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Lucihormetica luckae-fluorescent

Sous une lumière normale, ce cafard semble assez normal. Mais sous un éclairage fluorescent, ses trois taches, deux grandes et une toute petite, peu visible sous le bon angle, s’illuminent comme un sapin de Noël.

Cette remarquable espèce de cafard d’Amérique du Sud, Lucihormetica luckae, doit sa fluorescence aux bactéries. Les taches sur la zone brun foncé de sa carapace sont des fosses habitées par des microbes qui brillent sous la lumière fluorescente.

Une analyse récente de la bioluminescence de ces créatures démontre qu’ils, et leurs cousins de la même espèce, brillent à la même longueur d’onde qu’un coléoptère produisant des toxines et qui vit dans le même écosystème (de la famille des Elateridaes), ce qui suggère que les cafards imitent un voisin mortel pour éviter d’être captés par des prédateurs.

Bien sûr, le cafard usurpateur d’identité n’est pas toxique… Cependant, ce n’est pas aux prédateurs, dont ce cafard a besoin de se méfier, c’est à la destruction de son habitat. Aucun spécimen n’a été trouvé depuis que le volcan sur lequel ils vivent (le Tungurahua), s’est réveillé il y a deux ans.

L’étude et la photo d’entête publiée sur Naturwissenschaften : Light-mimicking cockroaches indicate Tertiary origin of recent terrestrial luminescence.

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