Ecstasy : la MDMA s’avère être très efficace pour le traitement du syndrome de stress post-traumatique
Les résultats récemment publiés d’un essai clinique de phase 2 sur l’efficacité de la psychothérapie par MDMA dans le traitement du syndrome de stress post-traumatique (SSPT) ont révélé un succès remarquable, 76 % des ne correspondait plus aux critères cliniques standard du SSPT 12 mois après avoir reçu le traitement.
Cette dernière évaluation est l’une des 6 études cliniques essentielles de phase 2 qui ont été utilisées l’an dernier pour convaincre la Food and Drug Administration (FDA, l’agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux) d’accorder à ce traitement à base de MDMA la désignation de traitement révolutionnaire. Cet essai, parrainé par la Multidisciplinary Association for Psychedelic Studies (MAPS/ Association multidisciplinaire pour des études psychédéliques), a été mené à Boulder, Colorado, sous la direction de Marcela Ot’alora, psychothérapeute.
L’essai comprenait 28 sujets, tous atteints d’un SSPT cliniquement diagnostiqué qui avait persisté en moyenne pendant près de 30 ans, malgré des tentatives avec d’autres traitements conventionnels, dont les médicaments et la psychothérapie. La structure du traitement ressemble à celle du modèle établi par MAPS dans d’autres essais : deux séances de traitement de deux jours à la MDMA suivies de séances de psychothérapie intégrative. Une troisième séance de MDMA a également été offerte pour évaluer si cela améliorait les réponses à long terme par rapport à deux séances.
Les réponses au traitement ont été évaluées à l’aide de l’échelle clinique du SSPT, CAPS-IV (Clinician Administered PTSD Scale), la meilleure norme actuelle d’évaluation du SSPT. Ici, les résultats n’étaient rien de moins que spectaculaires. Au moment de l’inscription, le score CAPS-IV moyen de chaque participant était de 92, et lors d’un suivi 12 mois après la dernière séance de MDMA, le score CAPS-IV moyen était de 31 seulement. Une proportion remarquable de 76 % des participants, après 12 mois, ne répondaient plus aux critères de diagnostiques cliniques du SSPT.
Ces impressionnants résultats sont de bon augure pour la durabilité sur le long terme du traitement, le score moyen CAPS-IV ayant chuté de 9,6 points supplémentaires entre la fin du traitement et le suivi après 12 mois.
L’étape finale avant que la MDMA pour le SSPT puisse devenir un traitement approuvé au moins au Etats-Unis est l’expansion des essais cliniques de phase 3. Ils ont débuté en septembre 2018, après un léger retard dans la production et l’encapsulation de la MDMA nécessaire à la réalisation des expériences. Couvrant entre 200 et 300 sujets sur 16 sites différents aux États-Unis, au Canada et en Israël, cette dernière étape devrait durer jusqu’à deux ans, l’approbation finale de la FDA étant prévue pour 2021 si tout se passe bien.
L’étude publiée dans The Journal of Pharmacology : 3,4-Methylenedioxymethamphetamine-assisted psychotherapy for treatment of chronic posttraumatic stress disorder: A randomized phase 2 controlled trial et présentée sur le site du MAPS : Colorado Study Shows Lasting Benefits of MDMA-Assisted Psychotherapy for Treating Chronic PTSD. Image d’entête : MAPS.
Cher Gurumed,
je désapprouve totalement la publicité pour ces études malhonnêtes, sans rigueur et visant à réintroduire des drogues dangereuses au plus grand profit des entreprises pharmaceutiques.
Ce n’est même pas une étude contrôlée par placebo, non mais vous vous rendez compte la malhonnêteté intellectuelle! En outre, le but est évidemment de faire du profit en vendant des drogues récréatives, sous couvert de « médecine », exactement comme on le fait avec les « substituts morphiniques » et les benzodiazépines, eux aussi décrit comme « révolutionnaires » à leur époque. Avec quels résultats! Actuellement les opioïdes légaux tuent plus de monde que l’héroïne illégale, et on estime que les somnifères prescrits par les médecins ont provoqué une surmortalité de 320 000 à 507 000 personnes en 2010 aux États-Unis (Kripke, 2012). C’est du même ordre de grandeur que le tabac, et bien supérieur à l’alcool.
Ce n’est pas parce que ces études sont publiées dans des revues à comité de lecture qu’elles sont scientifiquement valides. Il faut avoir un regard critique, et voir les intérêts financiers vraiment criminels derrières.
En particulier, le fait de ne pas utiliser de placebo est un indice criant de malhonnêteté et de tromperie. Par ailleurs, toutes les drogues, même l’héroïne et la cocaïne peuvent être « efficaces » à court et à moyen terme: les effets vraiment délétères ne se découvriront qu’à long terme, souvent après 2 ans. Soulignons encore les fausses études placebo, qui sont en réalité des études de sevrage, dans lesquels des gens dépendant aux psychotropes sont brutalement sevrés avant qu’on leur donne soit une drogue soit un placebo. Évidemment que le groupe sous placebo va se sentir hyper-mal à cause du syndrome de sevrage! Il faut repérer par exemple des expressions comme « résistants au traitement », qui signifient que les patients ont pris plein de psychotropes différents avant de participer à l’expérience, et donc qu’ils risquent un syndrome de sevrage sévère si on les met sous placebo. Pourquoi ces pseudo-chercheurs n’emploient pas des patients naïfs de tout traitement psychotropes pour leurs expériences? Parce qu’ils veulent « améliorer » les résultats de la substance testée contre le placebo avec le syndrome de sevrage. Cette démarche malhonnête extrêmement courante en psychiatrie est à la fois contraire à l’éthique et contraire à la science.
