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Température maximale de 1 650 °C avec forte probabilité d’averses de fer en fusion : bienvenue sur l’exoplanète Tylos

9 Jan 2024 | 0 commentaires

Exoplanète Tylos 1 24

Le télescope spatial Hubble a aidé des astronomes à mesurer les changements météorologiques sur une exoplanète, qui ne figurera pas sur nos listes de voyage à faire. Les prévisions pour la planète Tylos annoncent un gigantesque ouragan, avec une température maximale de plus de 1 650 °C, suivi d’une forte probabilité d’averses de fer en fusion.

Image d’entête : représentation artistique de WASP-121 b, également connue sous le nom de Tylos, avec un énorme ouragan (jaune) faisant rage dans son atmosphère. ( NASA, ESA, Q. Changeat et col, M. Zamani (ESA/Hubble))

Les astronomes consacrent une grande partie de leur temps à la recherche d’exoplanètes potentiellement habitables. Nous recherchons des mondes rocheux avec un climat stable, des températures accueillantes, de l’eau en abondance, un abri contre les radiations et, de préférence, l’absence d’astéroïdes de type « Armageddon ». Bien sûr, nous ne nous rendrons peut-être pas sur ces planètes de sitôt, mais elles offrent les meilleures chances de repérer une vie extraterrestre à partir de leur technologie, ou de leurs émissions de gaz.

Tylos, cependant, n’est rien de tout cela. Officiellement connut sous le nom de WASP-121 b, c’est une planète de la taille de Jupiter, brûlante, qui tourne autour de son étoile si près qu’elle est sur le point d’être déchiquetée par l’intense gravité. À cette distance, une année ne dure que 31 heures et, bien entendu, on ne peut frôler la surface d’un réacteur nucléaire cosmique sans se griller un peu, les journées sur Tylos sont assez chaudes pour vaporiser le fer.

Les scientifiques ont déjà pris des clichés des systèmes météorologiques sur des exoplanètes, mais dans une nouvelle étude, une équipe a modélisé l’évolution du climat sur Tylos au fil du temps. Les chercheurs ont rassemblé des observations de Hubble de la planète réalisées en 2016, 2018 et 2019, puis les ont retraitées et comparées pour voir comment les choses évoluaient au fil des années. Ensuite, ils ont exécuté des modèles informatiques atmosphériques sophistiqués pour vérifier quels scénarios expliquaient le mieux ce qu’ils voyaient.

Les résultats furent assez spectaculaires. Tylos est en rotation synchrone, ce qui signifie que le même côté fait toujours face à son étoile hôte, créant un côté absolument brûlant de lumière du jour ininterrompue et une nuit éternelle glaciale à l’arrière. Ce différentiel de température crée bien sûr une atmosphère incroyablement turbulente où les ouragans se déchaînent en permanence, traversant la moitié de la planète d’un seul coup, avant de se disloquer.

Si vous pensiez que les ouragans sur Terre étaient terribles, sur Tylos, les températures de ces tempêtes peuvent monter en flèche jusqu’à près de 1 877 °C. Il existe en fait des étoiles plus froides que cela. Et les nuages ne sont pas constitués de vapeur d’eau, mais de fer, qui retombe en pluie sur la face nocturne.

En tant que géante gazeuse, Tylos n’a de toute façon aucune surface sur laquelle se tenir, de sorte que l’habitabilité pour la vie est hors de question avant même d’en arriver aux terribles ouragans. Néanmoins, l’équipe estime que ce travail pourrait aider à mieux caractériser les conditions météorologiques des exoplanètes et faciliter la recherche de planètes plus habitables à l’avenir.

Selon Quentin Changeat, l’un des principaux chercheurs de l’équipe :

L’ensemble des données rassemblées représente un temps d’observation important pour une seule planète et constitue actuellement le seul ensemble cohérent d’observations répétées de ce type. Les informations que nous avons extraites de ces observations ont été utilisées pour déduire la chimie, la température et les nuages de l’atmosphère de WASP-121 b à différents moments. Cela nous a permis d’obtenir une image remarquable de l’évolution de la planète au fil du temps.

Des modèles de la météo de Tylos :

L’étude publiée dans l’Astrophysical Journal et disponible en prépublication dans arXiv : Is the atmosphere of the ultra-hot Jupiter WASP-121b variable? Présentée sur le site de l’ESA : Hubble observes a changing exoplanet atmosphere et de la NASA : NASA’s Hubble Observes Exoplanet Atmosphere Changing Over 3 Years.

 

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