IPP : un type de médicament du reflux gastro-œsophagien largement utilisé est lié à un risque doublé de développer un cancer… de l’estomac
Voilà une étude que votre Guru n’aurait pas forcément publiée (au moins dans une brève) si certaines personnes de son entourage ne suivait pas, depuis quelques années, le traitement incriminé dans cette étude… suffisamment pour vous donner des brûlures d’estomac.
Lorsque vous souffrez de gastrite, inflammation de l’estomac, ulcère… on vous prescrira certainement des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) censés réduire la production d’acide par l’estomac et on vérifiera que vous n’êtes pas infecté par la bactérie Helicobacter pylori qui est souvent mis en cause dans ce type de problèmes. Un lien entre les IPP et un risque plus élevé de cancer de l’estomac a déjà été identifié par des chercheurs, mais jamais dans une étude qui élimine d’abord cette bactérie soupçonnée d’alimenter le développement de la maladie.
Dans cette nouvelle étude, réalisée par des chercheurs de l’University College London et de l’université de Hong Kong, les 3 271 personnes suivies ont pris des IPP pendant près de trois ans en moyenne, tandis que 21 729 participants ont pris des antihistaminiques H2. Au total, 153 personnes ont développé un cancer de l’estomac, dont aucune n’a été testée positive à la bactérie Helicobacter pylori, mais toutes avaient des problèmes d’inflammation de l’estomac qui a duré dans le temps, selon l’étude.
Alors que les anti-H2 n’ont aucun lien avec un risque plus élevé de cancer de l’estomac, les IPP sont associés à un risque accru de plus du double.
Les IPP incluent l’ésoméprazole (Inexium, Nexium, Nexiam) et l’oméprazole (Mopral, Lomac, Zoltum, Antramups).
De plus, il est à noter de corrélations entre la prescription d’IPP et divers problèmes gastro-intestinaux :
L’explication la plus plausible de l’ensemble des preuves est que ceux qui reçoivent des IPP, et en particulier ceux qui les poursuivent à long terme, ont tendance à être plus malades de diverses manières que ceux pour lesquels ils ne sont pas prescrits.
Conseil donc pour celles et ceux en cours de traitement… quitter les IPP et passez aux antihistaminiques H2…
L’étude publiée dans la revue Gut : Long-term proton pump inhibitors and risk of gastric cancer development after treatment for Helicobacter pylori: a population-based study et présentée sur le site de l’University College London : Acid reflux drug linked to more than doubled risk of stomach cancer.
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Bonjour,
Qu’en est il du Rabéprazole? Vous n’en faite pas mention dans l’article. Je suis actuellement un traitement au Pariet 20mg avec du rabéprazole.
Est ce également valable?
Cordialement
Arnaud
La façon dont c’est présenté et selon l’humble avis du Guru, cela devrait concerner l’ensemble des IPP et c’est dans le cas de prises prolongées.
Merci pour votre réponse.
Oui, je le comprends comme cela aussi, en revanche j’ai déja parlé de changer de médicament à mon docteur. (Je suis le traitement depuis 5 ans au moins). D’après d’autres docteurs également, je dois continuer et c’est le médicament le plus efficace actuellement.
Il m’a même expliqué que sans ce médicament, le risque de cancer était réel. Difficile maintenant de savoir qui a raison et surtout quoi faire.
Bonjour,
Au contraire les IPP sont utilisés pour réduire l’acidité de l’estomac qui elle peut déclencher un cancer de l’estomac, depuis des décennies la majeur partie des études vérifier démontre cette efficacité de la réduction de l’acidité de l’estomac et la fréquence des cancer de l’estomac. De plus les anti H2 ont beaucoup d’effet secondaire qui peuvent engagé beaucoup plus facilement le pronostic vital des malades. Il ne faut en aucun cas repasser au anti H2 et conserver les IPP. Dans votre études, il s’agit de la bactérie helicobacter pylori qui cause la cancer de l’estomac, en effet la bactérie acidifie l’estomac, ce qui révèle souvent un reflux gastro œsophagien. La plupart du temps beaucoup de médecin mal informé donne des IPP dans tester la présence de la bactérie chez le malade. Hors donner des IPP chez un malade avec helicobacter pylori augmente la population de la bactérie dans l’estomac avec la réduction de l’acidité. C’est en cela qu’il faut faire attention à cette bactérie, mais les profils de malade concerné sont reconnaissable et la bactérie est plutôt transmise de manière familiale ou aux personnes proches. Voilà