Les invertébrés marins désormais considérés par le gouvernement britannique comme des êtres sensibles
Le gouvernement britannique va mettre à jour un nouveau projet de loi sur le bien-être animal, considérant désormais que les invertébrés marins comme les pieuvres, les calmars, les crevettes et les écrevisses sont capables de ressentir la douleur, la faim, la joie et l’excitation, entre autres manifestations de la sensibilité.
En mai, le gouvernement britannique a présenté son projet de loi sur le bien-être animal (sensibilité), dans lequel il reconnaît les vertébrés (animaux dotés d’une colonne vertébrale) comme des êtres sensibles. Considérant cette législation comme incomplète, le gouvernement a « commandé des recherches sur la sensibilité des crustacés décapodes et des céphalopodes, et à la lumière de ces futures découvertes », il « envisagera des protections supplémentaires », selon le plan d’action pour le bien-être animal qui l’accompagne.
Cette décision est judicieuse, car les invertébrés sont généralement considérés comme des animaux « inférieurs » par rapport aux vertébrés, ce qui n’est pas vraiment juste. Les pieuvres, par exemple, sont connues pour leurs étonnantes capacités de résolution de problèmes et leur nature curieuse, voire joueuse.
Cette étude, menée par la London School of Economics and Political Science (LSE), est maintenant terminée. Un panel d’experts a conclu que les céphalopodes, un groupe qui comprend les homards, les crabes, les crevettes, les écrevisses, et les décapodes, un groupe qui comprend les pieuvres, les calmars et les seiches, possèdent « un système nerveux central complexe, l’une des principales caractéristiques de la sensibilité » et sont donc capables d’éprouver « des sentiments de douleur, de plaisir, de faim, de soif, de chaleur, de joie, de confort et d’excitation ». «
L’étude, dirigée par Jonathan Birch, professeur au Centre de philosophie des sciences naturelles et sociales de la LSE, s’est appuyée sur 300 études scientifiques existantes. L’équipe a examiné 8 critères différents de sensibilité, dont la présence de récepteurs de la douleur et de régions cérébrales intégratives, la capacité d’apprentissage associatif (par opposition à l’accoutumance et à la sensibilisation) et « des tactiques flexibles d’autoprotection utilisées en réponse aux blessures et aux menaces », comme l’écrit Nicola Clayton, professeur de cognition comparée à l’université de Cambridge.
Fort de ces conclusions, le gouvernement britannique déclare qu’il va maintenant modifier le projet de loi sur le bien-être animal en conséquence.
L’impact total du projet de loi nouvellement mis à jour n’est pas encore connu, mais cela signifie que ces invertébrés marins pourraient éventuellement être couverts par des protections juridiques plus fortes. En effet, Birch et ses collègues ont évalué plusieurs pratiques commerciales abusives liées à ces créatures, recommandant de ne pas pratiquer le dégriffage, l’entaillage (coupe du tendon de la pince d’un crabe), l’ablation du pédoncule oculaire (le pédoncule oculaire des crevettes femelles est parfois sectionné pour accélérer la reproduction), la vente de décapodes vivants à des manipulateurs non formés et la pratique extrême consistant à faire bouillir les homards vivants sans étourdissement électrique.
Selon le gouvernement britannique, cependant, l’annonce que les céphalopodes et les décapodes sont des êtres sensibles « n’affectera pas la législation existante ou les pratiques de l’industrie telles que la pêche », et il « n’y aura pas d’impact direct sur la capture des crustacés ou l’industrie de la restauration. » Au contraire, l’amendement qui en résulte permettra de s’assurer que « le bien-être des animaux est bien pris en compte dans les décisions futures. »
L’étude publiée sur le site de la London School of Economics and Political Science (PDF) : Review of the Evidence of Sentience in Cephalopod Molluscs and Decapod Crustaceans et l’annonce faite sur le site du gouvernement britanique : Lobsters, octopus and crabs recognised as sentient beings.
Il n’y a aucune publicité sur GuruMeditation et le Guru ne compte que sur la reconnaissance de ses lecteurs/ lectrices.
Merci pour votre aide !
Le gouvernement britannique va mettre à jour un nouveau projet de loi sur le bien-être animal, considérant désormais que les invertébrés marins comme les pieuvres, les calmars, les crevettes et les écrevisses sont capables de ressentir la douleur, la faim, la joie et l’excitation, entre autres manifestations de la sensibilité.
