En 2100, les trois quarts de la population mondiale subiront des vagues de chaleur potentiellement mortelles
À l’heure actuelle, environ un tiers de la population mondiale connaît plus de 20 jours de chaleur mortelle par an. On estime que ce nombre augmentera d’au moins 50 % d’ici 2100 et si les émissions de carbone continuent ainsi, de dangereuses canicules pourraient toucher les trois quarts, 74% très exactement, de la population mondiale selon l’analyse décrite dans une nouvelle étude publiée cette semaine par des chercheurs de l’université d’Hawaï.
Image d’entête : des humains traversent un mirage lors d’une journée caniculaire à Rajpath, New Delhi où des vagues de chaleur font chaque année des centaines de morts. (Reuters)
Ils ont examiné les vagues de chaleur (Heat waves : canicules) de 1980 à 2014 et ils ont identifié un seuil au-delà duquel ils estiment que les conditions de chaleur et d’humidité peuvent tuer. En combinant leurs résultats avec les prévisions climatiques pour les 80 prochaines années, ils estiment également que les décès liés à la chaleur deviendront plus courants.
La canicule européenne de 2003 a tué environ 20 000 personnes dans tout le continent, bien que le nombre puisse atteindre en réalité les 70 000. En 2010, la chaleur brûlante en Russie a causé la mort d’environ 10 000 personnes, en raison de la pollution de l’air causée par les incendies de forêt. Des centaines de vagues de chaleur plus petites dans le monde ont causé des décès au cours des trois dernières décennies. Les plus jeunes et les personnes âgées courent le plus de risques lorsque les températures augmentent, surtout dans les pays moins développés sans accès à la climatisation et aux soins médicaux.
A partir de l’étude : distribution géographique des récentes vagues de chaleur. Les zones où la relation entre chaleur et mortalité a été documentée (carrés rouges) et où des épisodes de canicules ont été étudiés (carrés bleus). (Camilo Mora et Col./ Université d’Hawaï/ Nature)
L’autre facteur important est l’humidité. Lorsque l’air est saturé d’eau, notre sueur ne sèche plus aussi rapidement, privant notre corps de son principal moyen de dissipation de la chaleur. Lorsque l’humidité dépasse 100%, des températures aux alentours des 37 °C peuvent être mortelles. En prenant en compte cela dans leur analyse, les chercheurs estiment que de nombreuses zones autour de l’équateur pourraient afficher des températures mortelles d’ici 2100, ce qui les rendraient inhabitables.
Bien que nous ne puissions changer la façon dont notre corps réagit à la chaleur (au moins, pas dans l’immédiat), il existe des moyens pour les sociétés de s’adapter. Cela passera par l’aménagement des villes, en y introduisant plus de verdure par exemple et en utilisant des matériaux de construction réfléchissant la chaleur, des logements passifs. De meilleurs moyens de prévision et d’alerte sont une autre façon de faire face, ce qui donne aux habitants et aux hôpitaux davantage de temps pour se préparer.
Cependant, tout cela tente de traiter les symptômes et non la maladie. Si nous voulons vraiment refroidir nos villes, nous devons refroidir la planète entière.
L’étude publiée dans Nature Climate Change : Global risk of deadly heat.
Hello le GuruMed !
Je t’ai envoyé ce même message via Messenger.
Je m’appelle Audrey et cela fait plusieurs années que je suis ton blog, qui est une de mes sources principales d’information scientifique 🙂 Cependant, et cela fait de très nombreuses fois que je le remarque, il y a très régulièrement des fautes d’orthographe dans tes articles. Quelques exemples sur le dernier article au sujet des vagues de chaleur en 2100 : « de dangereuses canicules pourraient touché » (de dangereuses canicules pourraient toucher), « des températures mortelles presque constatâmes d’ici 2100, ce qui les rendrait inhabitables » (constatâmes ? + « ce qui les rendraient inhabitables). Bref, ce n’est de loin pas la seule fois que je constate ça sur les articles GuruMed ! 🙂 Du coup, comme je suis étudiante en Lettres Modernes, assez fortiche en rédaction mais surtout une vraie grammar nazi, je voulais te proposer de corriger 100% gratuitement tes articles, juste comme ça, parce que j’aime faire ça et que ça me ferait plaisir. Voilà, c’est juste une idée lancée, et il faudrait voir comment faire après ! N’hésite pas à me dire si ça te dit 🙂
Bien à toi,
Audrey
mail : pample.pnz@gmail.com
Mea culpa Audrey, Mea Culpa lecteurs et lectrices…
« Mais pourquoi ne l’ai-je pas vue !! Mais pourquoi ???? » en se tirant les cheveux qu’il finira chauve. Voilà ce que se dit le Guru dont les fautes sont à 98 % d’inattentions et qui, souvent après une rapide relecture, car il n’a pas forcément du temps, lui échappent, car ce sont ses propres écrits. Le Guru est sûr que c’est un syndrome qui a dû être décrit dans la littérature scientifique, il doit certainement également se rapprocher de celui de la « phobie administrative ». Bref, vous vous apercevez que cela le travaille… En même temps, cela peut faire office de « marque de fabrique », mais dans le domaine de la science, même si elle est vulgarisée, ça fait quand même un peu tache.
