Le changement climatique et l’implacable développement et le stockage d’armes nucléaires ont vu l’horloge de la fin du monde avancée de 2 minutes plus près de la catastrophe mondiale (minuit), des scientifiques avertissent ainsi que nous sommes à 3 minutes métaphoriques de la destruction.
L’horloge, une symbolique pour représenter à quel point l’humanité est au bord de l’anéantissement par ses propres mains, est maintenant à seulement à 3 minutes de minuit, selon l’équipe en charge des aiguilles, le Bulletin of Atomic Scientists (Bulletin des scientifiques atomistes), comptant dix-sept lauréats de prix Nobel parmi ses membres, ce qui suggère fortement que “la probabilité d’une catastrophe mondiale est très élevée."
Créée en 1947, la Doomsday Clock (horloge de la fin du monde) était à l’origine un symbole de la menace d’une guerre nucléaire. Dans les années qui ont suivi, les chercheurs ont commencé à réfléchir à l’impact et la dépendance croissante de l’humanité aux combustibles fossiles, ainsi que l’impact du changement climatique et d’autres découvertes scientifiques ayant le potentiel d’avoir de sérieuses répercutions sur la vie humaine.
À l’origine, l’heure a été fixée à 23h53, ou sept minutes avant minuit. En 1953, elle atteint 23h58, quand les États-Unis et la Russie testaient leurs matériels thermonucléaires durant neuf mois.
(Wikimédia)
C’est le premier changement pour l’horloge du jugement dernier en trois ans. En 2012 en découvrant la léthargie ambiante, à la fois sur le changement climatique et le désarmement nucléaire, nous avions cinq minutes avant minuit.
Plusieurs années plus tard, et les mêmes problématiques de base sont toujours les principaux facteurs de risque auxquels est confrontée notre planète, selon les chercheurs. Les dirigeants du monde ont agi trop lentement, selon le directeur du Bulletin of Atomic Scientists, Kennette Benoît, arguant que :
Ces manquements dans les gouvernements mettent en danger chaque personne sur terre.
Les scientifiques soulignent que, 25 ans après la guerre froide, les efforts pour réduire les arsenaux nucléaires du monde sont restés au point mort. Au lieu d’un démantèlement de leurs armes, les États-Unis et la Russie se sont efforcés de les moderniser de manière à contourner les traités existants.
Selon le Bulletin of Atomic Scientists :
En 2015, le changement climatique incontrôlée, la modernisation globale des armes nucléaires, et les arsenaux d’armes nucléaires hors normes constituent des menaces extraordinaires et indéniables pour l’existence de l’humanité, et les dirigeants du monde n’ont pas réussi à agir avec la vitesse ou à l’échelle requise pour protéger les citoyens d’une potentielle catastrophe.
En ce qui concerne le changement climatique, alors que certains, très peu, doutent encore qu’il existe, ou du moins remettent en cause son impact au cours des dernières années, les chercheurs ne mettent aucun doute sur sa gravité.
Alors que l’année 2014 est annoncée comme l’année la plus chaude depuis 1880, les scientifiques soulignent qu’une augmentation de 3 à 8 °C d’ici la fin du siècle est prévue si les politiques actuelles sur le changement climatique se poursuivent.
2014 fut l’année la plus chaude enregistrée depuis 1880
Et les chercheurs de conclure :
La probabilité d’une catastrophe mondiale est très élevée. Les actions nécessaires pour réduire les risques de catastrophe doivent être prises très rapidement…
Vous pouvez consulter le dernier rapport du Bulletin of Atomic Scientists ici : Three minutes and counting.
Hihihi ça va être marrant tout ça ! Avec tout ce qu’on nous fait avaler comme prévisions concernant l’avenir de l’humanité et de la planète, et toutes les mesures qu’ils « faudrait » prendre pour enrayer la catastrophe, comment croire que cette catastrophe ne va pas arriver ?
Il suffit de regarder certains graphique prévisionnels comme celui du réchauffement climatique : la courbe correspondant à un arrêt total de nos activités continue de monter, celle correspondant à une baisse significative de activités due à la mise en place de mesures monte vite, et enfin celle correspondant à une poursuite constante de nos activités est quasiment synonyme de fin du monde par suffocation d’ici à 200 ans…
En fait, je doute que cela puisse continuer longtemps, et donc nous nous approcherons de la catastrophe mais nous nous arrêterons spontanément. Tout simplement parce que les ressources manqueront !
Et alors là le retour à l’âge de pierre, ça va être chouette, et on pourra pas s’en plaindre !
Il est tout à fait possible que la France est recommencée à produire de grandes quantités d’uranium militaire dans ses centrales.
Ceux qui travaillent dans le domaine du nucléaire, ou qui ont les compétences nécessaires pour analyser la recrudescence d’activité des centrales doivent se poser la question.
Produire des armes nucléaires en le disant tout haut : c’est la dissuasion.
Produire des armes nucléaires en secret : c’est très inquiétant.
Pour rappel, la règle de la guerre nucléaire est très simple : celui qui gagne, c’est celui qui tire en premier.
Isga, d’accord avec toi, sauf sur ta dernière proposition.
On peut le voir comme on veut, mais je pense qu’à partir du moment où quelqu’un tire, vu où en sont les choses, tout le monde est perdant…