Kripke DF, Langer RD, Kline LE. Hypnotics’ association with mortality or cancer: a matched cohort study. BMJ Open 2012;2:e000850. doi:10.1136/bmjopen-2012-000850
Et voilà! quand on lit l’étude en détail, on voit bien comment les résultats ont été obtenus: par la création de biais.
1) les participants ont été recrutés par une publicité sur internet. Une publicité sur internet! Ce qui signifie que tous les consommateurs de MDMA sont tombés dessus, et ont vu qu’ils pouvaient consommer de la MDMA gratuitement et sans risque! Ce biais absolument énorme n’a pas été contrôlé par les chercheurs. La consommation précédente de MDMA n’était pas un critère d’exclusion!
2) Tous les participants étaient « résistants au traitement », et ont été sevrés. Cela signifie qu’on a encore affaire à des personnes dépendantes de substances, légales cette fois-ci, et en sevrage de surcroît.
Pourquoi ne pas avoir exclu cette source de biais évidents? C’est quand même bizarre de recruter une majorité de personnes dépendantes à des substances, de les sevrer, de leur donner de l’ecstasy, et de constater: « regardez: ils vont mieux! ».
Pourquoi ne pas avoir sélectionner des gens qui N’étaient PAS dépendants aux substances?
Bonjour,
Il y a comme une odeur de partie pris dans votre commentaire. C’est, bien évidemment, très loin d’être la première étude des bénéfices de la MDMA sur le traitement du SSPT par ces chercheurs comme d’autres, avec ou sans placebo. Cela fait, au moins, plus de 10 ans que cette molécule est étudiée pour ces conditions, on ne passe pas à des essais cliniques de phase 2 au petit bonheur la chance, à la première étude… et sans autorisation d’un organisme de régulation, renseignez-vous. En ce qui concerne l’utilisation de ce qui est considéré comme drogues, le Guru est extrêmement précautionneux et si ce n’était pas le cas, vous auriez toutes les semaines une étude sur les bienfaits ou les méfaits du cannabis sur la santé.
Et, comme vous, le Guru de citer certaines études qui ont amené à ces essais cliniques (vous y trouverez des placébos…) :
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Bien sûr qu’il y a un parti pris, mais c’est inévitable dès qu’on parle de drogue et de psychiatrie. Mais vous ne croyez sûrement pas que les études sur les psychotropes soient neutres d’un point de vue scientifique? Les enjeux économiques, pour l’industrie pharmaceutiques et les psychiatres, et sociaux pour les « clients », sont considérables, et ce n’est certainement pas de la neutralité et de l’impartialité que vous trouverez dans ce genre d’étude.
La collaboration Cochrane a pendant longtemps démontré que de nombreuses études « médicales » était en fait bidonnées, en particulier dans tout ce qui touche les psychotropes légaux et la psychiatrie. Les antidépresseurs, par exemple, n’auraient jamais eu d’autorisation de mise sur le marché si toutes les données avaient été publiées auprès de la FDA. Maintenant, c’est « trop tard », des millions de personnes sont dépendantes aux antidépresseurs et l’industrie pharmaceutiques peut impunément engranger des milliards de dollars sur ses mensonges et ses dissimulations.
Les psychiatres utilisent encore le même genre de méthodes pour légaliser de nouveaux neurotoxiques, mais qui, grâce aux effets euphorisants et à la dépendance, permettront d’augmenter considérablement leur clientèle. Déjà 25% de « malades mentaux » selon l’OMS! Et ça continue d’augmenter, ça ne s’arrêtera pas avant que 100% de la population soit diagnostiquée et sous traitement.
Dans mon deuxième post, j’ai souligné des biais qui invalident totalement cette étude:
1) la publicité sur internet et le fait que la consommation précédente de MDMA n’était pas un critère d’exclusion, ce qui va bien sûr attirer de nombreux toxicomanes,
2) que les patients testés étaient « résistants aux traitements », c’est-à-dire objet d’une polypharmacie psychiatrique depuis plusieurs années.
Si les chercheurs avaient été un minimum de bonne foi, ils auraient sélectionner des patients qui n’avaient jamais eu d’expérience avec la MDMA ou les psychotropes psychiatriques; mais justement, ils ne l’ont pas fait et cela signifie quelque chose.
Le NIH a compilé un grand nombre d’études sur la MDMA, et celles-ci n’ont certainement pas les mêmes conclusions que celles des psychiatres pro-drogues.
La MDMA n’a pas été interdite par hasard.
https://toxnet.nlm.nih.gov/cgi-bin/sis/search2/r?dbs+hsdb:@term+@rn+@rel+42542-10-9