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Un mystérieux signal radio provenant de l’étoile la plus proche du Soleil a été détecté

22 Déc 2020 | 0 commentaires

Autant votre Guru demandait aux Aficionados de la recherche extraterrestre de ce calmer concernant son précédent article sur la détection d’émissions Radio d’un autre monde, autant ici, ils pourront laisser libre cours à leur imagination, même si…

Il se passe quelque chose d’étrange près de l’étoile la plus proche du soleil. Un mystérieux signal radio provient de Proxima Centauri, une étoile trop pâle pour être vu à l’œil nu depuis la Terre. Elle est à un jet de pierre cosmique d’ici, à seulement 4,2 années-lumière. Un mystérieux signal émane de l’étoile, découvert dans des données archivées recueillies l’année dernière.

Image d’entête : représentation artistique du système planétaire autour de Proxima Centauri. (Lorenzo Santinelli/ INAF)

Les scientifiques du projet Breakthrough Listen, financé par le milliardaire israélo-russe Yuri Milner, travaillent actuellement sur un document de recherche décrivant ce signal, mais la nouvelle de sa détection a en quelque sorte été divulguée au Guardian la semaine dernière (lien plus bas). Les détails de cet étrange signal apparaissent maintenant, mais les données étayant cette affirmation ne sont toujours pas disponibles.

Le signal radio à bande étroite, trouvé à 982,001 MHz, a été capté par le radiotélescope de l’observatoire de Parkes en Australie. L’émission semblait provenir de Proxima Centauri, une naine rouge située à 4,2 années-lumière. Le système abrite deux exoplanètes connues, dont l’une, Proxima Centauri b, réside dans la zone habitable. Il est intéressant de noter que la fréquence du signal a légèrement dévié. Il pourrait s’agir d’un décalage Doppler causé par le mouvement de la source, comme une exoplanète en orbite.

Le radiotélescope Parkes en Nouvelle-Galles du Sud, en Australie. (CSIRO)

observatoire de Parkes 1 20

L’équipe du Breakthrough Listen, dirigée par Andrew Siemion de l’université de Californie à Berkeley, ne cherchait pas d’extraterrestres à l’époque. Ils recherchaient plutôt des signes d’éruptions provenant de la naine rouge, car ces éruptions pouvaient nuire à l’habitabilité du système Proxima Centauri. Ces données ont été recueillies en avril et mai 2019, mais le signal n’a été repéré que récemment. Shane Smith, étudiant au Hillside College dans le Michigan et stagiaire du projet SETI de Berkeley, a découvert le signal lors d’un examen de routine des 30 heures de données.

L’émission semble être un événement unique, n’apparaissant qu’une seule fois dans l’ensemble des données. Sans source évidente pour le signal, l’équipe l’a appelé BLC-1, ce qui signifie Breakthrough Listen Candidate 1. Il s’agit du premier signal candidat officiel pour le projet de 10 ans, qui a été lancé en 2015. L’astrophysicienne Sofia Sheikh de l’université d’État de Pennsylvanie sera l’auteure principale de la prochaine étude, qui devrait être publiée début 2021.

Il y a une très faible chance que le signal ait été produit par une intelligence extraterrestre, qu’il s’agisse d’une fuite radio accidentelle ou d’une transmission ciblée destinée à attirer notre attention (c’est-à-dire une éventuelle technosignature). En effet, les chercheurs du Breakthrough Listen s’attendent eux-mêmes à ce que le BLC-1 n’est pas comme origine des extraterrestres.

Il est important de noter que les interférences terrestres, comme un four à micro-ondes (ce qui a vraiment été le cas) ou une autre perturbation, n’ont pas encore été exclues comme source possible d’émission radio. BLC-1 rappelle le signal WOW ! de 1974, qui ne s’est pas répété non plus, ce qui le rend difficile à étudier pour les scientifiques (des recherches suggèrent qu’il provient d’un nuage d’hydrogène causé par des comètes).

