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Dans l’espace, votre sang circulera à l’envers… s’il ne stagne pas

17 Nov 2019 | 0 commentaires

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Si les humains devenaient un jour une espèce interplanétaire, nous devrons faire face aux nombreux dangers qui accompagnent les longs voyages dans les profondeurs de l’espace. Nous savons qu’une exposition prolongée à la microgravité modifie la structure du cerveau, affecte la vision et entraîne une perte musculaire et osseuse. Selon une nouvelle étude, nous devrons ajouter à cette liste le sang circulant à l’envers à l’intérieur du haut du corps. Ainsi, les missions dans l’espace lointain pourraient conduire à de dangereux caillots de sang.

Image d’entête : l’astronaute Mark C. Lee lors d’une EVA en 1994. (NASA)

Les chercheurs du Centre spatial Johnson de la NASA ont analysé les échographies périodiques de 11 astronautes qui ont vécu pendant 6 mois à bord de la Station spatiale internationale (ISS).

L’étude, qui a débuté il y a des années, a été lancée à la suite de rapports selon lesquels près des deux tiers des astronautes présentaient une vision trouble et une déficience visuelle. Ces effets persisteront même après leur retour sur Terre.

L’équipe dirigée par Michael Stenger, directeur du Laboratoire de cardiologie et de vision du Johnson Space Center de la NASA à Houston, a donc décidé d’enquêter. Ils ont été très surpris de constater que les fluides corporels des astronautes avaient de la difficulté à s’écouler normalement.

Alors qu’ils étaient stationnés en microgravité, la veine jugulaire interne des astronautes s’est engorgée, ce qui a fait couler le sang à l’envers ou même stagné.

Selon les chercheurs dans leur nouvelle étude :

L’exposition à un environnement d’apesanteur au cours d’un vol spatial entraîne un déplacement chronique du sang et du liquide tissulaire vers la tête par rapport à la position verticale sur Terre, avec des conséquences inconnues sur le débit veineux cérébral.

Tout cela explique pourquoi les astronautes ont parfois le visage bouffi, la gravité n’influence tout simplement plus les cellules sanguines du haut du corps.

L’une des conséquences les plus préoccupantes est la formation potentielle de caillots sanguins. Si un caillot formé dans la veine jugulaire se déplace vers les poumons, il peut provoquer une embolie pulmonaire, ce qui est très dangereux, surtout dans l’espace, où les soins médicaux sont limités.

Ces résultats ont des implications majeures pour les missions spatiales de longue durée, comme les lancements habités vers Mars, qui devraient durer au moins 8 mois.

Il y a encore beaucoup de choses que nous ignorons sur la façon dont le corps humain réagit à l’espace profond. Bon nombre des effets signalés jusqu’à présent sont décourageants. Mais nos actions doivent être à la hauteur de nos ambitions, il ne nous reste plus qu’à développer des contre-mesures adéquates. Par exemple, un blindage avancé pourrait contrer certains des effets des rayonnements dans l’espace, tandis que certains médicaments pourraient améliorer la circulation sanguine.

L’étude publiée dans la revue JAMA Network Open : Assessment of Jugular Venous Blood Flow Stasis and Thrombosis During Spaceflight.

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