De la même façon que nous avons de nous protéger des moustiques, à l’aide d’une moustiquaire, certains poissons-perroquet se couvre d’une couverture crée par leur soin pour se protéger d’un parasite.
Précédemment, les scientifiques pensaient que les poissons-perroquet s’enveloppaient dans une couverture de mucus afin de se protéger de prédateurs, tels que la murène.
Aujourd’hui des scientifiques de l’université australienne de Queensland ont démontré que ces poissons en avaient une tout autre utilité. Pour cela, ils ont placé des poissons-perroquets dans des bacs, ont laissé passé une nuit, le temps pour ces poissons de fabriquer leur délicate robe de mucus. Ils ont, ensuite, sur quelques-uns de ces cobayes, enlevé une partie de leur protection et introduit l’équivalent pour nous, d’un moustique aquatique (parasite isopode).
Gnathia aureusmaculosa, parasite isopode :
Les résultats ont, bien entendu, démontré que les poissons sans mucus avaient été largement attaqués par les parasites suceurs.
La fabrication de ce cocon, à partir de la bouche du poisson, lui prend environ une heure et vaut la peine d’être effectuée au vu de la dépense énergétique. Si, il se laissait grignoter, il passerait le plus clair de son temps à se gratter sur les rochers ou à trouver des endroits pour s’en protéger.
De plus, cette protection pourrait aussi leur servir contre les rayons UV et les polluants.
