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Exoplanète-eau1

Deux équipes de scientifiques, avec l’aide de la caméra à grand champ WFC3 (Wide Field Camera 3) à bord du télescope spatial Hubble de la NASA, ont détecté de faibles signatures indiquant la présence d’eau dans les atmosphères de cinq grandes exoplanètes.

Désignées WASP- 17b, HD 209458b, WASP- 12b, 19b et WASP- XO- 1b, elles sont des Jupiters chauds, de massives géantes gazeuses qui sont en orbite proche de leur étoile hôte.

Découvert en aout 2009, WASP- 17b orbite autour d’une étoile de la séquence principale, à environ 1000 années-lumière dans la constellation du Scorpion. La planète a une atmosphère particulièrement gonflée.

HD 209458b (ou Osiris) orbite autour d’une étoile semblable au Soleil dans la constellation de Pégase, à environ 150 années-lumière. Cette exoplanète a les plus forts signaux pour la présence d’eau.

Représentation artistique d’HD 209458b devant son étoile par Alfred Vidal-Madjar (Institut d’Astrophysique de Paris, CNRS, France)
HD_209458b

Les signatures pour les trois autres planètes, WASP- 12b, 19b et WASP- XO- 1b, sont également compatibles avec de l’eau.
Le Dr Avi Mandell du Goddard Space Flight Center de la NASA, qui est l’auteur principal du document décrivant WASP- 12b, WASP- 17b et WASP- 19b (lien plus bas) a exploré, avec ses collègues, les détails de l’absorption de la lumière par les atmosphères des cinq exoplanètes. Ils ont comparé les formes et l’intensité des profils d’absorption, et la cohérence des signatures leur ont confirmé qu’ils ont vu l’eau.
Le Dr Drake Deming de l’Université du Maryland (College Park, Maryland), est le principal auteur de l’étude sur HD209458b et XO- 1b (lien plus bas).
La présence d’eau fut plus difficile à détecter que prévu et les astronomes soupçonnent qu’une couche de brume ou de poussière enveloppe chacune des cinq planètes. Cette brume peut réduire l’intensité de tous les signaux provenant de l’atmosphère, de la même manière que le brouillard peut estomper les couleurs dans une photographie. De plus, le voile modifie de manière distinctive les profils des signaux de l’eau et d’autres molécules importantes.
Description du processus de détection des exoplanètes et de leur atmosphère par la NASA : bien que la plupart des planètes en dehors de notre système solaire, appelées “exoplanètes”, sont trop éloignées pour être vu, les astronomes ont mis au point des méthodes indirectes pour déterminer leur taille, la masse et même leur composition atmosphérique.

L’étude concernant l’analyse des exoplanète WASP-12 b, WASP-17 b, and WASP-19 b publiée sur The Astrophysical Journal : Exoplanet Transit Spectroscopy Using WFC3: WASP-12 b, WASP-17 b, and WASP-19 b et pour HD209458b et XO-1b : Infrared Transmission Spectroscopy of the Exoplanets HD209458b and XO-1b Using the Wide Field Camera-3 on the Hubble Space Telescope.

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