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Rester dans une cage immergée dans des eaux infestées de requins ne signifie pas rester hors de leur portée, notamment de ses excréments. Un grand requin blanc s’est un peu “lâché” devant un public de plongeurs sous-marin et pour le plus grand plaisir de ses suiveurs.

Pour les nombreux petits poissons, le large panache jaune était loin d’être dangereux, il indiquait même l’heure du diner. Ces morceaux de nourriture prédigérés du grand prédateur, contiennent toujours assez de carbone utile pour les petits animaux qui en font leur repas.

Les scientifiques convoitent également ces échantillons insaisissables d’excréments frais de requin. Ils analysent les déchets destinés à être, entre autres, des indices sur ce que les poissons mangent. Les excréments contiennent aussi de l’ADN résiduel des cellules intestinales, les scientifiques en extraient des informations sur les séquences de gènes. Ils ont également développé des tests qui utilisent les excréments pour étudier le stress du requin et ses hormones sexuelles. C’est un grand avantage de pouvoir étudier sans toucher l’animal, lui évitant tout stress.

Le panache de matière fécale apparait jaune dans la vidéo, mais les scientifiques suspectent que l’eau de mer a des effets de distorsion de la couleur, selon eux, les excréments du requin seraient plus proches du vert. Ces nuances de couleur, dans les excréments, proviennent d’une combinaison entre la détérioration des pigments sanguins et des muscles dans les aliments du requin, la bile verte et les pigments jaunes de la bilirubine, qui sont issus de la détérioration des propres cellules rouges du requin.

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