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La volonté d’être propriétaire d’un chien est influencée par notre bagage génétique

18 Mai 2019 | 0 commentaires

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Selon une nouvelle étude, la génétique pourrait expliquer pourquoi certaines personnes ont un faible pour les chiens. La recherche a révélé que la propriété d’un chien a une composante héréditaire, ce qui signifie que la constitution génétique d’une personne peut fortement influencer son choix de posséder ou non un chien. Des chercheurs de l’université d’Uppsala (Suède) à l’origine de l’étude décrivent cette influence génétique à la fois  » significative  » et surprenante.

Image d’entête : Tove Fall et son chien, auteure principale (Tove…) de l’étude et professeure à l’université d’Uppsala, en Suède. (Mikael Wallerstedt)

L’équipe de scientifiques suédois et également britanniques a étudié l’héritabilité de ce faible pour les chiens à l’aide d’informations provenant de 35 035 paires de jumeaux du registre suédois des jumeaux (Swedish Twin Registry, le plus grand du genre au monde). La nouvelle étude suggère que la variation génétique explique plus de la moitié de la variation des propriétaires de chiens, ce qui implique que le choix d’obtenir un chien est fortement influencé par la constitution génétique de l’individu.

Les chiens ont été les premiers animaux domestiques et ils ont une relation étroite avec les humains depuis au moins 15 000 ans. Aujourd’hui, ce sont des animaux de compagnie courants dans notre société et ils sont considérés comme un moyen d’améliorer le bien-être et la santé de leurs propriétaires. L’équipe a comparé la constitution génétique des jumeaux avec celle des chiens. L’objectif était de déterminer si le fait d’être propriétaire d’un chien a une composante héréditaire.

Selon Tove Fall, auteur principal de l’étude et professeur d’épidémiologie moléculaire à l’université d’Uppsala:

Nous avons été surpris de constater que la constitution génétique d’une personne semble avoir une influence significative sur le fait qu’elle possède ou non un chien. En tant que tels, ces résultats ont des implications majeures dans plusieurs domaines liés à la compréhension de l’interaction chien-homme à travers l’histoire et dans les temps modernes. Bien que les chiens et autres animaux domestiques soient des membres communs de la famille à travers le monde, on sait peu de choses sur leur impact sur notre vie quotidienne et notre santé. Certaines personnes ont peut-être une plus grande propension innée à prendre soin d’un animal de compagnie que d’autres.

Carri Westgarth, maître de conférences en interaction humain-animal à l’université de Liverpool (Angleterre) et coauteur de l’étude, ajoute :

Ces résultats sont importants, car ils suggèrent que les bénéfices supposés pour la santé de posséder un chien, signalés dans certaines études, peuvent s’expliquer en partie par la génétique différente des personnes étudiées.

L’étude des jumeaux est une méthode bien connue pour démêler les influences de l’environnement et des gènes sur notre biologie et notre comportement. Étant donné que des jumeaux identiques (monozygotes) partagent l’ensemble de leur génome et que les jumeaux non identiques (dizygotes) ne partagent en moyenne que la moitié des variations génétique, des comparaisons de la concordance au sein d’une paire pour un faible pour la race canine entre les groupes peuvent révéler si la génétique joue un rôle dans celle-ci. Les chercheurs ont constaté que les taux de concordance étaient beaucoup plus élevés chez les vrais jumeaux que chez les faux jumeaux, ce qui confirme que la génétique joue effectivement un rôle majeur dans le choix de posséder un chien.

Selon Patrik Magnusson, coauteur de l’étude et professeur agrégé en épidémiologie à l’Institut Karolinska en Suède et responsable du Registre des jumeaux suédois :

Ce genre d’études de jumeaux ne peut pas nous dire exactement quels gènes sont impliqués, mais démontre au moins pour la première fois que la génétique et l’environnement jouent des rôles égaux dans la détermination de la propriété des chiens. La prochaine étape évidente est d’essayer d’identifier quelles variantes génétiques influent sur ce choix et comment elles sont liées aux traits de personnalité et à d’autres facteurs tels que l’allergie.

Et selon le zooarchéologue et coauteur de l’étude Keith Dobney, de l’université de Liverpool :

L’étude a des implications majeures pour la compréhension de l’histoire profonde et énigmatique de la domestication des chiens. Des décennies de recherches archéologiques nous ont permis de mieux comprendre où et quand les chiens sont entrés dans le monde humain, mais les données génétiques modernes et anciennes nous permettent maintenant d’explorer directement pourquoi et comment ?

L’étude publiée dans Scientific reports : Evidence of large genetic influences on dog ownership in the Swedish Twin Registry has implications for understanding domestication and health associations et présentée sur le site de l’université d’Uppsala : Owning a dog is influenced by our genetic make-up.

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