À la fin du mois de mars 2011, le satellite Swift de la NASA, a alerté les astronomes d’une intense et inhabituelle nouvelle source lumineuse de haute énergie dans la constellation de Draco. Ils ont vite compris que la source, qui est maintenant connue sous le nom de Swift J1644 57, était le résultat d’un évènement vraiment extraordinaire, le réveil d’un trou noir qui déchiquetait et consommait une étoile. Voir mon article pour encore plus de précisions : d’importants sursauts de rayons gamma signalent qu’un trou noir est en train de dévorer une étoile. La galaxie est si loin, que le rayonnement de l’explosion a parcouru 3.9 millions d’années avant d’atteindre la Terre.
Les représentations spéculatives, de quelque chose d’invisible, sont souvent mal faites au mieux et au pire totalement fausses. Lorsque la NASA prend les choses en main pour nous présenter une visualisation d’un trou noir enveloppant une étoile, les résultats sont étonnants.
Ce fut le cas cette semaine, quand la NASA a posté cette vidéo montrant une étoile qui a apparemment été mangée par un trou noir, dans une galaxie lointaine, 3.9 millions d’années auparavant.
Les jets de particules en résultant, se déplaçaient à 80%-90% de la vitesse de la lumière et étaient directement pointés vers la terre, rendant sa détection possible. Selon la NASA, "Alors qu’une étoile tombe vers un trou noir, elle est déchirée par les courants intenses. Le gaz est parqué dans un disque qui tourbillonne autour du trou noir et est rapidement chauffé pour atteindre des températures de millions de degrés."
Sur la chaine Youtube de la NASA : NASA | Animation: NASA’s Swift Satellite Spots Black Hole Devouring A Star.
Un truc que j’ai jamais compris : si le trou noir exerce une attraction irrésistible au delà de son horizon, d’où viennent les jets de particules et pourquoi sont-ils perpendiculaires au plan du nuage en rotation ?
Cher Simon,
Les réponses à vos questions pourraient être trouvées ici : Quasar( j’ai un petit problème avec mes fenêtres wykipédia qui redirige vers l’article en anglais, donc, mieux vaut faire un clic droit sur le lien et l’ouvrir dans une nouvelle fenêtre/onglet) ou ici : l’image la plus détaillée des jets de particules éjectés d’un trou noir glouton et un autre exemple, là : Découverte du plus grand et du plus éloigné réservoir d’eau jamais détecté dans l’univers.
Voilà 😉
« le réveil d’un trou noir qui déchiquetait et +consommée d’une étoile+ » .. consommait une étoile … il me semble 😉
Dommage qu’on n’arrive pas à bien voir ce phénomène, pour une fois qu’un peu de lumière éclaire un trou noir 🙂
Ohhh ! Elle était vilaine celle-ci en plus !
Merci Godzilla…
Guru,
En quoi une animation 3D est-elle impressionnante ? Le fait est que nous n’avons TOUJOURS PAS observé de trou noir jusqu’à ce jour. L’existence d’un tel objet est toujours aussi spéculative que l’est la matière noire ou l’énergie noire.
Après Dark Vador et l’étoile noire, nous avons la matière noire et le trou noir. Tout aussi noir que l’idée que l’on s’en fait.
Il faut être honnête… Depuis des dizaines d’années, les sciences de l’Univers s’essoufflent et les chercheurs inventent tout un tas d’objet hypothétique aux noms racoleurs preuve que, tout bêtement, ils n’ont aucun modèle théorique capable de coller aux observations.
Bien sûr, ces noms leurs ont été donnés du fait de leur « invisibilité ». Mais une chose est indéniable, nous n’avons toujours aucune idée ni aucun modèle viable les concernant.
Le trou noir est décrit selon une équation vide où l’espace est dénué de matière et d’énergie. Bien que prédit par la relativité, nous n’avons toujours pas pu en observer ni même nous n’avons jamais vu une étoile à neutron se transformer en trou noir.
L’énergie noire, où la constante de Hubble, est une approximation de la vitesse de récession des galaxies… Or, un problème de taille est que nous avons tout un panel d’exemple où le redshift des galaxies est incohérent avec leurs distances présumées. Nous avons aussi des soucis quand à leurs âges, certains dépassent l’âge de l’Univers (13,7 milliard d’années). A l’heure actuelle, on l’estime à 70km/s/mégaparsec. En considérant que cette vitesse est constante, on en déduit l’âge de l’Univers. Or, autre problème, d’après la théorie du Big bang, cette vitesse n’est pas constante mais tend à s’accélérer.
