois posé sur la planète rouge. Le fœtus pourrait être protégé sur celle-ci, grâce à un abri construit à l’aide de poussière martienne : la régolithe.

Les scientifiques de la NASA tentent de réduire la durée du voyage grâce à des systèmes de propulsion avancés. Selon Tore Straume, l’utilisation d’un moteur nucléaire pourrait réduire de moitié ce long périple, même si l’équipage ne serait pas à l’abri du rayonnement à l’intérieur du vaisseau, ainsi qu’a l’extérieur.

Un autre document accompagnant la précédente étude , par Joseph Rhawn du Laboratoire de recherche sur le cerveau, suggère que les femmes astronautes pourraient être confrontées à des tentatives de viols; que les tensions sexuelles pourraient conduire à la violence (comme en témoigne le cas de l’ancienne astronaute Lisa Nowak), et que l’acte lui-même pourrait être assez compliqué en gravité zéro.

La très longue étude, ici : Radiation Hazards and the Colonization of Mars: Brain, Body, Pregnancy, In-Utero Development, Cardio, Cancer, Degeneration.

Source

Pin It on Pinterest

Share This