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Un satellite européen de cartographie des vents revient sur Terre lors d’une rentrée contrôlée historique

1 Août 2023 | 0 commentaires

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Dans le cadre d’une expérience historique, l’Agence Spatiale Européenne (ESA) a effectué une rentrée contrôlée de son satellite Atmospheric Dynamics Mission-Aeolus (ADM-Aeolus) lors d’une manœuvre destinée à réduire le risque que de tels événements liés à la fin de vie de satellites ne créent des débris spatiaux ou des fragments atteignant le sol.

Image d’entête : représentation artistique du satellite ADM-Aeolus. (ESA)

Lancé le 22 août 2018, Aeolus était un satellite d’observation de la Terre de l’ESA qui fut le premier à être équipé d’instruments permettant d’effectuer des mesures précises pour créer des observations du profil des composantes du vent à l’échelle mondiale. Il a également été le premier satellite capable de mesurer les vents depuis la surface de la Terre jusqu’à la stratosphère à une altitude de 30 000 m.

Dépassant de 18 mois sa durée de vie de 3 ans, le carburant des propulseurs utilisés pour ajuster l’orbite du satellite s’épuisait et l’augmentation récente de l’activité solaire a provoqué une expansion de l’atmosphère terrestre, ce qui a entraîné une consommation de carburant encore plus importante.

En conséquence, le centre de contrôle de la mission a décidé de mettre fin à la mission. Cette décision n’a rien d’exceptionnel, mais l’ESA souhaitait profiter de l’occasion pour tester une manœuvre étroitement contrôlée destinée à rendre la rentrée des engins spatiaux hors d’usage beaucoup plus sûre que ne l’exigent les normes actuelles.

Les différentes phases de la rentrée d’ADM-Aeolus. (ESA)

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Au cours de la première des quatre phases, l’orbite d’Aeolus a été ramenée à une altitude de 280 km. Les propulseurs ont ensuite été utilisés pour réduire l’altitude à 250 km, au cours de laquelle les ingénieurs de l’ESA ont évalué la capacité de l’engin spatial à effectuer de grandes manœuvres à basse altitude.

Au cours de la deuxième phase, Aeolus a effectué quatre manœuvres en cinq jours pour descendre à une altitude de 150 km. La troisième phase l’a ramené à 120 km d’altitude. Il est ensuite passé à la phase IV, au cours de laquelle le carburant des propulseurs et les fluides des batteries ont été largués afin de minimiser le risque d’explosion par dispersion de débris.

Selon l’ESA, une fois la phase IV achevée, Aeolus a été mis hors tension, de sorte que l’agence spatiale n’a pu suivre aucun transpondeur radio. Cependant, le radar TIRA a montré qu’Aeolus était resté sur la trajectoire prévue. L’US Space Command a confirmé par la suite que le satellite avait brûlé le 28 juillet 2023 au-dessus de l’Antarctique.

Annoncée sur le blog de l’ESA : Bye Bye Aeolus – a historic end to a trailblazing mission et sur son site : Aeolus: a historic end to a trailblazing mission.

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