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Un modèle mathématique démontre, qu’une température d’environ 37 degrés Celsius est suffisamment élevée pour écarter la majorité des infections fongiques, mais suffisamment basse pour nécessiter un niveau gérable de prise alimentaire.

La température du corps humain est de 37 degrés, C’est une valeur standard qui est régulée par la transpiration, lorsqu’elle est supérieure et par les frissons, lorsqu’elle est inférieure à celle-ci. Mais pourquoi faut-il que la température soit douce ?
Selon une étude réalisée par des chercheurs de l’université de médecine Albert Einstein (New York), la tranche des 37 degrés est le parfait équilibre entre la survie de certaines espèces de champignons et notre consommation alimentaire qui produit, entre autres, notre chaleur corporelle.
Tout degré Celsius supérieur dans la température corporelle éloigne d’environ 6 pour cent de plus les espèces fongiques. Ainsi, des dizaines de milliers de champignons peuvent infecter les reptiles et les amphibiens, mais nous ne pouvons être envahis que par quelques centaines de champignons. Dans ces nouveaux travaux, les chercheurs ont créé un modèle mathématique qui a mesuré les avantages de la protection fongique par rapport au coût métabolique d’une température corporelle élevée. Et la température optimale était de 36,7°C, très proche de ce que l’évolution a établi.

La raison, de ces températures chaudes pour le corps du mammifère, restait à découvrir, selon les scientifiques, Aviv Bergman et ses collègues, alors que la plupart des mammifères maintiennent une température intérieure d’environ 37° Celsius, la plupart des autres animaux ont une température corporelle nettement inférieure. Cela a aussi pour conséquence que les mammifères doivent passer plus de temps à manger pour apporter de l’énergie transformer pour une grande partie en chaleur. Cependant, il peut y avoir des milliers d’espèces de champignons qui peuvent infecter les amphibiens par exemple, mais ne peuvent pas tolérer les températures chaudes à l’intérieur de notre corps.

«Cette étude est un bon exemple de la façon dont l’évolution des mammifères a été alimentée à la fois par des facteurs biologiques externes et des contraintes physiologiques internes" a déclaré le Dr Bergman.

Le détail de l’étude ici : Mammalian Endothermy Optimally Restricts Fungi and Metabolic Costs.

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