Le Guru fera en sorte de se reprendre et de continuer à s’améliorer, mais tout ici est gratuit et sans pub, donc vous pouvez tout à loisir contribuer en rectifiant les erreurs du Guru par le biais d’un gentil commentaire que le Guru ne publiera pas, mais il vous en remerciera 1000 fois.
Et à tout vous avouer, le mot « constatâmes » qui n’avait rien à faire là, était dû à un test d’écriture par reconnaissance vocale, si cela peut accélérer le travail du Guru, en l’occurrence ce n’est pas encore le cas. Pour l’instant retour aux bonnes vieilles mains.
Et désolé encore d’avoir écorché vos yeux experts et à bientôt, il espère. 😉
ça va être la guerre, il faut tuer tout les capitaliste et détruire tout ce qui Polu ou on est tousse mort de chaleur de guerre de maladie etc…
Depuis toujours je me disait que les riche sont vraiment le mal. Il laisse crevé les autre, a quel moment l’idée d’appartenance dans notre histoire et devenue destructrice pour notre espèce.
Je donnerai ma vie pour sauver mon espèce et garantir un avenir pour nos enfant.
Mort a la démocratie, la loi du plus fort par le biais d’élection truqué. Mort au capitalisme, La chose qui détruit tue et fait souffrir plus que tout les innocent 1000x plus que le terrorisme.
Et encore tellement d’autre chose a changer
En utilsant le correcteur de Microsoft Word, j’obtiens, pour le post ci dessus :
« ça va être la guerre, il faut tuer tout les capitaliste et détruire tout ce qui Polu ou on est tousse mort de chaleur de guerre de maladie etc…
Depuis toujours je me disais que les riches sont vraiment le mal. Il laisse crevé les autre, a quel moment l’idée d’appartenance dans notre histoire et devenue destructrice pour notre espèce.
Je donnerai ma vie pour sauver mon espèce et garantir un avenir pour notre enfant.
Mort à la démocratie, la loi du plus fort par le biais d’élection truqué. Mort au capitalisme, La chose qui détruit tue et fait souffrir plus que tous les innocents 1000x plus que le terrorisme.
Et encore tellement d’autre chose à changer »
Il a vu 4 ou 5 fautes, même s’il il n’a pas vu « tous les capitalistes », ni « tout ce qui pollue ».
L’orthographe et la syntaxe laissent certes à désirer mais d’un point de vue purement scientifique, les conclusions me paraissent plutôt justes.
Bonsoir Guru, ne t’excuse pas pour les fautes, tu n’es pas responsable de la façon dont ton cerveau est câblé, et quant à l’utilisation que tu en fais, évacuer les erreurs d’orthographe te demanderait des efforts démesurés par rapport à l’intérêt du résultat. Il est beaucoup plus productif de t’appuyer sur les capacités d’un autre cerveau qui a le bon câblage. Merci d’avance à Audrey pour ton dévouement. Je fais partie des gens qui voient les erreurs d’orthographe comme si elles étaient en caractères gros gras et rouges, ça gène un petit peu, surtout quand il y a une discordance logique, « il y a des études à réalisé », le « é » me dit que ça parle d’études déjà faites et je dois revenir en arrière dans ma lecture. Hypothèse gratuite : peut-être le cerveau du Guru a-t-il un câblage qui s’appuie plus préférentiellement sur les circuits de l’oralité, insensibles à la distinction é/er, alors que le mien exige que toutes les informations soient cohérentes ?
Cela me passionnerait de lire ce que les sciences cognitives modernes ont à dire sur ce genre de questions. Ce qui est compétence dans un contexte peut être incompétence dans un autre, par exemple je ne pourrais pas être médecin car il faut être capable de retenir beaucoup d’informations qui sont formellement contradictoires entre elles (selon le contexte, un même truc peut être décrit comme blanc ou noir, et si on doit commencer à se demander si c’est vraiment blanc ou noir, ou peut-être gris, voire si ça fait sens de parler de couleur, on n’arrivera jamais à la fin de ses études).
Il y a aussi l’anecdote croustillante de Donald E. Knuth (qui a conçu le système TeX pour pouvoir typographier correctement ses textes mathématiques) qui dit avoir beaucoup de mal à commander au restaurant parce qu’il ne peut s’empêcher de passer beaucoup de temps à regarder de près les fontes du menu.
Pour en revenir à l’article, il y a le problème récurrent de la chaoticité de la machine climatique qui est passée sous silence. On aimerait pouvoir faire des projections climatiques assez précises en fonction des taux de gaz à effet de serre dans l’atmosphère mais c’est inconnaissable. Si on a beaucoup de chance, on aura relativement peu de conséquences même avec beaucoup de CO2, si on n’a pas de chance il faudra déménager en Sibérie même avec peu de CO2, et une grande partie de l’incertitude ne diminuera pas avec les études car il s’agit de chaos (intrinsèque) et non de manque de données, i.e. une petite variation du modèle peut produire une prédiction très différente. Une formulation rigoureuse en termes de probabilités n’est pas compréhensible du grand public, d’où une simplification en formulation affirmative, qui risque fort d’être fausse au final et d’amener la méfiance du public quant à la valeur du travail scientifique…
Je m’attends à un échec des politiques de réduction des émissions (avec peut-être une réduction partielle pour cause de marasme économique) suivi de problèmes climatiques qui amèneront à procéder à des relâchements atmosphériques de substances anti-réchauffement, et Dieu seul sait ce que ça va donner.