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carte-éclairéeLes prix des denrées alimentaires montent en flèches, dues en parti, au changement climatique et à plusieurs catastrophes naturelles qui en ont pour la plupart découlées, tels que les incendies de cet été en Russie. Et bien, il ne faudra pas s’attendre à une amélioration sans un contrôle des naissances efficace. Selon de récentes estimations, nous serons 9 milliards en 2050 et la production alimentaire ainsi que la compétition pour les ressources naturelles, pourraient changer dramatiquement l’aspect de notre planète.

Pour nourrir toutes ses bouches, il nous faudra produire autant de nourriture dans les 40 prochaines années que nous en avons eu lors des 8000 dernières. Ces conclusions et celles qui suivent font partie d’une réunion annuelle de l’American Association for the Advancement of Science (AAAS – la plus grande fédération d’organisations scientifiques, fondée en 1848). Selon eux, si les tendances actuelles se poursuivent, en 2050 nous ne laisserons pas notre planète reconnaissable. La population croissante va exacerber les problèmes, tels que l’épuisement des ressources.
Mais les revenus devraient aussi augmenter au cours des 40 prochaines années, de tripler globalement dans le monde et quintuplé dans les pays en développement, pour ajouter plus de pression à l’approvisionnement alimentaire mondial. Les gens ont tendance à grimper dans la chaine alimentaire alors que leurs revenus augmentent.
Il faut compter environ 3,4 kg de céréales pour produire 450 g de viande, et près d’un kilo à un kilo et demi de céréales pour produire 400 g de fromage ou d’œufs, dans une déclaration des experts à l’AFP.
"Plus de gens, plus d’argent, plus de consommation, mais la même planète", explique Jason Clay du World Wildlife Fund (WWF), exhortant les scientifiques et les gouvernements à commencer d’apporter des changements aujourd’hui, dans la façon dont les aliments sont produits.

Les experts en démographie appellent à davantage de financement dans les programmes de planification familiale pour aider à contrôler la croissance du nombre d’êtres humains, en particulier dans les pays en développement. Il y avait, jusqu’à présent, peu d’investissement dans la planification familiale qui suscite aujourd’hui un regain d’intérêt à cause des facteurs environnementaux comme le réchauffement climatique et le prix des denrées alimentaires.

Toujours selon les experts, il serait vital de réduire au minimum la croissance démographique et la seule façon viable de le faire est par le biais d’une planification de la famille et donc d’une régulation des naissances plus efficace.

 

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