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Dans une étude qui approfondit un peu plus le débat qui oppose l’inné et l’acquis, les chercheurs du laboratoire de biologie évolutive à l’Université Abertay (Écosse) ont dévoilé des résultats surprenants.

Image d’entête : il sait que vous attendez le père Noël.

En étudiant la capacité des chiens à suivre des indices donnés par l’homme, les chercheurs ont constaté qu’ils portent beaucoup plus d’attention au comportement de leur propriétaire et qu’ils pourraient être un jour capable d’utiliser ce qu’ils apprennent pour prédire le comportement de “leur humain”.

Même s’il est bien établi que tous les chiens possèdent la capacité de suivre des indices fournis volontairement ou involontairement par l’homme, il y a un débat quant à savoir si c’est quelque chose qui est inné ou quelque chose qui s’apprend.

Les résultats de cette étude suggèrent que c’est un mélange des deux, comme le Dr Clare Cunningham l’explique :

Dans cette étude, nous avons examiné trois différents groupes de chiens : de très qualifiés chiens de compétition, des chiens de compagnie avec une formation de base et des chiens abandonnés à partir d’un refuge pour animaux.

Nous avons pensé que le niveau de formation des chiens affecterait leur capacité à suivre les indices qui leur ont été donnés, mais nous avons été surpris de constater que cela ne faisait aucune différence.

Ce qui a fait  différence, c’était le niveau de connaissance qu’avait le chien de la personne qui donne le signal. C’est intéressant, car cela montre que, ainsi que d’avoir une prédisposition génétique à suivre des indices donnés par l’humain, cette capacité est renforcée par la familiarité du chien avec son propriétaire.

Donc, cette étude suggère que les chiens apprennent à connaitre ce que leurs propriétaires désirent ou veulent qu’ils fassent, améliorant leurs compétences au-delà de ce qui est rattaché à la génétique. Ils sont extrêmement sensibles à la volonté des personnes avec qui ils interagissent. Ainsi, dans quelques millions d’années, il se peut que la sélection naturelle, et pour beaucoup humaine, amène à ce que cette capacité devienne encore plus accrue, afin qu’ils puissent déterminer le désir de leur propriétaire avant même qu’un signal leur soit donné.

L’étude publiée dans la revue Animal Cognition : Effect of training and familiarity on responsiveness to human cues in domestic dogs (Canis familiaris).

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