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La déclassification récente, par la CIA, des projets aéronautiques secrets de la zone 51 durant les années 50 à 70, nous permet de connaitre en images, certains des mécanismes de la guerre froide, qui ont poussé le gouvernement américain à camoufler le crash d’un prototype d’avion-espion. Ces photos n’avaient jamais été encore diffusées.

Cet avion-espion, qui est suspendu à l’envers sur la photo d’entête, est un prototype en Titane, dans la zone 51 au Nevada. À l’abri des regards indiscrets, entre les années 50 et 60, l’A12 a fait partie du programme top secret OXCART, ayant pour objectif de concevoir le successeur de l’avion-espion U-2. L’A12 pouvait voler a 3540 km/h et ses caméras embarquées pouvaient filmer les objets sur le sol sur 300 mètres, à une altitude de 27 400 mètres.

Ci-dessous : un A-12 perché à l’envers sur un pylône de test dans la zone 51, cela fait partie d’un test pour révéler comment sa forme est visible ou invisible au radar. Les ingénieurs devaient régulièrement interrompre ses tests pour se cacher des satellites russes.

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Malheureusement, lors de ses essais en 1963, l’avion s’est écrasé à l’extérieur de la zone 51, suite à un cabrage de l’avion qui a obligé le pilote Ken Colmar, à s’éjecter la tête en bas.

Rapidement le gouvernement américain s’est chargé très discrètement, à l’aide de camouflage, d’enlever presque toutes les traces publiques de l’épave. Les photos de l’A-12-sont rendues publique pour la première fois, grâce aux déclassifications récentes des images de la CIA .

Ci-dessous : les restes de l’A-12, dont deux moteurs et le fuselage arrière brisés, jonchent le sol près de Wendover, Utah, 1963.

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Ci-dessus : Les équipes de “nettoyage” se sont rapidement mises en place pour faire disparaitre tous les morceaux de l’appareil.

Le pilote, grâce à son siège éjectable, s’en est sorti indemne, il fut récupéré par 3 civils qui lui proposèrent de le ramener vers l’avion. Mais, secret oblige, le pilote leur demanda de rouler dans la direction opposée, prétextant qu’il y avait une bombe nucléaire à l’intérieur de l’avion qui risquait d’exploser.

Malheureusement, le cauchemar du pilote d’essai ne s’arrêta pas là. Il dut se soumettre à un interrogatoire costaud, à coup de séance d’hypnose et de sérum de vérité (pentothal) pour être sûr qu’il relayait tous les détails, véridiques et corrects, de l’incident.déblayage2-débris-Avion-espion-zone51

Le lendemain matin, les équipes ont commencé le chargement de l’épave sur les camions, pour la renvoyer vers la zone 51, dans le Nevada. déblayage3-débris-Avion-espion-zone51

Personne d’autre, n’a approché le site de l’épave ou même n’eut connaissance de l’accident au cours des cinquante prochaines années. Bien que la CIA ait publié quelques photos de l’incident, les responsables restent muet à propos des personnes qui ont participé à la dissimulation et la façon dont elle a été réalisée.

Ci-dessous : Avant le nettoyage, après que les pilotes de la zone 51 aient signalé que l’épave de l’Utah était encore identifiable, l’équipe a rapidement recouvert tous les gros morceaux à l’aide de bâches.

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Tous les morceaux de la carcasse de l’avion, n’ont pas été récupérés, encore aujourd’hui on trouve, à l’aide de détecteur de métaux, des restes de titane.débris2-Avion-espion-zone51

Ci-dessous : le SR-71 Blackbird, successeur de l’A12 qui fut déclassé en 1968 :

SR-71 Blackbird

À partir du National Geographic qui a diffusé samedi, sur sa chaine, un reportage sur la déclassification des missions de la Zone 51 : Area 51 Declassified et l’article qui s’y rattache : Exclusive Area 51 Pictures: Secret Plane Crash Revealed.

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