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Anatoli Petrovitch Bugorski, jeune scientifique Russe en 1975, a eu la malheureuse distinction d’être la seule personne à avoir mis sa tête dans un accélérateur de particules et il eut la chance d’y survivre, avec quelques séquelles…

Chercheur à l’Institut de Physique des Hautes Énergies de Protvino, Anatoli qui préparait son doctorat, avait pour mission, le 13 juillet 1975, de vérifier une pièce défaillante de l’accélérateur de particules soviétique, le synchrotron U-70. Un peu à la Homer Simpson (entête), il eut la bien mauvaise idée de passer sa tête à travers la partie de l’accélérateur ou traversait le faisceau de protons. Selon ces souvenirs, il vu un flash d’une lumière d’un millier de soleils sans ressentir aucune douleur.

La quantité de rayonnement ionisant absorbée par le crâne de Burgovski aurait pu le tuer 1000 fois, cependant, personne avant n’avait jamais connu un rayonnement sous forme d’un faisceau de protons se déplaçant à environ la vitesse de la lumière.

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Comme vous pouvez le constater sur cette photo ci-contre, le faisceau est entré à l’arrière de sa tête et est sorti autour de son nez. Peu de temps après, la moitié gauche de son visage a enflé, le rendant méconnaissable. Il a été emmené à l’hôpital et étudié comme ET l’extraterrestre. Sous étroite surveillance, les médecins s’attendaient à ce qu’il meurt quelques jours plus tard. Et, oh! surprise, il survécut étonnamment bien au faisceau qui désintégra une petite partie de son crâne ainsi que le tissu cérébral situé dans la ligne de tire.

Ses capacités intellectuelles sont restées les mêmes qu’avant : Malgré que sa vie n’ai pas été en danger, la partie gauche de son visage a été un peu paralysée pendant deux ans, il a quand même perdu l’ouïe de son oreille gauche dans laquelle, il avait l’impression d’entendre un bruit constant (acouphène). Il était également un peu plus fatigué lors d’exécution de taches mentales, ce qui ne l’a pas empêché d’avoir son doctorat. Les autres effets indésirables étaient des absences occasionnelles et plus tard des crises tonico-cloniques (épilepsie) qui s’estompèrent avec le temps.

Bugorski a travaillé comme scientifique pendant de nombreuses années à Protvino, s’est marié et eu un fils…

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