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La NASA, dans sa préparation à un futur voyage vers Mars, se devait d’aborder un des sujets les plus brulants : le sexe dans l’espace. Apparemment et dans un processus reproductif (je ne parlerais pas ici d’activité sexuelle) cela poserait quelques problèmes et des embryons de poissons-zèbre en ont subi les conséquences.

Une étude récente (Stephen Moorman ,Robert Johnson Medical School, Etats -Unis) montre que des embryons de poissons zèbres menés à terme en microgravité, développent des défauts crâniens qui ne sont pas dans l’instant problématiques, mais le deviendrait. Si cette expérience était rapportée à l’homme la première génération n’en souffrirait pas trop, mais les générations futures, oui et cela engendrait des problèmes de malformations crânienne ou de la mâchoire.

embryon-poisson-zèbreL’expérience consistait à placer des poissons-zèbre dans un bioréacteur qui devait imiter la microgravité pendant le développement des œufs fécondés. Les œufs éclos ils ont découvert des anomalies dans les cellules de la crête neurale qui développe le cartilage et les os crâniens des poissons. D’autres expériences de microgravité sur le poisson-zèbre  avaient déjà montré des anomalies similaires dans d’autres régions de leur corps en développement.

De même, 16 femelles souris qui avaient voyagé à bord la mission de la NASA STS-131 avaient, selon un biologiste de l’université du Kansas qui les a examinées à leur retour sur Terre : “les ovaires ratatinées, des follicules ovariens mourant et une régulation des gènes à la baisse, de la production d’œstrogènes”. Leur système de reproduction "avait fermé ses portes», dit il. 

La microgravité n’est donc pas trop bonne pour des embryons censés vivre sur Terre.

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