La très lointaine sonde Voyager 1 est victime d’un sérieux dysfonctionnement qui l’empêche de transmettre des données
Les ingénieurs de la NASA s’efforcent de corriger une nouvelle défaillance de l’un des ordinateurs à bord de la sonde spatiale Voyager 1, qui empêche l’engin, vieux de 46 ans, de transmettre des données scientifiques ou techniques au centre de contrôle de la mission sur Terre.
Image d’entête : Image d’entête : représentation artistique de la sonde Voyager 1 traversant l’espace interstellaire, c’est-à-dire l’espace entre les étoiles, dans lequel elle est entrée en 2012. (NASA/ JPL-Caltech)
Lancée en 1977 depuis le centre spatial Kennedy, Voyager 1, ainsi que sa jumelle Voyager 2, sont les sondes spatiales actives les plus anciennes qui aient jamais été lancées. Actuellement à 24 milliards de kilomètres de la Terre, Voyager 1 continue de collecter des données scientifiques alors qu’elle s’élance hors du système solaire pour un voyage sans retour dans l’espace interstellaire.
Cette illustration montre la position des sondes Voyager 1 et Voyager 2 de la NASA, à l’extérieur de l’héliosphère, une bulle protectrice créée par le Soleil qui s’étend bien au-delà de l’orbite de Pluton. (NASA/ JPL-Caltech)
Malheureusement, elle accuse aussi son âge : ses systèmes continuent de fonctionner des décennies au-delà de leurs spécifications de conception et des dysfonctionnements apparaissent de temps à autre, que les ingénieurs de la NASA, dont beaucoup n’étaient pas nés au moment du lancement de Voyager 1, doivent résoudre.
Le dernier en date concerne le fait que les données recueillies par Voyager ne sont pas renvoyées vers la Terre. À la place, la sonde transmet une chaîne de codes binaires répétitifs et dénués de sens, ce qui est loin d’être utile. Le reste de la sonde semble fonctionner normalement, recevant et exécutant les commandes du centre de contrôle de la mission au Jet Propulsion Laboratory (JPL) à Pasadena, en Californie. C’est seulement qu’il ne renvoie pas les données scientifiques et techniques.
Selon l’agence spatiale américaine, le problème se situe au niveau de l’un des trois ordinateurs de bord de Voyager, le Flight Data System (FDS). Celui-ci semble ne pas communiquer avec l’unité de modulation télémétrique (TMU) de Voyager. En conséquence, la transmission des données est, selon les termes de la NASA, « bloquée ».
Le centre de contrôle de la mission a tenté de redémarrer le système dans l’espoir qu’il se réinitialise de lui-même, mais cela n’a pas donné de résultats jusqu’à présent, de sorte que d’autres approches sont envisagées. Cependant, il faudrait des semaines pour y parvenir, car Voyager 1 est si éloignée qu’il faut 45 heures pour obtenir une réponse de la sonde à une commande de la Terre.
Annoncée sur le blog de la NASA : Engineers Working to Resolve Issue With Voyager 1 Computer.
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Les ingénieurs de la NASA s’efforcent de corriger une nouvelle défaillance de l’un des ordinateurs à bord de la sonde spatiale Voyager 1, qui empêche l’engin, vieux de 46 ans, de transmettre des données scientifiques ou techniques au centre de contrôle de la mission sur Terre.
Image d’entête : Image d’entête : représentation artistique de la sonde Voyager 1 traversant l’espace interstellaire, c’est-à-dire l’espace entre les étoiles, dans lequel elle est entrée en 2012. (NASA/ JPL-Caltech)
Lancée en 1977 depuis le centre spatial Kennedy, Voyager 1, ainsi que sa jumelle Voyager 2, sont les sondes spatiales actives les plus anciennes qui aient jamais été lancées. Actuellement à 24 milliards de kilomètres de la Terre, Voyager 1 continue de collecter des données scientifiques alors qu’elle s’élance hors du système solaire pour un voyage sans retour dans l’espace interstellaire.
Cette illustration montre la position des sondes Voyager 1 et Voyager 2 de la NASA, à l’extérieur de l’héliosphère, une bulle protectrice créée par le Soleil qui s’étend bien au-delà de l’orbite de Pluton. (NASA/ JPL-Caltech)
Malheureusement, elle accuse aussi son âge : ses systèmes continuent de fonctionner des décennies au-delà de leurs spécifications de conception et des dysfonctionnements apparaissent de temps à autre, que les ingénieurs de la NASA, dont beaucoup n’étaient pas nés au moment du lancement de Voyager 1, doivent résoudre.
Le dernier en date concerne le fait que les données recueillies par Voyager ne sont pas renvoyées vers la Terre. À la place, la sonde transmet une chaîne de codes binaires répétitifs et dénués de sens, ce qui est loin d’être utile. Le reste de la sonde semble fonctionner normalement, recevant et exécutant les commandes du centre de contrôle de la mission au Jet Propulsion Laboratory (JPL) à Pasadena, en Californie. C’est seulement qu’il ne renvoie pas les données scientifiques et techniques.
Selon l’agence spatiale américaine, le problème se situe au niveau de l’un des trois ordinateurs de bord de Voyager, le Flight Data System (FDS). Celui-ci semble ne pas communiquer avec l’unité de modulation télémétrique (TMU) de Voyager. En conséquence, la transmission des données est, selon les termes de la NASA, « bloquée ».
Le centre de contrôle de la mission a tenté de redémarrer le système dans l’espoir qu’il se réinitialise de lui-même, mais cela n’a pas donné de résultats jusqu’à présent, de sorte que d’autres approches sont envisagées. Cependant, il faudrait des semaines pour y parvenir, car Voyager 1 est si éloignée qu’il faut 45 heures pour obtenir une réponse de la sonde à une commande de la Terre.
Annoncée sur le blog de la NASA : Engineers Working to Resolve Issue With Voyager 1 Computer.
Article vide sur les problèmes de la sonde voyager1, dommage !