Des scientifiques ont dressé la liste de ce qui rend nos congénères vraiment “flippants”
Il y a certaines choses dans la vie qui sont intrinsèquement inquiétantes, comme des balançoires qui se balancent toutes seules dans un terrain vague et les clowns qui se cachent dans les égouts. Mais y a-t-il des traits universels qui, à coup sûr, rendent les gens vraiment bizarres/ inquiétants (“Creepiness” en anglais) ?
Voilà ce qu’une équipe de psychologues a tenté de découvrir et qu’elle a énoncé dans un nouveau document de recherche, dont ils disent que c’est la “première étude empirique sur le sujet” et il y a quelques traits assez surprenants qui ont fini sur leur liste et que nous sommes toutes et tous susceptibles d’avoir présenté à un moment donné.
Selon Francis McAndrew et Sara Koehnke de l’université Knox dans l’Illinois (Etats-Unis) :
Le but de cet article est de présenter un point de vue théorique sur l’expérience psychologique commune de se sentir “effrayé”. En d’autres termes, nous essayons d’identifier les éléments constitutifs de ce que nous appelons “creepiness”.
Pour ce faire, ils ont demandé à 1 342 personnes de tous âges (1 029 femmes et 312 hommes) quels traits ils trouveraient effrayants si un ami leur présentait quelqu’un qu’il/ elle ne connaissait pas.
Les participants ont ensuite évalué ces traits, ainsi que certains comportements, professions, et hobbies, sur une échelle de 1 à 5 de creepiness, qui va de : “Semble une personne sympathique” à “Mieux vaut s’écarter, dès maintenant, de ce psychopathe. »
Dans l’ensemble, les participants étaient beaucoup plus susceptibles de trouver les hommes effrayants que les femmes, ce qui est probablement parce qu’il y avait beaucoup de femmes dans l’étude et certaines n’ont pas hésité à définir comme super bizarres les femmes pouvant représenter une menace sexuelle.
Les autres facteurs définis comme inquiétants étaient plus aléatoires, allants d’exercer le métier de taxidermiste à rire à des moments qui ne s’y prêtent pas du tout, mais le résultat global est que tout ce qui donne l’apparence d’individus imprévisibles était susceptible de tirer la sonnette d’alarme. Une preuve supplémentaire, pour les chercheurs, que cet état a évolué pour nous protéger contre les menaces potentielles.
Selon les chercheurs :
Les résultats sont cohérents avec l’hypothèse selon laquelle être effrayé (creeped out) est une réponse émotionnelle adaptative qui a évolué face à l’ambigüité quant à la présence d’une menace, nous permettant de maintenir une vigilance en période d’incertitude.
Voici quelques-unes des caractéristiques que les participants ont majoritairement notées comme inquiétantes/ bizarres (creepy):
- Vous êtes un homme
- Vous regardez quelqu’un de nouveau avant d’interagir avec
- Vous touchez beaucoup les gens tout en interagissant avec
- Vous orientez constamment la conversation vers le sexe
- Vous demandez à prendre une photo de quelqu’un après l’avoir rencontré pour la première fois
- Vous avez la peau très pâle
- Vous êtes très mince
- Vous léchez vos lèvres fréquemment
- Vous riez à des moments imprévisibles
- Vous portez des vêtements sales
- Vous travaillez comme clown
- Vous avez les cheveux hirsutes
- Vous collectionnez des poupées
- Vous collectionnez les insectes
- Vous collectionnez les reptiles
- L’observation des oiseaux est un passe-temps
- Vous êtes propriétaire d’un sex-shop
- Vous avez un drôle de sourire
- Vous vous tenez trop près des gens
Alors qu’un ou deux de ces traits ne sont probablement pas si mauvais, si vous en présentez plus d’une paire, il pourrait être utile de réévaluer vos choix de vie…
L’étude publiée dans la revue New Ideas in Psychology : On the nature of creepiness.
J’allais me moquer, et puis je me suis rappeler que c’est une étude psychologique américaine.
Ah ben zut, je me suis moqué :-\
Serait-il possible d’avoir les noms des personnes ayant participé à cette études?
Elles me font peur!
Tu devrais trouver les mêmes ou presque à St Anne.
Il manque au moins un critère : être membre de l’université KNOX !
Drôle d’échantillon aussi : 1000 femmes 300 hommes. Bonjour les biais.
Une étude féministe ?
Il m’arrive d’observer les oiseaux… Du coup j’egare mon pic à glace ?