La sonde russe s’écrase sur la Lune, l’Inde espère faire mieux
La bataille que se livrent l’Inde et la Russie pour devenir la première nation à réussir à faire atterrir un engin spatial sur le pôle sud de la Lune a pris un tournant.
L’agence spatiale russe Roscosmos a confirmé avoir perdu la communication avec sa sonde Luna 25 samedi. Il s’est avéré par la suite que la sonde est entrée dans une vrille incontrôlée avant de s’écraser sur la surface lunaire.
Image d’entête : selfie pris par l’atterrisseur Luna 25 en route pour la Lune. (Roscosmos)
Selon un communiqué de Roscosmos :
L’appareil s’est placé sur une orbite imprévisible et a cessé d’exister à la suite d’une collision avec la surface de la lune.
En cas d’atterrissage réussi lundi, Luna 25 serait devenu le premier engin spatial à se poser sur le pôle sud de la Lune. Par extension, la Russie aurait devancé ses rivaux de l’espace dans l’exploration de cette région relativement inconnue, censée contenir des gisements de glace et des métaux rares. Avant la mission Luna-25, la dernière mission russe sur la Lune remontait à 47 ans.
En revanche, l’Inde a une chance de mériter ce prestige. Le vaisseau spatial Chandrayaan-3 de l’Organisation indienne de recherche spatiale (ISRO) est actuellement en orbite autour de la Lune, et l’atterrisseur Vikram devrait toucher le sol mercredi. Si tout se passe bien, sa trappe s’ouvrira pour libérer le l’astromobile (rover) lunaire de l’ISRO, qui explorera la zone à la recherche d’eau et prélèvera des échantillons de matériaux de surface.
L’Inde a déjà frôlé l’histoire une fois. En 2019, son vaisseau spatial Chandrayaan-2 a également perdu le contrôle et s’est écrasé sur le pôle sud de la Lune.
Si la deuxième tentative de l’ISRO est couronnée de succès, ce sera pour une fraction du prix des programmes spatiaux concurrents. Alors que le coût des programmes de la NASA et de l’Agence spatiale européenne s’élève à neuf chiffres ou plus, Chandrayaan-3 a été lancé avec un budget de seulement 6,1 milliards de roupies, soit 64 millions d’euros.
Il sera suivi par le réseau Deep Space Network de la NASA, composé d’antennes satellites situées à Goldstone, en Californie, à Madrid, en Espagne, et à Canberra, avant l’atterrissage.
Via l’agence spatiale russe Roscosmos.
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La bataille que se livrent l’Inde et la Russie pour devenir la première nation à réussir à faire atterrir un engin spatial sur le pôle sud de la Lune a pris un tournant.
L’agence spatiale russe Roscosmos a confirmé avoir perdu la communication avec sa sonde Luna 25 samedi. Il s’est avéré par la suite que la sonde est entrée dans une vrille incontrôlée avant de s’écraser sur la surface lunaire.
Image d’entête : selfie pris par l’atterrisseur Luna 25 en route pour la Lune. (Roscosmos)
Selon un communiqué de Roscosmos :
L’appareil s’est placé sur une orbite imprévisible et a cessé d’exister à la suite d’une collision avec la surface de la lune.
En cas d’atterrissage réussi lundi, Luna 25 serait devenu le premier engin spatial à se poser sur le pôle sud de la Lune. Par extension, la Russie aurait devancé ses rivaux de l’espace dans l’exploration de cette région relativement inconnue, censée contenir des gisements de glace et des métaux rares. Avant la mission Luna-25, la dernière mission russe sur la Lune remontait à 47 ans.
En revanche, l’Inde a une chance de mériter ce prestige. Le vaisseau spatial Chandrayaan-3 de l’Organisation indienne de recherche spatiale (ISRO) est actuellement en orbite autour de la Lune, et l’atterrisseur Vikram devrait toucher le sol mercredi. Si tout se passe bien, sa trappe s’ouvrira pour libérer le l’astromobile (rover) lunaire de l’ISRO, qui explorera la zone à la recherche d’eau et prélèvera des échantillons de matériaux de surface.
L’Inde a déjà frôlé l’histoire une fois. En 2019, son vaisseau spatial Chandrayaan-2 a également perdu le contrôle et s’est écrasé sur le pôle sud de la Lune.
Si la deuxième tentative de l’ISRO est couronnée de succès, ce sera pour une fraction du prix des programmes spatiaux concurrents. Alors que le coût des programmes de la NASA et de l’Agence spatiale européenne s’élève à neuf chiffres ou plus, Chandrayaan-3 a été lancé avec un budget de seulement 6,1 milliards de roupies, soit 64 millions d’euros.
Il sera suivi par le réseau Deep Space Network de la NASA, composé d’antennes satellites situées à Goldstone, en Californie, à Madrid, en Espagne, et à Canberra, avant l’atterrissage.
Via l’agence spatiale russe Roscosmos.