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Une intelligence artificielle a appris à déterminer notre personnalité en regardant nos yeux

31 Juil 2018 | 0 commentaires

Iris-IA

Si vous bluffez au poker, il vaut mieux éviter les mouvements oculaires nerveux et fuyants, qui pourraient bien vous faire perdre votre main. Mais ce n’est pas seulement pendant une partie de poker que nos yeux peuvent nous trahir. Une étude récente suggère que la façon dont ils bougent révèle une quantité effrayante d’informations sur ce que nous ressentons, au point où une intelligence artificielle (IA) peut prédire le type de personnalité de quelqu’un simplement en regardant ses yeux.

Selon le neuropsychologue Tobias Loetscher de l’université d’Australie-Méridionale :

Grâce à notre approche d’apprentissage machine, nous validons non seulement le rôle de la personnalité dans l’explication du mouvement oculaire dans la vie quotidienne, mais nous révélons aussi de nouvelles caractéristiques du mouvement oculaire comme prédicteurs des traits de la personnalité.

Il existe un ensemble de recherches suggérant que nos mouvements oculaires sont le signe de ce que nous pensons et ressentons, un trait de caractère que les humains, consciemment ou inconsciemment, perçoivent au cours de relations interpersonnelles. Mais ces mouvements oculaires et ce qu’ils représentent peuvent-ils être appréciés de la même façon par quelque chose qui n’est pas humain ?

C’est ce que Loetscher et son équipe voulaient découvrir, alors ils ont recruté 50 volontaires pour remplir des questionnaires qui indiqueraient où se situe chaque participant par rapport aux cinq grands traits de personnalité : ouvert, consciencieux, névrotique, aimable et extraverti.

Chacun des participants (étudiants) portait également un casque de suivi oculaire, qui enregistrait leurs mouvements oculaires lorsqu’on les envoyait visiter un magasin et acheter quelque chose. Ils ont porté le casque pendant une dizaine de minutes. Lorsque l’équipe a fait analyser les données enregistrées par le logiciel de suivi oculaire, elle a constaté qu’il était capable d’isoler les schémas de mouvements oculaires et de les faire correspondre aux profils psychologiques de base.

Selon les chercheurs dans leur étude :

Une contribution clé de notre travail est de démontrer, pour la première fois, que le niveau de névrose, d’extraversion, d’agréabilité, de conscience et de curiosité perceptuelle d’un individu (un autre type de personnalité) ne peut être prédit qu’à partir des mouvements oculaires enregistrés pendant une tâche quotidienne.

Il convient de souligner que si l’IA était capable de prédire ces types de personnalité, elle n’était pas en mesure de le faire avec une précision particulièrement élevée, mais les chercheurs affirment qu’elle était toujours fiable (jusqu’à 15 % mieux que le hasard) pour ces caractères.

Avec plus de précision, ce type de technologie pourrait améliorer considérablement les interactions avec les machines, estiment les chercheurs, donnant à des outils comme les assistants virtuels une façon de lire notre humeur ou notre personnalité.

Selon M. Loetscher :

Les gens sont toujours à la recherche de services améliorés et personnalisés. Cependant, les robots et les ordinateurs d’aujourd’hui ne sont pas socialement conscients et ne peuvent donc pas s’adapter aux signaux non verbaux.

Cette recherche fournit des occasions de développer des robots et des ordinateurs pour qu’ils puissent devenir plus naturels et mieux interpréter les signaux sociaux humains.

Bien sûr, il y a aussi un angle plus dystopique (futur sombre) dans ces résultats. Si les caméras peuvent scruter notre psychisme en n’utilisant rien d’autre que des capteurs optiques, il pourrait y avoir des implications troublantes sur la vie privée, surtout si vous ne voulez pas qu’une machine essaie de deviner ce que vous ressentez.

Si la même information pouvait être obtenue à partir d’enregistrements oculaires ou de la fréquence de la parole, elle pourrait facilement être enregistrée et utilisée sans que nous le sachions.

C’est ce que devront garder à l’esprit les scientifiques au fur et à mesure que ces systèmes continueront d’évoluer. L’hypothèse selon laquelle ces capacités pourraient un jour être incorporées dans une vague de robots socialement interactifs, capables d’interpréter nos mouvements oculaires et même de les imiter pour paraître plus humains.

L’étude publiée dans Frontiers in Human Neuroscience : Eye Movements During Everyday Behavior Predict Personality Traits et présentée sur le site de l’université d’Australie-Méridionale : Artificial intelligence can predict your personality… simply by tracking your eyes.

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