L’énergie noire serait une force gravitionnelel répulsive responsable de l’expansion de l’Univers, elle-même causée par un autre objet hypothétique, la matière noire.
La matière noire serait par conséquent une matière non-baryonique, c-à-d non composé de nucléons/leptons et qui laisserait filtrée la lumière mais qui, NÉANMOINS, aurait une influence gravitationnelle sur elle. Elle n’a aucune interaction si ce n’est par la gravitation. Incohérence…
Son existence a été accepté sans sourcilier du fait qu’elle serait à même d’expliquer d’une part la masse manquante (indispensable pour que Newton tienne encore la route) et les lentilles gravitationnelles. Double incohérence, vous ne trouvez pas ? Un coup cette matière noire est répulsive est repousse notre Univers, en même temps elle est une masse qui courbe l’espace-temps et la lumière tel que le ferait de la matière conventionnelle. Comment peut-on être aussi contradictoire ?
J’ai acheter toutes revues scientifiques de vulgarisation ce mois-ci, tous vantent, à coup de belles illustrations, l’existence de ces concepts de matière noire et d’énergie noire. MAIS NOUS N’AVONS TOUJOURS RIEN. Le nouvel accélérateur de particules, le LHC, ne donne aucun résultat concret, toujours pas de boson de Higgs, toujours pas de graviton, toujours pas de mini-trou noir. Pourquoi ? Car nous sommes resté à l’époque d’Einstein… mais nous outils ont changés et nous sommes devons le fait accompli, nous n’avons rien compris.
La mécanique quantique se réjouit de permettre le développement d’une cryptographie quantique sans même comprendre ce qu’est vraiment l’information et d’où provient se phénomène d’intrication de la matière. Nous sommes aveuglé par la technologie.
La théorie des cordes et la théorie de la gravitation quantique à boucle sont des fables qui ne donnent rien et qui, selon moi, nous éloigne de plus en plus de la réalité de l’Univers. Comment peut-on envisager que la physique quantique s’éloigne à ce point de la physique classique ? Contrairement à ce que certains annoncent, la physique quantique ne peut jamais se faire prendre à défaut, car bien trop flexible et la physique classique ne peut pas prendre en compte la physique quantique… Problème d’échelle nous répondra-t-on !
Et si, comme certains l’avancent, nous devrions changer de géométrie ? La théorie des cordes et la gravitation à boucle ne sont pas des changement dans notre conception de la structure géométrique de l’Univers, ce sont des mélanges de physique classique et quantique. L’une suppose d’existence de corde de la taille de la zone de Planck dans une Univers tridimensionnel immergé dans un Métaunivers à 11 dimensions. L’autre suppose un repliement sur elle-même de la cinquième dimension, des minis tore serait à l’origine de la gravitation. Et pour couronner le tout, on nous invente des univers parallèles et on ose théoriser sur l’avant Big-bang, c’est vraiment de la fiction scientifique. Ca n’a pas plus de fondement que de créer des modèles théoriques sur le mode de déplacement d’un fantôme.
Il y a, à ce jour, qu’une seule chose capable de coller aux observations : l’antimatière. Nous sommes toujours à nous demander où est l’antimatière. Pourquoi donc cette violation de la symétrie CP (charges et parité) ? Plusieurs scientifiques ont proposés le modèle d’Univers bimétrique, dans le seul où notre Univers positif serait couplé à un Univers négatif. Or, toutes les observations trouvent un sens : la masse manquante, les lentilles gravitationnelles, l’énergie noire, la forme des galaxies, l’inexistence des trous noirs, etc.
Un autre fait doit être pris en compte, et c’est selon certains un point important du débat. La recherche sur les états condensés de la matière sont verrouillés et surveillés par les armées. Une forte compression n’engendrerait pas un mini-trounoir, mais une inversion CTP, la matière disparaissant sous nos yeux pour passer dans un second Univers, CTP symétrique au nôtre.
Je n’en dis pas plus, réfléchissez et cherchez les publications dans ce domaine, il y a matière à trouver des bribes de réponses bien plus satisfaisantes que la simple TOE. La théorie des groupes semble ouvrir des portes qui permettrait d’unifier, à termes, toutes disciplines scientifiques autour d’un seul et même axe, qui plus est de moraliser cette science qui nous ronge nous, la Vie sur Terre et la Terre en elle-même.
Bien à vous
Merci Yo! Très intéressant… D’accord avec toi, on piétine, à quand la révolution physique tant attendue?