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Parmi les prédateurs envahissants, le chat représente la plus grosse menace pour la biodiversité

21 Sep 2016 | 5 commentaires

Feral_cat_with_galah

Bon…le Guru imagine que, pour certain(e), cela va être dur à réaliser et il a quand même attendu (de peur d’être lapidé sur la place publique) la énième étude sur le sujet au cours de ses dernières années, pour vous annoncer que les chats errants représentent un véritable désastre écologique. Ils sont même considérés comme l’un des plus gros contributeurs de la 6e extinction de masse

C’est ce qui est ressorti d’une récente analyse globale, publiée cette semaine, qui estime que les chats errants ont participé à la disparition d’au moins 63 espèces d’oiseaux, de mammifères et de reptiles au cours des 500 dernières années. Le seul groupe de prédateurs envahissants, qui est fait le plus de mal, est celui des rongeurs, qui sont liés à 75 extinctions d’espèces. Même les chiens sont mis en cause, contribuant à près d’une douzaine d’extinctions en tant que prédateur invasif.

Comme le Guru l’indiquait plus haut, le fait que nos compagnons à fourrure fassent des ravages écologiques n’est pas une révélation pour les biologistes. Pendant des années, les scientifiques ont documenté méthodiquement l’impact des prédateurs introduits dans le monde entier : des rats tuant les oiseaux indigènes rares de Nouvelle-Zélande, aux chats errants et aux renards introduits décimant les mammifères fouisseurs d’Australie. Mais jusqu’à présent, aucune étude n’a pu dévoiler l’importance du problème à l’échelle mondiale.

En s’aidant des données de la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature et d’autres sources, Doherty et ses collègues ont confirmé que les prédateurs envahissants, principalement les rongeurs et les chats, mais aussi les chiens, les cochons, le renard roux et la mangouste de Java, représentent l’une des principales causes du déclin de la biodiversité dans le monde entier. Au total, les prédateurs envahissants ont contribué à au moins 87 extinctions d’espèce d’oiseaux, 45 de mammifères et 10 de reptiles, ce qui équivaut à plus de la moitié de toutes les extinctions connues dans ces groupes. 596 autres espèces sont aujourd’hui menacées par des carnivores introduits volontairement ou involontairement par l’humain.

Sans surprise, la grande majorité des espèces qui ont été victimes de prédateurs envahissants sont ce que les écologistes appellent des « endémiques insulaires » : des animaux isolés géographiquement et, dans de nombreux cas, qui occupent une niche écologique très restreinte. Des pays comme la Nouvelle-Zélande et Madagascar, réputés pour leur biodiversité endémique, sont parmi les plus durement touchées.

Ainsi, cet été, la Nouvelle-Zélande a annoncé son intention d’éradiquer tous les prédateurs introduits d’ici 2050, comprenant les rats, les opossums, les hermines, les furets et les chats errants. Comment ? on ne sait pas, mais en mettant en lumière sur la quantité d’espèces en jeu, Doherty espère que son étude stimulera de nouveaux investissements dans ce domaine.

C’est une autre histoire avec les chats qui profitent d’un hébergement humain. Si vous les aimez et en avez, il y a de fortes chances que vous aimiez les animaux en général et des précautions faciles à prendre permettent de minimiser leur impact sur la faune locale. Les empêcher de sortir la nuit, par exemple, peut réduire leur impact de moitié. Les chats devraient également porter un collier avec une cloche, ou, mieux encore, un détecteur sonore qui produit des sons aigus, ce qui ne dérange pas les chats, mais avertit les oiseaux de leur présence. La castration empêche les chats de procréer et les rend moins susceptibles de se déplacer et de chasser. Pour combler leur instinct de chasseur, il faudra également être inventif… Bien sûr, nos amis félins sont irréprochables, ils font juste ce que leur instinct leur dicte et ils sont surtout victimes de leur succès auprès des humains.

L’étude publiée dans PNAS : Invasive predators and global biodiversity loss.

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