Le bénéficiaire de la toute première greffe de cœur de porc est décédé, probablement à cause d’un virus porté par l’animal
Un homme qui a survécu pendant deux mois à la transplantation d’un cœur génétiquement modifié en remplacement du sien pourrait avoir succombé à un virus dont les porcs, et non les humains, sont porteurs.
Image d’entête : des chirurgiens de l’Université du Maryland préparent un cœur de porc en vue d’une transplantation sur un humain. (École de médecine de l’Université du Maryland)
Précédemment :
Il s’agit d’une bien malheureuse situation, qui met en évidence les risques complexes et mal compris liés à la transplantation d’organes animaux dans le corps humain.
On ne sait pas si le virus fut la cause directe du décès du patient en mars, mais il a pu y contribuer, selon Bartley Griffith, chirurgien spécialisé dans les transplantations à la faculté de médecine de l’université du Maryland, qui a récemment fait une présentation sur le sujet.
Les chirurgiens avaient d’abord testé le cœur de porc pour détecter le virus appelé cytomégalovirus porcin (CMV), mais les tests ne permettent pas de détecter les infections latentes, seulement les infections actives.
Malgré la mort de Griffith, les scientifiques ont été heureux de voir combien de temps son corps a tenu sans rejeter le cœur de porc.
Vingt jours après l’intervention, un test a révélé de faibles niveaux de CMV porcin, selon Griffin. Mais l’état de Bennet s’est rapidement détérioré, les tests suivants confirmant des niveaux élevés du virus.
L’incident est révélateur des risques inhérents à une telle procédure et du fait que beaucoup de travail reste à faire avant que nous puissions commencer à résoudre la crise des organes en prélevant des organes sur des animaux.
Sur le site du Massachusetts Institute of Technology : The gene-edited pig heart given to a dying patient was infected with a pig virus.
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Un homme qui a survécu pendant deux mois à la transplantation d’un cœur génétiquement modifié en remplacement du sien pourrait avoir succombé à un virus dont les porcs, et non les humains, sont porteurs.
Image d’entête : des chirurgiens de l’Université du Maryland préparent un cœur de porc en vue d’une transplantation sur un humain. (École de médecine de l’Université du Maryland)
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Il s’agit d’une bien malheureuse situation, qui met en évidence les risques complexes et mal compris liés à la transplantation d’organes animaux dans le corps humain.
On ne sait pas si le virus fut la cause directe du décès du patient en mars, mais il a pu y contribuer, selon Bartley Griffith, chirurgien spécialisé dans les transplantations à la faculté de médecine de l’université du Maryland, qui a récemment fait une présentation sur le sujet.
Les chirurgiens avaient d’abord testé le cœur de porc pour détecter le virus appelé cytomégalovirus porcin (CMV), mais les tests ne permettent pas de détecter les infections latentes, seulement les infections actives.
Malgré la mort de Griffith, les scientifiques ont été heureux de voir combien de temps son corps a tenu sans rejeter le cœur de porc.
Vingt jours après l’intervention, un test a révélé de faibles niveaux de CMV porcin, selon Griffin. Mais l’état de Bennet s’est rapidement détérioré, les tests suivants confirmant des niveaux élevés du virus.
L’incident est révélateur des risques inhérents à une telle procédure et du fait que beaucoup de travail reste à faire avant que nous puissions commencer à résoudre la crise des organes en prélevant des organes sur des animaux.
Sur le site du Massachusetts Institute of Technology : The gene-edited pig heart given to a dying patient was infected with a pig virus.