Il est peu probable que BLC-1 provienne d’extraterrestres, pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, BLC-1 semble être un signal non modulé. C’est un son monotone et invariable. Si des extraterrestres essayaient de nous contacter, ils rendraient sûrement le message un peu plus intéressant, comme s’ils transmettaient une séquence de nombres premiers attirant l’attention, comme dans le film Contact de Carl Sagan. La nature non modulée du signal en fait également un mauvais candidat pour une fuite radio accidentelle.

De plus, l’espace est absolument rempli de toutes sortes de signaux radio naturels. Une source naturelle pour BLC-1 n’est pas immédiatement évidente, mais les scientifiques devront exclure des choses comme notre Soleil, Jupiter, les étoiles à neutrons et les pulsars, les restes de supernova, les radiogalaxies, etc.

Les sources terrestres devront également être exclues, ainsi que les satellites en orbite, il pourrait s’agir simplement d’un signal de télémétrie provenant d’un satellite en orbite. Le mouvement orbital de ces satellites fait en effet monter et descendre la fréquence de leurs transmissions et il existe plus de 2 700 satellites en fonctionnement qui bourdonnent sur notre planète. Ce flot d’informations provenant de matériel situé à quelques centaines de kilomètres au-dessus de nos têtes est évidemment important pour un mode de vie high-tech, mais il brouille une grande partie du spectre radioélectrique. Ainsi, c’est comme-ci les scientifiques du SETI essayaient de trouver une aiguille dans une pile d’épingles.

Il est également important de souligner que le système Proxima Centauri est un très mauvais candidat à la vie extraterrestre, étant donné que l’étoile est une naine rouge. Comme le montrent les recherches, les naines rouges sont sujettes à de fréquentes et puissantes éruptions solaires, ce qui rend difficile l’émergence et l’évolution de la vie autour d’elles.

Mauvaise nouvelle pour l’habitabilité de l’exoplanète la plus proche de la Terre et celles en orbite autour de jeunes étoiles naines rouges

L’exoplanète Proxima Centauri b est si proche de son étoile qui l’accueille qu’il ne lui faut que 11 jours pour effectuer une seule orbite.

La zone habitable (en vert) de l’exoplanète Proxima b en orbite autour de son étoile Proxima centauri (ESO/M. Kornmesser/G. Coleman)

Et puis il y a toute l’invraisemblance de tout cela. La probabilité que Proxima Centauri, l’étoile la plus proche de notre système solaire, abrite une civilisation intelligente est grossièrement improbable. Si notre voisine la plus proche est habitée par des extraterrestres, et qu’en même temps nous sommes dans les environs, cela signifie que le reste de la galaxie doit grouiller de vie. Nous ne pouvons cependant pas accepter cette conclusion, étant donné le “Grand Silence” étayé par le paradoxe de Fermi. En effet, si la vie est omniprésente dans le temps et l’espace, nous aurions déjà dû voir des signes d’extraterrestres.

Quand des statistiques annoncent que nous sommes seuls dans l’Univers

Cela ne veut pas dire que l’équipe du Breakthrough Listen a tort de considérer les extraterrestres comme une source possible de BLC-1. Ils ont absolument raison de le faire, car il n’existe encore aucune bonne explication pour expliquer cette étrange émission. À l’avenir, les radioastronomes devraient tourner leurs télescopes sur Proxima Centauri dans l’espoir d’une nouvelle émission, tandis que d’autres scientifiques devraient étudier les sources possibles de cet étrange signal. Nous devrons simplement être patients et ne pas sauter aux conclusions, comme nous avons tendance à le faire.

Un document de recherche, décrivant ce signal est en préparation, et sa détection a été divulguée au Guardian la semaine dernière : Scientists looking for aliens investigate radio beam ‘from nearby star’ et présentée sur le site du Scientific American : Alien Hunters Discover Mysterious Signal from Proxima Centauri.

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