Avec un nom comme Rio Tinto (la rivière rouge), le paysage et le terrain qui en découle ne pouvaient qu’en faire le lieu parfait pour simuler une sortie sur la planète Mars. C’est donc 3 équipements, destinés à l’exploration martienne, qui ont été testés en Andalousie, au sud de l’Espagne : un véhicule à 4 roues et 2 bras (rover), une combinaison spatiale et un système portatif de surveillance médicale.
Image d’entête: (Clic pour grand format) Eurobot et Aouda.X contenant un astronaute à Rio Tinto, en Espagne.
Les équipes de l’Agence spatiale européenne (ASE ou ESA), le Forum autrichien sur l’espace et les organisateurs locaux ont réussi à atteindre la plupart de ce qu’ils avaient prévu de faire. Ces tests ont généré beaucoup de données dans lesquelles, les scientifiques, les médecins et les ingénieurs devront se plonger.
C’était la première fois que le rover Eurobot foulait un sol différent de son laboratoire de l’ASE. Bien qu’ayant une très faible quantité de pièces de rechange pour ce type de véhicule, les ingénieurs n’ont pas hésité à le pousser dans ses limites. (Clic pour grand format)
Ce nouvel assistant robotique est conçu pour se déplacer et travailler sur une planète, soit seul ou en collaboration avec les astronautes.
Eurobot possède une paire de bras avec des outils interchangeables, une série de capteurs et ses propres yeux. Il peut aussi transporter un astronaute qui le conduit par simples commandes vocales ou à l’aide d’un joystick.
Des essais ont également été réalisés sur un prototype de combinaison spatiale, appelée Aouda.X et conçus par le Forum Autrichien de l’espace.(Clic sur l’image pour grand format)
La combinaison est dotée d’un casque incluant un affichage tête haute, un circuit d’air avec l’élimination du dioxyde de carbone, une surveillance médicale et de l’équipement radio. Les articulations et les gants reproduisent la rigidité d’une action réelle afin qu’ Aouda.X ait tous les comportements d’une réelle combinaison spatiale, portée par les astronautes qui exploraient une lointaine planète.
La surveillance médicale se fait par l’intermédiaire d’un gilet, la dernière version de l’ASE, appelée Long Terme Medical System Survey (LTMS). Il est déjà utilisé à la station de recherche Concordia en Antarctique. Les tests de Rio Tinto ont recueilli des données sur ses performances, afin de proposer de possibles évolutions.
Les essais sur le terrain, de tous ce matériel spatial, ont été organisés par le Forum Autrichien de l’espace (ÖWF) en collaboration avec le professeur Felipe Gomez de l’Institut Centro de AstroBiologia à Madrid et Europlanet (un organisme de recherche européen pour la science planétaire), qui a fourni l’infrastructure nécessaire et l’appui au sol.
A partir de l’annonce de l’ESA : Exploring Rio Tinto Eurobotically.