En mai, le gouvernement britannique a présenté son projet de loi sur le bien-être animal (sensibilité), dans lequel il reconnaît les vertébrés (animaux dotés d’une colonne vertébrale) comme des êtres sensibles. Considérant cette législation comme incomplète, le gouvernement a « commandé des recherches sur la sensibilité des crustacés décapodes et des céphalopodes, et à la lumière de ces futures découvertes », il « envisagera des protections supplémentaires », selon le plan d’action pour le bien-être animal qui l’accompagne.
Cette décision est judicieuse, car les invertébrés sont généralement considérés comme des animaux « inférieurs » par rapport aux vertébrés, ce qui n’est pas vraiment juste. Les pieuvres, par exemple, sont connues pour leurs étonnantes capacités de résolution de problèmes et leur nature curieuse, voire joueuse.
Cette étude, menée par la London School of Economics and Political Science (LSE), est maintenant terminée. Un panel d’experts a conclu que les céphalopodes, un groupe qui comprend les homards, les crabes, les crevettes, les écrevisses, et les décapodes, un groupe qui comprend les pieuvres, les calmars et les seiches, possèdent « un système nerveux central complexe, l’une des principales caractéristiques de la sensibilité » et sont donc capables d’éprouver « des sentiments de douleur, de plaisir, de faim, de soif, de chaleur, de joie, de confort et d’excitation ». «
L’étude, dirigée par Jonathan Birch, professeur au Centre de philosophie des sciences naturelles et sociales de la LSE, s’est appuyée sur 300 études scientifiques existantes. L’équipe a examiné 8 critères différents de sensibilité, dont la présence de récepteurs de la douleur et de régions cérébrales intégratives, la capacité d’apprentissage associatif (par opposition à l’accoutumance et à la sensibilisation) et « des tactiques flexibles d’autoprotection utilisées en réponse aux blessures et aux menaces », comme l’écrit Nicola Clayton, professeur de cognition comparée à l’université de Cambridge.
Fort de ces conclusions, le gouvernement britannique déclare qu’il va maintenant modifier le projet de loi sur le bien-être animal en conséquence.
L’impact total du projet de loi nouvellement mis à jour n’est pas encore connu, mais cela signifie que ces invertébrés marins pourraient éventuellement être couverts par des protections juridiques plus fortes. En effet, Birch et ses collègues ont évalué plusieurs pratiques commerciales abusives liées à ces créatures, recommandant de ne pas pratiquer le dégriffage, l’entaillage (coupe du tendon de la pince d’un crabe), l’ablation du pédoncule oculaire (le pédoncule oculaire des crevettes femelles est parfois sectionné pour accélérer la reproduction), la vente de décapodes vivants à des manipulateurs non formés et la pratique extrême consistant à faire bouillir les homards vivants sans étourdissement électrique.
Selon le gouvernement britannique, cependant, l’annonce que les céphalopodes et les décapodes sont des êtres sensibles « n’affectera pas la législation existante ou les pratiques de l’industrie telles que la pêche », et il « n’y aura pas d’impact direct sur la capture des crustacés ou l’industrie de la restauration. » Au contraire, l’amendement qui en résulte permettra de s’assurer que « le bien-être des animaux est bien pris en compte dans les décisions futures. »
L’étude publiée sur le site de la London School of Economics and Political Science (PDF) : Review of the Evidence of Sentience in Cephalopod Molluscs and Decapod Crustaceans et l’annonce faite sur le site du gouvernement britanique : Lobsters, octopus and crabs recognised as sentient beings.
Qu’un organisme manifeste du stress ne signifie pas qu’il « ressent de la douleur » au sens humain du terme.
Le problème est plutôt de l’anthropomorphisme, la capacité de l’Homme à prêter une conscience à tout et n’importe quoi. C’est avec ça qu’on a eu aux temps héroïques les esprits des forêts, les lutins et les korrigans, on a à présent des animaux « à qui il ne manque plus que la parole » dans une vision pseudo-scientifique… Triste époque.
Petite coquille ( mot inadequat, mais c est pour le jeu de mot … )
« céphalopodes, un groupe qui comprend les homards, les crabes, les crevettes, les écrevisses, et les décapodes, un groupe qui comprend les pieuvres, les calmars et les seiches, »
Inversion cephalopodes et decapodes.
Pour compliquer la sauce, dans les cephalopodes, les pieuvres sont des octopodes et les calmars et seiches sont des decapodes, mais là on parle de mollusques cephalopodes et de crustacees decapodes. De quoi se melanger les pinces et les tentacules…