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Une nouvelle théorie affirme que la matière noire n’existe tout simplement pas

20 Mar 2024 | 3 commentaires

Un physicien canadien controversé, qui avait suggéré l’an dernier que l’univers était deux fois plus vieux qu’on ne le pensait, a émis une nouvelle hypothèse controversée : le cosmos ne contiendrait pas de matière noire.

Image d’entête, issue d’une précédente étude : une carte de l’univers, indiquant la position et la couleur de 200 000 galaxies, d’ici jusqu’aux confins de l’univers observable à l’aide des données du Sloan Digital Sky Survey (SDSS).  (B. Ménard & N. Shtarkman/ Oniversité Johns Hopkins)

Les observations des effets gravitationnels à l’intérieur et autour des galaxies ont conduit à ce que l’on appelle le « modèle standard de la cosmologie« . Cette théorie généralement acceptée suggère que la matière visible que nous voyons et avec laquelle nous interagissons ne représente qu’environ 5 % de la « matière » de l’univers. La matière dite « noire » serait plus de 5 fois plus abondante que la « matière normale », le reste étant constitué de la mystérieuse « énergie noire » qui serait le moteur de l’accélération de l’expansion de l’univers.

La précédente théorie de Gupta, en 2023 :

26,7 milliards d’années : et si l’Univers était 2 fois plus vieux que prévu

Bien que la matière noire n’interagisse pas avec la matière ordinaire, la lumière ou le champ électromagnétique, son existence aiderait les scientifiques à comprendre le comportement des galaxies, des étoiles et des planètes. Des efforts considérables sont déployés pour la détecter. Mais Rajendra Gupta, professeur de physique à l’université d’Ottawa au Canada, pense que ce n’est pas la seule réponse aux questions non résolues du cosmos.

Son modèle utilise une combinaison de deux théories appelées « constantes de couplage covariantes » (CCC pour covarying coupling constants) et « lumière fatiguée » (TL pour tired light). L’essence du modèle de Gupta est que les forces de la nature diminuent au cours du temps cosmique et que la lumière perd de l’énergie lorsqu’elle voyage sur de longues distances.

Selon Gupta :

Dans la cosmologie standard, l’expansion accélérée de l’univers est censée être causée par l’énergie noire, mais elle est en fait due à l’affaiblissement des forces de la nature au fur et à mesure de l’expansion, et non à l’énergie noire.

Gupta a comparé son modèle aux observations du décalage vers le rouge (rougissement de la lumière provenant de galaxies lointaines à mesure qu’elles s’éloignent) de galaxies récentes. Les simulations de cette théorie correspondent aux observations, notamment la façon dont les galaxies s’écartent les unes des autres et l’évolution de la lumière de l’univers à ses débuts.

Les recherches de Gupta ont fait la une l’année dernière lorsqu’il a suggéré que l’univers n’avait pas 13,8 milliards d’années, mais près de deux fois cet âge. Il estime que les dernières recherches apportent des preuves supplémentaires de cette réévaluation de l’âge du cosmos.

Pour Gupta :

Les résultats de l’étude confirment que nos travaux antérieurs sur l’âge de l’univers (26,7 milliards d’années) nous ont permis de découvrir que l’univers n’a pas besoin de matière noire pour exister. Plusieurs études remettent en question l’existence de la matière noire, mais la mienne est la première, à ma connaissance, qui élimine son existence cosmologique tout en étant cohérente avec les principales observations cosmologiques que nous avons eu le temps de confirmer.

Les cosmologistes ne sont cependant pas tous d’accord. Au sujet des précédentes recherches de Gupta, qui affirment que l’univers est deux fois plus vieux qu’on ne le pensait, les chercheurs s’accordent à dire que “des affirmations extraordinaires nécessitent des preuves extraordinaires”.

Pour l’instant, le modèle de Gupta reste une théorie en concurrence avec les connaissances actuelles de l’univers. Mais il fournit un nouveau cadre pour l’exploration des propriétés fondamentales de ce dernier.

L’étude publiée dans l’Astrophysical Journal : Testing CCC+TL Cosmology with Observed Baryon Acoustic Oscillation Features et présentée sur le site de l’Université d’Ottawa : New research suggests that our universe has no dark matter.

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