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Monirobo-Asahi-Shimbun

Alors que le Japon possède une technologie suffisamment avancée pour construire des robots capable de jouer du violon, courir un marathon ou de présider des mariages, aucun d’entre eux n’a été encore utilisé pour aider à réparer ses réacteurs nucléaires paralysés.

L’une des raisons de ce manque d’auxiliaire robotisé est liée à la conception des centrales. Un responsable nucléaire sud-coréen a déclaré que les robots et les centrales électriques doivent être conçus en concordance les uns avec les autres. Fukushima Daiichi, dont la construction remonte aux années 1970, n’est pas adapté à la navigation des robots.

Ce robot de surveillance (entête), appelé Monirobo, pourrait être le premier robot à aider les humains à faire face à la situation d’urgence nucléaire. Mais son rôle n’est pas encore très clair.
Le quotidien japonais Asahi Shimbun (en japonais) rapporte qu’un Monirobo rouge a été envoyé à la centrale nucléaire, prêté par le Centre de sureté nucléaire. L’auxiliaire robot rouge est équipé pour détecter les niveaux de rayonnement dans les réacteurs paralysés. Le jaune permettra de recueillir des échantillons de poussière et de surveiller les gaz inflammables, ils devraient être déployés dans les prochains jours.
Mesurant 1,50m et pesant 590 kg, le Monirobo a un bras robotique pour recueillir des échantillons et se déplace à l’aide d’une paire de bandes roulante. Il est conçu pour aller là où l’homme ne peut, en utilisant un détecteur de rayonnement, avec quatre caméras vidéo 3-D et des capteurs de température et d’humidité.

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Avec le Monirobo, une foule d’autres robots se mobilisent pour aider aux efforts de rétablissement et de l’évaluation des dommages. Au moins quatre équipes sont prêtes à déployer des robots terrestres, les robots serpents et des robots sous-marins. Une équipe inspectera certaines infrastructures sous-marines dans Kajima, dans la préfecture de Chiba à l’est de Tokyo, et l’autre ira à Hachinohe, la préfecture d’Aomori, pour inspecter un bâtiment dont le plafond s’est effondré.

Les prochains robots utilisés par le Japon :

une équipe dirigée par le professeur Satoshi Tadokoro de l’Université du Tohoku, à Sendai et une équipe dirigée par Eiji Koyanagi de l’institut de technologies de ChibaFuture , ont déployé, ou sont sur le point de déployer, leurs robots.

Le Dr Tadokoro est "en route" vers Sendai avec sa caméra à visée active, un robot télécommandé en forme de serpent de 8 mètres de long qui porte une caméra et peut se glisser à travers de petits espaces.

Dans le même temps, M. Koyanagi va utiliser un robot agile appelé Quince (présentation vidéo ci-dessous), qui a tout d’un char et est capable de rouler sur les décombres et de monter un escalier.

Une équipe, dirigée par le Prof Fumitoshi Matsuno de l’Université de Kyoto, qui est vice-président de l’International Rescue System Institute, utilisera le robot ci-dessous pour inspecter un bâtiment dont le plafond s’est effondré. Son groupe va travailler avec des ingénieurs de l’Institut Hachinohe afin envoyer un robot au sol appelé KOHGA3, ci-dessous :KOHGA3

Vidéo du KOHGA3, au cours d’un récent exercice dans une ville simulée effondré pour la recherche et le sauvetage en milieu urbain :

De plus, quatre robots sont en route pour le Japon avec des capacités qui pourraient être utilisés sur des missions de recherche et de sauvetage ainsi que de tenter de définir l’environnement proche des réacteurs endommagés de Fukushima, a annoncé aujourd’hui la firme américaine iRobot. Le Packbot 510 ci-dessous, est l’un des deux modèles (avec le 710 Warrior)  sollicités par le Japon auprès de iRobot : iRobot

Pendant ce temps, la France, envoient des détecteurs de rayonnement, 2 tonnes de bore et ses propres robots pour aider aux efforts de nettoyage et de récupération. Il semble étrange que le Japon, avec sa fascination pour les robots, doive s’appuyer sur une nation européenne pour obtenir l’assistance des robots.
Espérons qu’ils soulagent l’effectif de travailleurs qui sont exposés à des niveaux de rayonnement dangereux, à l’intérieur de l’usine.

Source, Source et Source

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