L’Antarctique a atteint sa température la plus élevée jamais enregistrée
Vendredi dernier (07.02), des climatologues ont révélé les dernières et troublantes observations de l’Antarctique, illustrant les conséquences du réchauffement rapide de la région provoqué par la crise climatique provoquée par l’humain.
Image d’entête : Paradise Bay dans la péninsule Antarctique, qui est l’une des régions de la planète dont le réchauffement est le plus rapide.
Des chercheurs stationnés à la station de recherche argentine Esperanza, à l’extrémité nord de la péninsule Antarctique, ont constaté que les températures atteignaient 18,3 °C, la température la plus élevée enregistrée depuis que les scientifiques ont commencé à relever celle du continent en 1961.
Cette température record a été enregistrée une semaine après que des scientifiques de l’université de New York et du British Antarctic Survey aient rapporté que la ligne d’ancrage de la glace du glacier Thwaites en Antarctique, où la glace rencontre l’eau de l’océan, était à 0°C.
La température record a été enregistrée dans l’une des régions du monde qui se réchauffe le plus rapidement.
La péninsule s’est réchauffée d’environ 15° au cours des 50 dernières années. Le dernier relevé a battu le précédent record de 17,5º Celsius, qui avait été enregistré en mars 2015. Cela fait seulement 5 ans que le précédent record a été établi et il est supérieur de près d’un degré centigrade.
Même les petites augmentations des températures en Antarctique inquiètent les climatologues, d’autant plus que les chercheurs ont observé le retrait des glaciers et même une cavité massive sous le glacier Thwaites il y a un an.
Les conséquences de ces températures chaudes sont l’effondrement des plates-formes de glace le long de la péninsule.
Le vide découvert sous le glacier de Thwaites l’année dernière a intensifié les inquiétudes des climatologues qui craignent que l’Antarctique ne fonde plus vite que les experts ne l’estimaient auparavant.
Pour Ted Scambos, un scientifique du National Snow and Ice Data Center à Boulder, Colorado (Etats-Unis), qui n’a pas participé aux récentes études :
L’effondrement du glacier est « tout à fait plausible”.
Alors que les températures sur la péninsule Antarctique se sont réchauffées et que la cavité sous le glacier Thwaites s’est formée, celui-ci se retire à un rythme d’environ 198 m par an. La fonte du glacier peut être attribuée à environ 4% de l’augmentation du niveau de la mer.
Thwaits est souvent appelé le « glacier de l’apocalypse » par les scientifiques, car l’effondrement de la masse de glace pourrait entraîner une augmentation du niveau de la mer de 50 cm, inondant les villes côtières du monde entier.
Sur le site de l’Organisation météorologique mondiale : New record for Antarctic continent reported.
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Pourquoi sans cesse agiter les peurs alors que les périodes chaudes des climats terrestres (bien plus que maintenant) furent les plus prolifiques pour le développement de la flore et de la faune ?
Une des choses qui me fait craindre les mesures envisagées est que le co2 est essentiel aux végétaux.
Toute ces agitations médiatiques ne seraient-elles pas autant motivées par les possibilités de gains industriels et financiers que par une véritable inquiétude pour les humains, peu compatible avec les objectifs de la finance ?
Continuer à déforester, par exemple, n’est-il pas plus commode et rentable que de re-forester ?
Compliqué de comprendre quoi que ce soit avec tous ces chiffres, relevés et autres études climatiques. Une chose est certaine, l’humanité va devoir se préparer au pire si elle ne se décide pas à mener un combat commun avec participation de l’ensemble des nations du monde. Une politique démographique ambitieuse doit être étudiée et mise en place. Quand on sait que l’économie est mondialiste on peut se demander pourquoi la défense de l’environnement n’est elle pas organisée au même niveau. La lutte pour défendre notre environnement ne peut plus s’appuyer sur des politiques locales. Un sursaut planétaire est donc attendu. Ce combat commun pour défendre notre terre, qui est aussi notre mère à tous, est capital si nous voulons vivre dans un monde tel que nous l’avons connu. Si nous continuons à voter pour des hommes qui ne voient que leurs intérêts nationaux ou personnels, alors nous irons directement dans le mur. C’est l’héritage de nos anciens, et surtout de notre mère nourricière à tous que nous nous devons de défendre. Voilà un programme ambitieux, pour lequel je ne suis pas certain que nous soyons préparés…malheureusement. L’humanité doit lutter comme un seul homme sans attendre le jour où elle sera en danger total…et nous y arriverons très vite si nous ne faisons rien rapidement !!