Ce n’est pas le climat, mais les humains qui ont provoqué le déclin des mammifères géants
De nouvelles recherches suggèrent que le succès de nos ancêtres humains s’est fait aux dépens d’autres grands mammifères, ou mégafaunes, qu’ils chassaient.
Image d’entête : Illustration : Imprimé pour la première fois dans Bryant & Gay, 1883. Sculpture sur bois de E. Bayard.
Selon Jens-Christian Svenning, professeur à l’université d’Aarhus, au Danemark, et coauteur de l’étude (lien plus bas) :
Nous avons étudié l’évolution des populations de grands mammifères au cours des 750 000 dernières années. Pendant les 700 000 premières années, les populations étaient relativement stables, mais il y a 50 000 ans, la courbe s’est brisée et les populations ont chuté de façon spectaculaire pour ne jamais se rétablir.
Les chercheurs ont examiné l’ADN de 139 grands mammifères vivants, des espèces qui ont survécu au cours des 50 000 dernières années sans s’éteindre et ils ont constaté que les populations avaient également diminué au cours de cette période.
Toujours selon Svenning :
Au cours des 800 000 dernières années, le globe a fluctué entre des périodes glaciaires et interglaciaires environ tous les 100 000 ans. Si le climat était la cause [du déclin de la mégafaune], nous devrions observer des fluctuations plus importantes lorsque le climat a changé avant 50 000 ans. Or, ce n’est pas le cas. L’homme est donc l’explication la plus probable.
L’étude publiée dans Nature : Worldwide Late Pleistocene and Early Holocene population declines in extant megafauna are associated with Homo sapiens expansion rather than climate change et présentée sur le site de l’Université d’Aarhus : People, not the climate, caused the decline of the giant mammals.
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De nouvelles recherches suggèrent que le succès de nos ancêtres humains s’est fait aux dépens d’autres grands mammifères, ou mégafaunes, qu’ils chassaient.
Image d’entête : Illustration : Imprimé pour la première fois dans Bryant & Gay, 1883. Sculpture sur bois de E. Bayard.
Selon Jens-Christian Svenning, professeur à l’université d’Aarhus, au Danemark, et coauteur de l’étude (lien plus bas) :
Nous avons étudié l’évolution des populations de grands mammifères au cours des 750 000 dernières années. Pendant les 700 000 premières années, les populations étaient relativement stables, mais il y a 50 000 ans, la courbe s’est brisée et les populations ont chuté de façon spectaculaire pour ne jamais se rétablir.
Les chercheurs ont examiné l’ADN de 139 grands mammifères vivants, des espèces qui ont survécu au cours des 50 000 dernières années sans s’éteindre et ils ont constaté que les populations avaient également diminué au cours de cette période.
Toujours selon Svenning :
Au cours des 800 000 dernières années, le globe a fluctué entre des périodes glaciaires et interglaciaires environ tous les 100 000 ans. Si le climat était la cause [du déclin de la mégafaune], nous devrions observer des fluctuations plus importantes lorsque le climat a changé avant 50 000 ans. Or, ce n’est pas le cas. L’homme est donc l’explication la plus probable.
L’étude publiée dans Nature : Worldwide Late Pleistocene and Early Holocene population declines in extant megafauna are associated with Homo sapiens expansion rather than climate change et présentée sur le site de l’Université d’Aarhus : People, not the climate, caused the decline of the giant mammals.