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Pourquoi notre peau est elle imperméable à l’eau ?

1 Mai 2012 | 3 commentaires

peau-waterproof

C’est quelque chose que nous avons complètement pris pour acquis : peu importe l’intensité de la pluie ou à qu’elle point nos vêtements sont mouillés, notre peau gardera tout se liquide à l’extérieur de notre corps. Mais jusqu’à maintenant, personne ne savait pourquoi il en était ainsi.

La nature imperméable à l’eau, de notre peau, est un fait fondamental de la vie. Il est facile d’imaginer que notre espèce (ou tout autre, bien évidement) ne serait pas allée très loin si des liquides étrangers pouvaient, à chaque fois, tout simplement s’infiltrer dans notre corps. Ce qui rend la peau humaine impressionnante, c’est qu’elle est en mesure de garder toute cette eau à l’extérieur, tout en en évacuant sous la forme de sueur, quelque chose que nous faisons beaucoup plus que les autres animaux. Ce parfait système de transport d’eau unidirectionnel est une des merveilles de l’évolution, mais il est prouvé que son fonctionnement est diaboliquement difficile à étudier.

Nous saurons, désormais, que la barrière imperméable à l’eau se tient dans une mince couche de graisse qui se trouve entre les couches les plus externes des cellules de la peau. Une équipe à l’Institut suédois Karolinska, dirigé par Lars Norlen, a passé des mois à raser la peau de bénévoles et congeler rapidement des échantillons de tissus à -140 °C dans une tentative pour maintenir les cellules graisseuses dans leurs positions originales pour ainsi permettre de les étudier de près. Après beaucoup de tâtonnements et de nombreuses tentatives infructueuses, l’équipe a été en mesure d’obtenir une tranche assez mince pour révéler les rouages ​​de la limite étanche à l’eau de la peau.

Selon les scientifiques :

Les lipides ont une tête hydrophile (attire l’eau) et deux queues hydrophobes (repoussant l’eau). Normalement, ces deux queues pointent dans la même direction, ce qui donne à la molécule une forme d’épingle à cheveux. Un groupe de molécules lipidiques, généralement ,se disposent en une feuille à deux couches, ou bicouche, avec toutes les queues pointant vers l’intérieur. Cependant, les molécules lipidiques dans les cellules entre la couche cornée de sont évasées vers l’extérieur de telle sorte que les deux queues de chaque molécule pointent dans des directions opposées.

Ces molécules lipidiques sont empilées les unes sur les autres de manière alternée. En s’étendant comme cela, elles forment une structure plus condensée qui est beaucoup plus imperméable que dans une bicouche normale. Cette couche structurée unique de gras empêche toute l’eau de pénétrer dans les deux sens, sauf si la couche de peau est modifiée pour former des pores.

Curieusement, maintenant que nous savons à quel point la peau tient parfaitement les liquides étrangers hors de celle-ci, nous avons maintenant l’occasion de comprendre comment modifier notre corps afin que nous puissions, ainsi, commencer à mettre des liquides étrangers dans celui-ci. Plus précisément, les chercheurs disent que l’ouverture de la barrière imperméable à l’eau pourrait permettre la mise au point de médicaments destinés à être administrés à travers la peau, directement dans la circulation sanguine, en contournant les organes comme le foie et les intestins.

La recherche publiée sur The journal of investigative Dermatology : The Human Skin Barrier Is Organized as Stacked Bilayers of Fully Extended Ceramides with Cholesterol Molecules Associated with the Ceramide Sphingoid Moiety.

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Selon Claire Nichols, du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et chercheuse principale :

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