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La “Matière noire” est, théoriquement, et soumis à controverse, la substance qui est indétectable par les télescopes sur terre, mais considérés par certains scientifiques comme représentant jusqu’au trois quarts de la masse de l’univers tout entier. Aujourd’hui, les scientifiques l’ont cartographié pour la première fois, en détectant la matière noire par les “ondulations/distorsions” qu’elle provoque dans l’espace et le temps.

Image d’entête et ci-dessous (clic pour agrandir) : Les observations montrent que la matière noire dans l’Univers est distribuée comme un gigantesques et dense réseau (blanc) et des régions vides (sombre), où les plus grandes régions blanches sont de la taille de la Lune de la Terre (ci-dessous). Crédit: Van Waerbeke, Heymans et la Collaboration CFHTLenS.

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Les scientifiques ont étudié 10 millions de galaxies, dans quatre régions du ciel, à l’aide d’un imageur haute résolution grand champ totalisant 340 Mégapixels, de l’Observatoire Canada-France-Hawaï à Hawaï, en détectant la matière noire par la distorsion de la lumière provenant de galaxies derrière elle. La gravité de la matière noire déforme la lumière le long de son parcours jusqu’à nous.

Ci-dessous : Les régions les plus denses de la “toile” de matière noire cosmique, hébergent d’énormes amas de galaxies.

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Le résultat est une carte de matière noire à très grande échelle, une étendue de l’espace qui mesure un milliard d’années-lumière. Les chercheurs ont constaté une “toile” de matière noire qui s’étend à travers l’espace, entrelacée avec les galaxies que nous pouvons voir depuis la Terre. Les cartes offrent un premier aperçu réel de ce qu’est la matière noire, et comment elle “se mélange” avec la matière que nous pouvons voir.

La matière noire est censée agir comme une colle qui lie les galaxies ensemble. Sans elle, l’univers n’existerait pas dans sa forme actuelle. Jusqu’à présent, la plupart de ce que l’on sait de la matière noire étaient basées sur des simulations informatiques.

Les résultats, du Dr Catherine Heymans de l’Université d’Édimbourg, ont été présentés à la réunion de l’American Astronomical Society à Austin, au Texas (lien plus bas). Ils ont fourni le premier “véritable” aperçu de la matière noire à l’échelle cosmique.

Le professeur Ludovic Van Waerbeke, de l’Université de Colombie-Britannique au Canada, a déclaré: “Il est fascinant d’être capable de “voir” la matière noire en utilisant la distorsion de l’espace-temps.

Elle donne un accès privilégié à cette mystérieuse masse dans l’Univers qui ne peut être observée autrement. Savoir comment la matière noire est répartie, est la toute première étape vers la compréhension de sa nature et comment elle s’intègre au sein de nos connaissances actuelles. La Dr Catherine Heymans, a déclaré : “En analysant la lumière de l’Univers lointain, nous pouvons en savoir plus sur ce qu’elle a traversé lors de son voyage pour nous rejoindre."

Le projet international consistait à l’étude des images recueillies sur une période de cinq ans par l’Observatoire Canada-France-Hawaï, sur la montagne Mauna Kéa à Hawaï.

Les Galaxies incluses dans l’enquête se trouvaient généralement à six milliards d’années-lumière. Elles ont émis leur lumière quand l’Univers était âgé de six milliards d’années, environ la moitié de l’âge qu’il a aujourd’hui.

Les observations présentées sur le site de l’université d’Edimbourg : Astronomers reach new frontiers of dark matter.

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